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La sclérose en plaques n’affecte pas la grossesse

Il vient d’être prouvé qu’un enfant né d’une mère souffrant de la sclérose en plaques n’est pas exposé à de plus grands risques pour sa santé, et ce, que ce soit durant la grossesse ou lors de l’accouchement.

Des chercheurs du Canada ont en effet pu démontrer que les bébés nés d’une maman atteinte n’avaient pas un poids de naissance nécessairement plus faible et ne vivaient pas plus de problèmes de santé que les autres. Aucun lien n’a pu être établi non plus quant à l’accouchement par voie naturelle ou par césarienne.

Une très mince différence a toutefois été remarquée chez les femmes plus sévèrement malades quant à des difficultés lors de l’accouchement, mais celle-ci n’était pas suffisamment étoffée pour que l’on porte une conclusion sur ce point.

D’ailleurs, ni l’âge auquel la maladie atteint la future maman ni sa durée n’ont pu être reliés à un quelconque problème natal, comme l’expliquent les Annals of Neurology.

Ces observations sont basées sur des données périnatales de la Colombie-Britannique datant de 1998 à 2009. Parmi ces naissances, on a relevé 432 femmes ayant la sclérose en plaques, contre 2 975 femmes non atteintes.

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Les dommages de la sclérose en plaques pourraient être réversibles

Le Dr Martin Kerschensteiner et son équipe de l’Université de Munich viennent de faire une découverte majeure qui ouvre la voie à de nouveaux traitements possibles de la sclérose en plaques.
 
Ils ont découvert que les dommages aux axones, les prolongements des neurones qui conduisent l’influx nerveux, pouvaient être réversibles.
 
Les chercheurs sont donc parvenus à réparer les dommages sur des souris à des stades précoces de cette maladie qui peut affecter la vue, l’ouïe, la mémoire, l’équilibre et la mobilité.
 
Selon le Nature Science, dans les cas de sclérose en plaques, les axones des cellules nerveuses du cerveau et de la moelle épinière sont détruits.  
 
Rappelons que la semaine dernière, une équipe de l’Université McGill à Montréal avait identifié un gène spécifique qui exposait les enfants à plus de risques de développer la maladie.
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Un facteur de risque identifié pour la sclérose en plaques

Une équipe de chercheurs de l’Université McGill à Montréal a trouvé un facteur de risque génétique qui prédispose à la sclérose en plaques (SEP).
 
Ce gène particulier joue un rôle dans la réponse immunitaire et augmente donc les risques de développer la maladie chez certains enfants.
 
La SEP se manifeste surtout chez l’adulte, mais dans les dernières années, on note une augmentation des cas chez les enfants au pays.
 
Souvent, le premier épisode de démyélinisation (SAD) est isolé et unique. Ce phénomène est la destruction de la myéline, la gaine qui protège, isole et soutient les cellules nerveuses. Lorsqu’elle est détruite, la transmission des signaux au corps est interrompue. Chez 20 % des enfants, il s’agit de la première attaque de la maladie.
 
« Nous avons constaté que la fréquence du gène HLA-DRB1 est plus élevée chez les enfants qui recevaient par la suite un diagnostic de SEP, mais non chez les enfants ayant un seul épisode de SAD. Cela indique que ce gène est un facteur de risque dans la SEP infantile », indique le Dr Amit Bar-Or de l’Université McGill.
 
Statistiquement, pour un adulte sur 20 atteint de sclérose en plaques, on peut retracer un premier épisode survenu durant l’enfance.
 
Saviez-vous que le Canada a un des plus hauts taux de sclérose en plaques dans le monde? On diagnostique environ 1 000 nouveaux cas chaque année.
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Les dommages de la sclérose en plaques pourraient être réparés

Des chercheurs britanniques ont découvert qu’en activant des cellules souches dans le cerveau, il serait possible de réparer les dommages causés par la sclérose en plaques au système nerveux central.
 
Selon les travaux du professeur Robin Franklin et de son équipe, publiés dans le Nature Neuroscience, il serait possible d’inciter les cellules souches du cerveau à réparer les dommages causés sur la gaine myéline qui protège habituellement les nerfs du cerveau et la moelle épinière.
 
La sclérose en plaques endommage cette gaine, ce qui entraîne la paralysie. Cette découverte pourrait éventuellement mener à de nouvelles thérapies efficaces.
 
On croit pouvoir entamer des essais cliniques d’ici cinq ans et si tout se passe bien, un traitement pourrait être enfin proposé d’ici quinze ans.
 
Il s’agit donc d’un grand espoir pour les patients atteints de cette maladie dégénérative.
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Prendre du soleil réduit le risque de sclérose en plaques pour le bébé

Le risque pour un bébé d’être atteint de sclérose en plaques un jour serait diminué de manière significative lorsque sa mère s’expose aux rayons du soleil en début de grossesse.

Cette étude australienne parue dans le British Medical Journal a porté sur 2,5 millions de personnes. Celles-ci ont été évaluées d’après leur lieu et leur mois de naissance.

Les résultats ont été probants et des plus surprenants. En effet, il en est ressorti que les enfants conçus en été présentaient 30 % moins de risques d’avoir la sclérose en plaques que ceux conçus en hiver.

Or, nous savions déjà que cette maladie neurologique est causée par une carence en vitamine D. Comme cette dernière est présente dans l’ensoleillement, il semble logique que l’exposition de la mère au soleil puisse influer sur l’apparition de la sclérose en plaques.

Rappelons toutefois qu’une trop longue exposition au soleil est dangereuse, et ce, pour tout le monde.

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La méditation pour soulager la sclérose en plaques

Des chercheurs suisses ont évalué les effets de la méditation sur les personnes souffrant de sclérose en plaques.
 
150 patients ont participé à l’étude. Tous recevaient les soins médicaux habituels pour leur maladie, mais 76 d’entre eux ont suivi des séances de méditation pendant huit semaines.
 
Les résultats, publiés dans la revue Neurology, démontrent que les personnes ayant médité souffraient moins de dépression que les autres. De plus, leur perception de leur qualité de vie était plus positive. Même si les effets obtenus se dissipaient au fil des semaines, on a constaté le bénéfice de la méditation jusqu’à six mois après l’étude.
 
Toutefois, la méditation ne soulage pas les symptômes physiques qui sont demeurés les mêmes chez les deux groupes de participants.
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Un test sanguin pour dépister la sclérose en plaques

Des chercheurs israéliens mettent au point un simple test sanguin qui permettra de prédire si une personne aura la sclérose en plaques. La maladie pourrait ainsi être dépistée jusqu’à neuf ans avant l’apparition des premiers symptômes, rapporte le journal Neurology of Disease.
 
Jusqu’à présent, il n’existe aucun moyen de détecter la maladie avant que les premiers symptômes apparaissent. Puis, lorsque le diagnostic est posé, la maladie a souvent déjà progressé.
 
Si l’on parvient à prédire l’apparition de la maladie, les traitements pourront commencer beaucoup plus tôt. Il sera impossible de guérir, mais on pourra au moins ralentir la progression de la sclérose en plaques, qui affecte le cerveau et la moelle épinière des patients.
 
Les chercheurs ont identifié dans le sang des personnes des marqueurs chimiques qui peuvent indiquer si celles-ci développeront la maladie ou non.
 
Il faudra encore d’autres recherches et des essais cliniques pour confirmer l’efficacité du test sanguin, mais cela représente un grand espoir pour les malades.
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Le soleil durant la grossesse pour prévenir la sclérose en plaques chez l’enfant

Le quotidien du médecin nous apprend que selon des chercheurs australiens, les mères qui s’exposent au soleil durant leur grossesse diminuent les chances que leur enfant développe la sclérose en plaques en vieillissant.
 
Une trop faible exposition au soleil durant les premiers mois de grossesse augmente donc les risques de développer cette maladie dégénérative pour l’enfant.
 
Les chercheurs ont tenu compte de l’endroit et du mois de la naissance de 2,5 millions de personnes dans leur recherche. Ainsi, les enfants nés en mai ou juin ont plus de chances de souffrir de sclérose en plaques que ceux nés en novembre ou décembre, car leur mère n’a pas été très exposée au soleil durant les premiers mois de sa grossesse.
 
Le soleil fournit également de la vitamine D. Il a été démontré dans une récente étude britannique que les risques de diabète de type 1 pour l’enfant diminuaient si la mère avait assez de vitamine D, notamment en ayant recours à des suppléments.
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Rappel à l’ordre dans un traitement de la sclérose en plaques

En novembre dernier, le Dr Paulo Zamboni affirmait avoir trouvé un moyen de guérir, ou du moins d’améliorer, le sort des personnes qui vivaient avec la sclérose en plaques.
 
Ce médecin italien disait que cette maladie, jusqu’ici considérée comme neurologique et auto-immune, était plutôt due à un rétrécissement de certaines veines du cerveau et que cela pouvait être traité par une simple opération.
 
Devant l’enthousiasme suscité par ses déclarations, le Dr Zamboni a dû rappeler tout le monde à l’ordre devant les membres de l’Académie américaine de neurologie qui étaient en rencontre annuelle à Toronto. Toutes les expériences sur l’insuffisance veineuse céphalorachidienne et le traitement qu’il a créé ont besoin de plus de supervision et rien n’a encore été prouvé pour leur efficacité et leur sécurité. Selon lui, aucune personne ne devrait se soumettre à une telle opération en ce moment.
 
La technique, qui consiste à débloquer les veines du cou comme on le fait avec les artères cardiaques, commençait à être offerte par des cliniques polonaises. Le Dr Zamboni rappelle toutefois que tout cela nécessite plus d’études avant d’être pratiqué en toute sécurité sur les humains.
 
Au Canada, on estime que 1 000 nouveaux cas de sclérose en plaques sont diagnostiqués chaque année.
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L’exercice physique contre la sclérose en plaques

L’exercice physique aiderait à préserver le cerveau des personnes souffrant de sclérose en plaques, selon des chercheurs des universités de l’Illinois et du Massachusetts.
 
Ils ont constaté que les personnes atteintes de cette maladie qui s’adonnaient au conditionnement physique et à l’aérobie avaient obtenu de meilleurs résultats à des tests de capacités cognitives, comparativement aux personnes malades ne faisant aucune activité physique.
 
« Nous avons remarqué que leconditionnement physiqueet l’aérobie avaient un effet protecteur sur les parties du cerveau les plus affectées par la sclérose en plaques. Les patients qui pratiquent le conditionnement physique ont des lésions plus petites que les patients qui ne font pas d’exercices », explique l’auteure principale de cette étude, Ruchika Shautya Prakash.
 
De plus, on a noté que la partie du cerveau qui était endommagée par la maladie était beaucoup moins détériorée chez les personnes actives. Celles qui pratiquent de l’exercice physique de façon régulière ont également plus de matière grise au cerveau.