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Examens approfondis sur un médicament contre la sclérose en plaques

Santé Canada a choisi d’effectuer des examens plus approfondis sur le médicament Gilenya, également connu sous le nom de marque Fingolimod.
 
Ce médicament est utilisé pour traiter la sclérose en plaques. Approuvé par Santé Canada depuis mars 2011, on le prescrit lorsque les autres traitements ont échoué ou qu’ils ne sont pas tolérés par le patient.
 
Seulement, les effets secondaires graves suscitent l’inquiétude.
 
À l’étranger, on rapporte 11 décès, mais on ignore si ces cas sont directement liés à l’utilisation du Gilenya ou s’ils sont dus à la combinaison de plusieurs facteurs. Quatre des 11 décès sont le résultat de crises cardiaques et d’arythmie. Pour les autres, on ignore encore les causes.
 
Bien qu’aucun cas ne soit signalé au Canada et que l’on ne recommande pas de cesser d’utiliser le médicament, Santé Canada examine plus profondément le produit. Jusqu’ici, on mentionne que les avantages l’emportent sur les inconvénients.
 
Les patients doivent consulter leur médecin, et on demande à ces derniers de faire un électrocardiogramme avant la prise du médicament et de faire un suivi de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque.
 
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Espoir pour la sclérose en plaques

Des scientifiques du Joslin Diabetes Center lié aux universités Harvard et de Cambridge viennent de confirmer qu’il serait possible de régénérer le système nerveux central, indique le Cell Stem Cell.
 
En fait, ils ont découvert que la démyélinisation, ou la perte des gaines myélines qui entourent les fibres nerveuses, processus lié à l’âge, peut être réversible.
 
Il est possible de restaurer la myéline efficacement dans le système nerveux central, restaurant donc les signaux envoyés au cerveau.
 
Comme la déficience de régénération de la gaine myéline se retrouve dans certaines maladies, dont la sclérose en plaques, il s’agit donc d’un nouvel espoir pour les patients qui en souffrent.
 
Les chercheurs ont introduit une lésion expérimentale démyélinisante dans la moelle osseuse de vieilles souris et ont exposé les zones à des cellules de souris plus jeunes. On a alors assisté à une régénération de la myéline.
 
« Cette déficience peut être inversée, ce qui suggère que le développement éventuel de molécules basées sur des cellules qui imitent les signaux de rajeunissement exprimés dans notre étude pourrait fonctionner en thérapeutique », mentionnent les chercheurs.
 
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Les dommages aux neurones peuvent être réversibles dans la sclérose en plaques

Le Dr Martin Kerschensteiner et son équipe de l’Université de Munich ont découvert que les dommages aux axones, le long prolongement des neurones qui conduit le flux nerveux, peuvent être réversibles dans les cas de sclérose en plaques. À condition bien entendu que cela se fasse à un stade précoce.
 
Selon leurs travaux publiés dans le Nature Medecine, ils sont parvenus à renverser les dommages sur des souris.
 
Les axones sont des cellules nerveuses que l’on retrouve dans le cerveau et la moelle épinière. Lors d’une inflammation incontrôlée, elles sont détruites.
 
La sclérose en plaques est la maladie neurologique la plus répandue chez les jeunes adultes canadiens. L’évolution de la maladie est malheureusement totalement imprévisible et parsemée de rémissions et de rechutes. Elle affecte la vue, l’ouïe, la mémoire, l’équilibre et la mobilité.
 
Cette nouvelle découverte ouvre la voie à de nouveaux traitements potentiels.
 
Mentionnons qu’un gène exposant des enfants à un risque accru de sclérose en plaques a été identifié la semaine dernière à l’Université McGill.
 
Rappelons que le gouvernement canadien va de l’avant dans les premiers tests cliniques pour la méthode Zamboni, qui préconise que débloquer une veine du cou pour réduire les symptômes de la maladie.
 
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Ottawa propose la méthode Zamboni

En juin dernier, on apprenait que le gouvernement fédéral allait financer des essais cliniques pour la méthode Zamboni.
 
Ce traitement, mis au point par Paolo Zamboni, vise à débloquer les veines cervicales des patients atteints. Selon la théorie de M. Zamboni, la maladie est le résultat d’un mauvais drainage sanguin au cerveau.
 
Bien que sa méthode soit contestée un peu partout dans le monde, le gouvernement canadien estime qu’il possède assez d’informations pour aller de l’avant avec de premiers essais cliniques.
 
Maintenant, on recherche des volontaires pour les premiers tests cliniques qui devraient débuter au début de l’an prochain. On ignore encore quel montant sera accordé à cette première phase qui sera effectuée sur un petit groupe de personnes.
 
Toutefois, il faudra sans doute plusieurs années avant d’obtenir les premiers résultats de l’étude.
 
Comme le traitement n’était pas encore permis au Canada, quelques personnes s’étaient même rendues à l’étranger pour pouvoir en profiter.
 
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Les jeunes plus exposés aux risques de sclérose en plaques avec un travail de nuit

Une étude mentionne que les jeunes de moins de 20 ans qui travaillent de nuit sont plus susceptibles de souffrir de sclérose en plaques.
 
Selon les Annals of Neurology, les chercheurs ont observé deux groupes de personnes. Le premier comptait 1343 personnes ayant la sclérose en plaques et 2900 personnes en santé. Le deuxième groupe comportait 5129 personnes avec la sclérose et 4509 en santé. Toutes étaient âgées de 16 à 70 ans.
 
Après les avoir questionnés sur leur horaire de travail, on a comparé les résultats entre les sujets qui travaillaient de 21 h à 7 h et ceux qui n’avaient jamais travaillé de nuit.
 
Dans les deux groupes, les moins de 20 ans qui avaient travaillé de nuit pendant une longue période étaient deux fois plus à risque de souffrir de sclérose en plaques.
 
Par contre, pour les plus de 20 ans, il n’y avait aucun impact en ce qui concerne cette maladie.
 
En travaillant de nuit, l’horloge biologique est déréglée, la qualité du sommeil en est touchée, et cela affecte grandement le système immunitaire.
 
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Le Botox pour traiter l’incontinence urinaire

La Food and Drug Administration aux États-Unis autorise maintenant l’usage du Botox pour traiter l’incontinence urinaire chez des personnes avec des problèmes neurologiques, comme celles avec une blessure à la moelle épinière ou d’autres atteintes de sclérose en plaques.
 
Chez ce type de patient, la vessie est hyperactive. Jusqu’à présent, on pouvait utiliser un cathéter pour la vider régulièrement, mais les injections de Botox permettent de détendre la vessie et ainsi augmenter sa capacité de rétention.
 
Les essais cliniques sur un total de 691 personnes ont démontré l’efficacité de cette technique. Il s’agit donc d’un nouveau traitement possible pour ces gens.
 
Le Botox est surtout connu dans le domaine de l’esthétique pour dissimuler les rides. Certaines personnes y ont également recours sous les aisselles, pour freiner la transpiration excessive.
 
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29 variantes génétiques identifiées dans la sclérose en plaques

La revue Nature dévoile une nouvelle étude internationale réalisée en collaboration avec les universités de Cambridge et d’Oxford. 

Des chercheurs ont décelé 29 nouveaux facteurs génétiques liés à la sclérose en plaques. Cette découverte est une avancée majeure dans le domaine et permettra de mieux comprendre cette maladie et ses mécanismes biologiques.

La plupart des gènes qui ont été ciblés influencent le système immunitaire et l’activation des protéines produites par ce dernier.

De plus, on a remarqué que le tiers de ces variantes étaient aussi liées à d’autres pathologies comme la maladie de Crohn et le diabète de type 1.

« Après plus de 30 ans de recherche, seul un effort commun et international pouvait donner espoir de découvrir les gènes majeurs impliqués dans la sclérose en plaques. C’est le résultat de cet effort commun dont nous publions les résultats aujourd’hui. La stratégie que nous avons utilisée peut être appliquée à d’autres maladies et devrait permettre d’accélérer la compréhension des maladies multifactorielles », expliquent les chercheurs.

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29 variantes génétiques identifiées dans la sclérose en plaques

La revue Nature dévoile une nouvelle étude internationale réalisée en collaboration avec les universités de Cambridge et d’Oxford. 

Des chercheurs ont décelé 29 nouveaux facteurs génétiques liés à la sclérose en plaques. Cette découverte est une avancée majeure dans le domaine et permettra de mieux comprendre cette maladie et ses mécanismes biologiques.

La plupart des gènes qui ont été ciblés influencent le système immunitaire et l’activation des protéines produites par ce dernier.

De plus, on a remarqué que le tiers de ces variantes étaient aussi liées à d’autres pathologies comme la maladie de Crohn et le diabète de type 1.

« Après plus de 30 ans de recherche, seul un effort commun et international pouvait donner espoir de découvrir les gènes majeurs impliqués dans la sclérose en plaques. C’est le résultat de cet effort commun dont nous publions les résultats aujourd’hui. La stratégie que nous avons utilisée peut être appliquée à d’autres maladies et devrait permettre d’accélérer la compréhension des maladies multifactorielles », expliquent les chercheurs.

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L’allaitement ne protège pas de tout

Une étude de l’Université de Florence parue dans Neurology atteste que l’allaitement ne peut être considéré comme une protection des rechutes de sclérose en plaques.

De plus, les femmes atteintes qui doivent continuer à prendre des médicaments ne pourront pas allaiter.

Les chercheurs ajoutent qu’on ne devrait pas encourager les femmes souffrant de sclérose en plaques à allaiter si elles présentent de hauts risques de rechute ou si elles sont gravement atteintes.

Sur les 298 femmes enceintes ayant participé à cette étude (302 grossesses ont été évaluées au total), 34,4 % d’entre elles ont allaité pendant au moins 2 mois. L’année suivant l’accouchement, 37 % de toutes les participantes ont vécu une rechute et 6,6 % en ont eu deux ou plus.

Bien qu’ici, l’allaitement n’ait pas empiré les choses pour ces femmes, il ne les a pas protégées d’une nouvelle crise de sclérose en plaques.

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Feu vert pour des essais cliniques du traitement Zamboni

Cela fait maintenant un an qu’il y a des études sur le traitement Zamboni pour soulager la sclérose en plaques.
 
Ce traitement, mis au point par Paolo Zamboni, vise à débloquer les veines cervicales des patients atteints. Selon la théorie de M. Zamboni, la maladie est le résultat d’un mauvais drainage sanguin au cerveau.
 
Bien que sa méthode soit contestée un peu partout dans le monde, le gouvernement canadien estime qu’il possède assez d’informations pour aller de l’avant avec de premiers essais cliniques.
 
La ministre de la Santé, Leona Aglukkaq, a annoncé hier (29 juin) que le gouvernement fédéral allait financer la première phase de ces essais. On ignore toutefois quel montant sera accordé au projet.
 
La première phase devrait débuter au début de 2012 sur un petit groupe de personnes, mais cela prendra des années avant d’obtenir les premiers résultats.

Comme le traitement n’était pas encore permis au Canada, quelques personnes s’étaient même rendues à l’étranger pour pouvoir en profiter.