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La sclérose en plaques pourrait être traitée?

Après une importante étude clinique, il semble que l’on ait découvert un nouveau traitement réellement efficace contre la sclérose en plaques, selon le New England Journal of Medicine. Il s’agit d’un premier traitement expérimental nommé Cladribine, administré par voie orale.

L’étude a été réalisée sur 1 300 personnes qui ont été suivies pendant deux ans, en plus d’avoir eu un examen par IRM (imagerie par résonnance magnétique).

Le médicament a aussi l’avantage de ne pas provoquer d’effets secondaires. Il doit être pris pendant huit à dix jours par année, ce qui est beaucoup plus simple que les thérapies utilisées jusqu’à ce jour.

Par contre, on ignore s’il y aura des effets secondaires à long terme avec la Cladribine. Elle demeure toutefois un espoir majeur dans le combat contre cette maladie grave qui peut affecter presque toutes les fonctions biologiques, comme la maîtrise des mouvements, la perception sensorielle et la mémoire.

Parmi les participants à l’étude, ceux ayant pris la Cladribine ont vu leur taux de rechute baisser de 55 % et l’aggravation de leur état réduire de 30 %. Par contre, on doit encore évaluer les effets à long terme. La Cladribine neutralise le système immunitaire pour l’empêcher de s’attaquer davantage au système nerveux central.

Pour le moment, les autorités américaines ont refusé de donner leur accord pour la mise en marché du médicament, mais des discussions sont en cours.

On estime qu’une personne sur mille est atteinte de cette maladie qui survient surtout entre 20 et 40 ans.

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La sclérose en plaques guérie par la chirurgie?

Un chercheur italien de l’Université de Ferrare vient de remettre en question toute la compréhension de la sclérose en plaques.

Jusqu’ici considérée comme une maladie neurologique et auto-immune, il s’agirait plutôt d’une maladie vasculaire qui peut être traitée par une simple chirurgie, affirme le Dr Paulo Zamboni.

Selon le chercheur, il s’agit d’une perturbation au niveau de la circulation sanguine. Le système veineux n’arriverait pas à drainer correctement le sang dans le système nerveux central.

En suivant 65 patients atteints de la maladie, le Dr Zamboni a constaté que 90 % des cas avaient des veines difformes ou bloquées. Il a alors pratiqué une angioplastie chez certaines personnes. Les résultats sont surprenants : deux ans après l’intervention, 73 % des personnes opérées n’ont plus aucun symptôme de la maladie.

On rappelle qu’il ne s’agit que de résultats préliminaires et que les personnes atteintes doivent continuer leur médication.

La Société canadienne de la sclérose en plaques invite maintenant les scientifiques à demander des subventions afin de pousser les recherches dans cette nouvelle voie.

Au Canada, 1 000 nouveaux cas de sclérose en plaques sont diagnostiqués chaque année.

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La sclérose en plaques guette les adolescentes

Les adolescentes obèses ont deux fois plus de risques de développer la sclérose en plaques à l’âge adulte que celles ayant un poids normal, selon une étude américaine publiée dans le magazine Neurology.

Par contre, on a noté que le poids durant l’enfance ou à l’âge adulte n’influençait pas l’apparition de cette pathologie.

La sclérose en plaques est une maladie inflammatoire du système nerveux. Elle peut nuire au contrôle des mouvements, affecter la perception des sensations et toucher aussi la mémoire dans certains cas.

La présente étude, qui s’est déroulée sur quarante ans, a analysé le cas de 238 000 femmes. On a finalement diagnostiqué 593 femmes souffrant de sclérose en plaques.  

Pour juger le niveau d’obésité, les chercheurs se sont appuyés sur l’indice de masse corporelle (IMC) des participantes à l’âge de 18 ans. Celles qui étaient jugées obèses, avec un IMC égal ou supérieur à 30, avaient plus de risques de souffrir de sclérose en plaques. Les personnes non obèses, mais en surpoids, voyaient également leur chance de développer la maladie augmenter, comparativement aux personnes de poids dit normal.

Auparavant, d’autres études avaient établi un lien entre le faible taux de sclérose en plaques et la présence de vitamine D. La prochaine étude portera sur le cas des hommes et cette pathologie.

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Espoir pour traiter la sclérose en plaques

Le Dr Jacques Galipeau, de l’Institut Lady Davis et de la Faculté de médecine de McGill, et son équipe ont réussi à éradiquer la sclérose en plaques chez des souris atteintes de la maladie auto-immune.

Les chercheurs ont mis au point un traitement appelé GIFT15, qui consiste en la fusion de deux protéines, la GSM-CSF et l’interleukine 1.
 
Ainsi, la GIFT15 transforme les cellules B, un type de lymphocytes B intervenant dans la réaction immunitaire. « Le GIFT15 peut prendre vos cellules B
normales et les transformer – à la manière de Superman ou du Docteur Jekyll et de Mister Hyde – en cellules B régulatrices superpuissantes », a vulgarisé le Dr Galipeau.
 
Il faut toutefois intervenir aux premiers stades de la maladie neurodégénérative. Par ailleurs, le traitement ne comporte pas d’effet secondaire important.
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Le tabagisme et la sclérose en plaques

Une recherche menée auprès de 1 465 patients souffrant de la maladie dégénérative a démontré que le tabagisme faisait accélérer la progression et l’ampleur des symptômes de la sclérose en plaques.

Le Dr Brian C. Healy et ses collègues de la faculté de médecine de l’Université Harvard ont observé pendant leurs travaux que la sclérose en plaques passait d’un stade intermittent à une progression moyenne chez 20 sujets sur 154 fumeurs, comparativement à 32 sur 500 non-fumeurs.

Cette recherche, dont les résultats sont publiés dans Archives of Neurology, soutient donc l’hypothèse qui veut que la cigarette soit néfaste chez les patients atteints de la maladie. « Bien que d’autres études en la matière doivent être menées, nos résultats démontrent que les patients aux prises avec la sclérose en plaques qui cessent de fumer réduisent non seulement les maladies liées au tabagisme, mais la progression de la sclérose en plaques », ont conclu les auteurs.

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Le bon cholestérol, un anti-inflammatoire

Les données préliminaires d’une étude de l’Académie américaine de neurologie révèlent qu’un haut taux de HDL, le bon cholestérol, protègerait contre les handicaps liés à la sclérose en plaques.

Selon l’étude, les patients présentant un handicap avaient un faible taux de HDL.

Le HDL aurait des propriétés anti-inflammatoires qui seraient également bénéfiques contre les maladies inflammatoires chroniques.

L’étude suggère aux patients de faire vérifier leur taux de HDL et, s’il est faible, de revoir leurs habitudes alimentaires et d’en parler avec leur médecin.

Certains aliments, comme l’huile de poisson, augmentent le bon cholestérol.

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Moins de cancer chez les cas de sclérose en plaques

Des chercheurs suédois de l’Institut Karolinska croient que les changements apportés aux habitudes de vie des personnes souffrant de sclérose en plaques les protègent contre le cancer.

En analysant les dossiers médicaux d’environ 20 000 sujets, les scientifiques ont observé que le risque de cancer était 10 % moins élevé chez les patients aux prises avec la maladie dégénérative.

Selon l’un des auteurs, le Dr Shahram Bahmanyar, ce constat est particulièrement vrai chez les femmes.

Il y a toutefois un bémol à ces résultats et il s’agit du risque de cancer du cerveau, qui peut être plus élevé dans les cas de sclérose en plaques. « Cette hausse peut s’expliquer par l’inflammation dans le cerveau », a expliqué M. Bahmanyar.

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Les effets d’une carence en vitamine D

Une recherche, publiée dans le journal Public Library of Science Genetics, nous apprend que l’incidence de sclérose en plaques (SP) augmente lorsque les enfants ont souffert d’une carence en vitamine D.

Les chercheurs de l’Université d’Oxford et de l’Université de la Colombie-Britannique ont observé des variations génétiques du gène associé à la maladie dégénérative, le DRB1*1501. Une personne sur 100 qui hérite de deux copies de ce gène (un par parent) développe plus tard la SP.

Les analyses démontrent qu’en cas de carence en vitamine-soleil, ce fameux gène fonctionne mal, ce qui risque d’augmenter l’incidence de sclérose en plaques.

Plusieurs études sur la maladie faisaient état qu’elle touchait moins de gens dans les pays ensoleillés.

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Un médicament contre la sclérose en plaques

De récents travaux, menés par des chercheurs de l’Université de Cambridge en Angleterre, démontrent qu’un médicament utilisé au départ pour traiter la leucémie, l’alemtuzumab, contribue grandement à maîtriser les effets débilitants de la sclérose en plaques.

Lors des essais cliniques, le traitement a réduit le nombre d’attaques chez les patients. De plus, l’alemtuzumab a aidé à récupérer des fonctions perdues.

Pour l’auteur principal, le Dr Alasdair Coles, le traitement contribue même à réparer le tissu cérébral qui a été endommagé par la maladie dégénérative. Il explique : « Nous sommes en présence d’un médicament qui, s’il est administré suffisamment tôt, pourrait efficacement stopper l’avancée de la maladie et également rétablir des fonctions perdues en favorisant la reconstitution du tissu cérébral endommagé. »

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Du soleil pour contrer la sclérose en plaques

Une équipe de scientifiques de l’Université de Toronto a conclu qu’un faible taux de vitamine D dans l’organisme, causé par un manque de soleil, augmenterait les chances de souffrir une fois adulte de sclérose en plaques.

« On ne peut affirmer qu’une déficience en vitamine D provoque l’apparition de la sclérose en plaques. Il ne s’agit pas d’une relation de cause à effet. Pour l’instant, nous n’avons qu’observé une association entre la présence de la maladie et des taux très bas de vitamines D », a souligné l’auteure principale de cette recherche, la Dre Heather Hanwell.

Cette dernière a observé qu’un faible niveau de vitamine D est un facteur commun chez les jeunes participants à son étude, chez qui on a détecté des dommages au système nerveux central.

Au pays, 55 000 Canadiens sont frappés par cette maladie dégénérative.