Il vient d’être prouvé qu’un enfant né d’une mère souffrant de la sclérose en plaques n’est pas exposé à de plus grands risques pour sa santé, et ce, que ce soit durant la grossesse ou lors de l’accouchement.
Des chercheurs du Canada ont en effet pu démontrer que les bébés nés d’une maman atteinte n’avaient pas un poids de naissance nécessairement plus faible et ne vivaient pas plus de problèmes de santé que les autres. Aucun lien n’a pu être établi non plus quant à l’accouchement par voie naturelle ou par césarienne.
Une très mince différence a toutefois été remarquée chez les femmes plus sévèrement malades quant à des difficultés lors de l’accouchement, mais celle-ci n’était pas suffisamment étoffée pour que l’on porte une conclusion sur ce point.
D’ailleurs, ni l’âge auquel la maladie atteint la future maman ni sa durée n’ont pu être reliés à un quelconque problème natal, comme l’expliquent les Annals of Neurology.
Ces observations sont basées sur des données périnatales de la Colombie-Britannique datant de 1998 à 2009. Parmi ces naissances, on a relevé 432 femmes ayant la sclérose en plaques, contre 2 975 femmes non atteintes.