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Les bienfaits de l’adaptabilité chez les jeunes

Dans une société comportant un haut taux de décrochage comme la nôtre, cet article est fort intéressant. Les jeunes facilement adaptables seraient plus susceptibles de mieux participer en classe, d’aimer l’école davantage et d’avoir une meilleure estime de soi.

C’est ce que suggère une première étude du genre. À la suite de l’observation de 969 élèves australiens du secondaire provenant de neuf écoles différentes, les chercheurs de la Faculté de l’éducation et du travail social à l’Université de Sydney ont constaté combien la capacité de s’adapter à des situations et des conditions nouvelles et changeantes est essentielle pour leur bien-être.

L’auteur principal de l’étude, le professeur Andrew Martin, indique que les résultats, publiés dans le Journal of Educational Psychology, prouvent que la capacité à faire face à un monde en perpétuel changement est une aptitude essentielle pour les jeunes de demain.

« En identifiant les composantes de l’adaptabilité et de ses effets, nous sommes dans une bonne position pour aider les jeunes à faire face aux aléas de la vie. On peut leur enseigner à voir les choses différemment, comment modifier leur comportement et ajuster leurs émotions. Lorsque nous les aidons sur ce plan, nous développons leur adaptabilité, ainsi que leur futur », conclut le Pr Martin.

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Il fait bon d’être une maman au Canada

C’est la Norvège qui remporte les grands honneurs, alors que le Niger se retrouve au bas de l’échelle, à la 165e position. Quant à la France, elle détient la 14e place, et les États-Unis arrivent au 25e rang.

Depuis 13 ans, l’organisme Save the Children se fie sur divers facteurs pour comparer les pays et voir lesquels sont plus ou moins en mesure de respecter la qualité de vie et les droits des mères et des enfants.

Ainsi, la santé des femmes, leur niveau d’éducation, leur statut économique, la santé et la nutrition infantiles sont quelques-uns des facteurs pris en considération pour établir le classement.

Que le Canada soit désigné 19e meilleur pays pour être mère cette année, gagnant une place de plus que l’an dernier, s’expliquerait notamment par le fait que la représentation féminine est plus importante au Parlement fédéral et que le congé de paternité est mieux reconnu au sein du congé parental, relate La Presse Canadienne.

Pour gravir encore des échelons, le Canada devrait s’améliorer sur les points de l’éducation des femmes, de la réussite économique féminine et des indemnités de maternité, avance Save the Children.

Derrière la Norvège, l’Islande, la Suède et la Nouvelle-Zélande notamment, le Canada brille loin devant l’Afghanistan, classé à l’avant-dernier rang, et le Niger, qui doit sa dernière position notamment à la crise alimentaire qui met en péril la vie d’un million d’enfants et qui est responsable d’au moins 20 % de la mortalité maternelle.

Ce rapport est publié quelques jours avant le sommet du G8 qui se tiendra les 18 et 19 mai à Camp David, aux États-Unis.

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Don d’ovocytes : avoir un bébé asiatique coûte plus cher

Habituellement, chez nos voisins du sud, les couples qui ne peuvent pas avoir d’enfants naturellement et qui ont recours à la fécondation in vitro paient environ 6000 dollars pour avoir droit à un don d’ovocytes.
 
Toutefois, pour avoir accès aux ovocytes d’une femme asiatique, il semblerait qu’il faut tripler la mise et investir de 10 000 à 20 000 dollars pour rémunérer celle qui fera un don, écrit le Los Angeles Times.
 
D’où vient cet engouement pour les ovocytes asiatiques? Bien que les gens de l’Orient soient réputés pour leur grande intelligence, mais aussi pour leurs critères de beauté et ethnicité appréciés, ces éléments ne devraient « normalement » pas entrer en compte pour fixer le prix de l’ovocyte, mais les pratiques sont bien éloignées de ces principes, indique l’American Society for Reproductive Medicine.
 
Compte tenu de l’offre et la demande et du fait que les ovocytes asiatiques sont rares aux États-Unis, car les femmes asiatiques sont plus diplômées et mieux payées que la moyenne, donc moins susceptibles de chercher à vendre leurs ovocytes, le prix du don d’ovocytes est beaucoup plus cher.
 
L’article a été écrit en réponse au nombre croissant de couples asiatiques qui viennent aux États-Unis en 2012 dans le but d’avoir un enfant de leur race, dans le cadre de l’année du Dragon, considérée comme la plus chanceuse.
 
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Une éducation intensive et précoce donne des adultes mieux accomplis

Le projet Abecedarian a été une étude de l’Université de la Caroline du Nord à Chapel Hill qui a duré 30 ans.

De la naissance à l’âge adulte, un groupe de participants a été examiné par des scientifiques qui se sont penchés sur les avantages potentiels que pouvait avoir l’éducation pendant la petite enfance pour les enfants de familles à faible revenu qui étaient à risque de retards de développement ou d’échec scolaire. Ce processus a généré un ensemble complet et rare de données longitudinales.

De la naissance jusqu’à leur entrée à la maternelle, les participants ont fréquenté à temps plein une garderie éducative qui visait à soutenir le développement du langage et le développement cognitif, social et affectif.

Selon la dernière étude, les participants du projet Abecedarian avaient beaucoup plus d’années de scolarité que leurs pairs qui faisaient partie d’un groupe de contrôle. Ils étaient aussi quatre fois plus susceptibles d’obtenir des diplômes collégiaux ou universitaires que les autres.

Les participants étaient également plus nombreux à travailler à temps plein (75 % contre 53 %) avaient moins recours à l’assistance publique.

En plus d’avoir majoritairement un revenu plus élevé, ils ont également montré une tendance à retarder la parentalité par près de deux ans, comparativement au groupe témoin.

Les résultats de l’étude ont été publiés en ligne dans la revue Psychology Developmental.

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Plus de scolarité pourrait élever le QI

Le temps passé à l’école aurait un lien avec le QI, selon des chercheurs norvégiens.

Des études antérieures n’ont cependant pas exclu la possibilité que les personnes ayant un QI plus élevé soient plus susceptibles de suivre davantage de cours, notent les chercheurs.

Maintenant, « il y a des preuves suffisantes pour appuyer l’idée que l’école nous fait plus “intelligents” en quelque sorte », a notamment déclaré l’auteur de l’étude dont les résultats ont été publiés dans l’édition en ligne de la National Academy of Sciences.

Le QI ou quotient intellectuel est une mesure largement acceptée de l’intelligence. Le QI provient de plusieurs tests standardisés.

En 1955, la Norvège a prolongé la scolarité obligatoire au collège à deux ans. En comparant les scores de QI avant et après la réforme, les chercheurs ont noté une augmentation de QI significative, même après une année supplémentaire d’école.

« Les résultats de cette étude sont problématiques pour les psychologues et les éducateurs qui pensent que le QI est génétique, stable et non modifiable », a déclaré un des chercheurs.

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Des points très positifs quant à la scolarité des éducatrices

Les résultats provenant de la thèse de doctorat de Suzanne Manningham, parus récemment dans Forum, favorisent la formation des éducatrices.

Trois études ont été réalisées lors de cette thèse qui portait sur la qualité de l’environnement éducatif dans les services de garde à la petite enfance au Québec.

Ainsi, il y a un lien direct entre la qualité d’un milieu de garde et la formation collégiale ou universitaire.

Les éducatrices ayant acquis plus de connaissances ont tendance à offrir des activités éducatives dont le contenu est mieux adapté aux jeunes enfants.

C’est la première fois qu’une distinction est ainsi faite entre les services de garde en milieu familial et les centres de la petite enfance (CPE).

Pour arriver à ces résultats, madame Manningham a évalué les compétences de 1 211 éducatrices, pour ensuite les comparer et vérifier les associations entre ces variables.

Cette thèse a été dirigée par deux professeures, soit Sylvana Côté (Université de Montréal) et Christa Japel (UQÀM).

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Le diabète de type 2 en lien avec le revenu et la scolarité chez la femme

Il semblerait que le revenu et la scolarité ont un lien direct avec le développement du diabète de type 2 pour la femme.
 
Ces deux facteurs auraient même une plus grande influence que l’obésité ou l’origine ethnique qui ont pourtant été reconnues par le passé comme des facteurs de risques importants.
 
Selon l’Enquête nationale sur la santé de la population de Statistique Canada, qui a étudié 17 000 personnes entre 1994 et 1995, les femmes qui ont un surplus de poids, mais qui vivent dans un milieu aisé et ont une scolarité plus élevée ont plus de chances de ne jamais développer la maladie que les femmes moins éduquées vivant dans un milieu pauvre.
 
Par contre, chez les hommes, ces facteurs ne semblent pas jouer de rôle décisif, car dans leur cas, dès qu’ils sont obèses, fument, consomment de l’alcool et sont sédentaires, la maladie les guette à tout moment.