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Sean Farrell fait une belle déclaration suite à son premier but en carrière dans la LNH

Les Panthers de la Floride étaient les visiteurs ce soir au Centre Bell pour affronter le Canadien de Montréal.

La troupe d’Aleksander Barkov s’amenait dans la belle province après avoir remporté un important match face aux Maple Leafs à Toronto hier. 

Chaque victoire est extrêmement importante pour la formation floridienne, qui est dans une chaude lutte pour une place en séries éliminatoires avec les Penguins de Pittsburgh et les Islanders de New York. 

Nous avons assisté à un match plutôt sans couleur ce soir alors que le Tricolore n’a jamais semblé réellement dans le coup, sauf peut-être pendant un petit moment en fin de rencontre. 

Le plus beau moment de la soirée est assurément le premier but en carrière dans la LNH de Sean Farrell

À sa rencontre avec les journalistes, il semblait sur un nuage et il a fait quelques commentaires intéressants. 

« Une sorte de jeu bizarre ! Je l’ai vu entrer lentement et les gars ont commencé à célébrer ! Alors oui, un moment vraiment cool, et quelque chose dont je me souviendrai pour le reste de ma vie. »

Sean Farrell 

« Je pense que Gally et Jakey l’ont probablement vu avant moi, alors je réagissais juste en fonction d’eux ! C’était cool de le partager avec ces gars-là. »

Sean Farrell

Voyez les publications de Priyanta Emrith plus bas : 

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Sean Farrell marque son premier but en carrière dans la LNH à sa 1re présence au Centre Bell

Les Panthers de la Floride sont les visiteurs ce soir au Centre Bell pour affronter le Canadien de Montréal. 

Sean Farrell
vient de marquer son premier but dans la LNH, à sa première présence sur la patinoire du Centre Bell ! 
 
Voyez son but dans les vidéos plus bas : 

Tout juste avant la rencontre, nous avons appris une lourde perte alors que David Savard ne sera pas en uniforme. 

Le vétéran souffre malheureusement d’une blessure. 

Les réactions sont nombreuses chez les fans du Tricolore depuis le but de Sean Farrell.

Voyez quelques commentaires plus bas :

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Martin St. Louis a tenté une expérience très intéressante durant le match d’hier

Le Canadien recevait la visite des Panthers de la Floride hier soir au Centre Bell.

Une fois de plus, le Tricolore s’est incliné face à ses rivaux, se faisant ainsi balayer la série entre les deux formations cette saison. En fait, les Panthers n’ont fait qu’une bouchée du CH dans chacune des rencontres.

Durant le match, on a cependant vu l’entraîneur-chef Martin St. Louis tenter une expérience pour le moins intéressante, alors qu’à partir de la fin de la deuxième période, il a décidé de placer le jeune attaquant Sean Farrell au sein du premier trio, en compagnie du capitaine Nick Suzuki et de Mike Hoffman.

L’expérience s’est d’ailleurs poursuivie jusqu’à la fin de la rencontre.

S’il semblait irrité et complètement en désaccord à l’idée d’insérer Farrell dans l’alignement mardi dernier, il semblait hier avoir aimé ce qu’il a vu et vouloir lui donner toutes les chances de se faire valoir, lui qui a même eu du temps de jeu en avantage numérique.

Au total, le jeune attaquant a passé près de 15 minutes sur la patinoire, soit deux minutes de plus de temps de jeu qu’à son premier match mardi.

Rappelons qu’à sa première présence sur la patinoire et à son premier tir au but il a marqué son premier but en carrière dans la LNH pour ouvrir la marque en première période.

Il sera très intéressant de voir où il se situera dans l’alignement pour le match de demain, face aux Hurricanes de la Caroline.

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Un expert en espoirs donne un potentiel réaliste à Sean Farrell

Cette semaine, Martin Lemay s’est entretenu avec l’expert en espoirs Simon Boisvert sur les ondes de BPM Sports pour en apprendre davantage sur Sean Farrell.

Boisvert était celui qui avait recruté l’espoir du Canadien lorsqu’il était dépisteur pour les Foreurs de Val-d’Or. Malgré l’avoir repêché, Farrell avait opté pour une carrière dans la NCAA plutôt que la LHJMQ. Dommage, puisque l’expert est toujours bien impressionné par l’attaquant américain :

« C’est un joueur très évasif avec une grande intelligence et un excellent passeur »

Simon Boisvert

Maintenant que la recrue a déjà marqué son premier but à seulement son 2e match dans la LNH, le dépisteur voit un plafond assez positif pour le numéro 57 :

« On m’a demandé c’est qui l’espoir avec le plus de talent brut chez le Canadien, j’ai dit Sean Farrell. Si tu me dis que Sean Farrell va faire 60 points sur un 2e trio, je ne serais pas surpris! »

Simon Boisvert

Boisvert croit également que Farrell pourrait se tailler une place au sein de l’alignement du Canadien pour l’an prochain puisqu’il surpasserait probablement une cadence offensive d’un point par match à Laval, selon lui.

Le recruteur demeure cependant réaliste, expliquant que le gabarit de l’ailier gauche jouera un rôle important dans son développement : s’il ne devient pas un attaquant de 2e trio, il devra prouver qu’il peut être utile au sein d’un 3e.

Écoutez l’entrevue complète ci-dessous.

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Dans les coulisses

Signature de Sean Farrell : Jesse Ylönen vit sur du temps emprunté

Le Canadien avait un entraînement optionnel ce dimanche, à la veille d’un court voyage à l’étranger.

Au total, 10 joueurs et les deux gardiens ont patiné ce matin.

Fait intéressant, Martin St-Louis n’a pas participé à l’entraînement, chose assez rare pour l’entraîneur.

Le Tricolore affrontera les Sabres à Buffalo ce lundi, avant de prendre le chemin vers Philadelphie, où ils croiseront le fer avec les Flyers.

Après l’entraînement de ses coéquipiers, Joel Armia a enfilé ses patins.

On a appris dernièrement que le jeune Sean Farrell, qui sort tout juste des rangs universitaires américains, a signé son contrat d’entrée avec la Sainte-Flanelle.

Il rejoindra le club lors de son voyage à Buffalo et à Philadelphie, mais ne devrait pas jouer lors du premier match à Buffalo. On se rappelle que Martin St-Louis avait préféré laisser Jordan Harris de côté pour le premier match après qu’il ait signé son contrat d’entrée.

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Maintenant que Farrell va rejoindre l’équipe, cela veut maintenant dire que le Tricolore possède 14 attaquants en haut et il serait surprenant qu’il n’y ait aucune rétrogradation.

Garder 14 attaquants serait plutôt inutile dans les circonstances.

Parmis tous ces attaquants, le choix logique pour renvoyer à Laval serait Jesse Ylönen, car il ne devra pas passer par le ballottage et serait aussi éligible à participer aux séries avec le Rocket de Laval. Après tout, RHP ne mérite pas d’aller en bas dès maintenant.

Rem Pitlick, quant à lui, devra passer par le ballottage puisque ça fait déjà un bon moment qu’il joue avec le grand club.

L’arrivée de Sean Farrell avec le CH ferait donc d’Ylönen le choix logique pour renvoyer dans les mineures.

Le numéro 56 du Tricolore est en feu par les temps qui courent. À ses 5 derniers matchs, il a inscrit pas moins de 4 buts, en plus d’avoir récolté une passe.

Même si plusieurs partisans seraient déçus de voir partir le jeune ailier finlandais, il faut dire que j’ai très hâte de voir le jeune Farrell en action.

Le média Habs Fan TV a soulevé une question intéressante concernant la situation de Farrell et de Jayden Struble.

Il demandait pourquoi Farrell a signé cette année, plutôt que de signer un essai professionnel, comme l’a fait Struble récemment, pour jouer avec le Rocket et ainsi participer à la course aux séries.

La réponse est bien simple. Premièrement, ça va simplement brûler une année de contrat et le Tricolore le juge prêt à jouer dans l’show.

De plus, si le CH avait décidé de ne pas le faire jouer dans la Ligue nationale dès cette année, Farrell aurait pu devenir libre comme l’air le 15 août.

Farrell aurait donc pu décider, à ce moment, de signer avec une autre équipe et le Canadien aurait perdu ses services pour absolument rien.

En gros, le CH trouve que Farrell méritait de jouer en haut, qu’il était prêt, et ça va brûler une année de contrat, tout cela, dans l’optique de ne pas le perdre inutilement s’il atteint l’autonomie complète.

Et c’est sûrement Ylönen, à court terme, qui va payer.

En rafale

– Atteindra-t-il la marque établie par Patrik Elias?

– Ça, c’est quelqu’un avec de la volonté.

– Beau geste de la part du jeune gardien des Flyers.

– Le premier pot n’était pas assez fort pour Ryan Reaves. Il semble que le dur à cuire a trouvé son homme.

– Un lanceur étoile serait disponible sur le marché des agents libres cet hiver.

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Sean Farrell croit que son style de jeu est fait pour Martin St-Louis

Sean Farrell attire beaucoup de regards vers lui depuis qu’il a été repêché par le Canadien de Montréal durant l’été 2020. Un autre petit attaquant talentueux qui a glissé au repêchage à cause de son gabarit.

Du haut de ses 5 pieds et 9 pouces, Farrell a glissé jusqu’en quatrième ronde lors de l’encan. Il avait connu une bonne première saison avec le Steel de Chicago dans la USHL avant de se faire choisir par le CH, avec 56 points en 44 matchs.

Ça c’est un an avant qu’il connaisse une campagne de feu, où il a amassé pas moins de 101 points en 53 rencontres, lors de la saison 2020-2021 avec la même équipe.

L’an dernier, le petit attaquant originaire d’Hopkinton au Massachusetts a très bien fait à sa première année universitaire. Portant les couleurs de l’université Harvard, il a maintenu une moyenne de points par match supérieur à 1.

Des petits attaquants talentueux dans son genre, il semble y en avoir de plus en plus au travers la ligue et on dirait que c’est de plus en plus populaire.

On pense, évidemment, en premier à notre numéro 22 préféré, Cole Caufield.

Sa comparaison la plus proche? Alex DeBrincat qui a été choisi au deuxième tour et a déjà deux saisons de plus de 40 buts.

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Depuis l’arrivée de Martin St-Louis à la barre de la Sainte-Flanelle, le style de jeu auparavant réserviste et défensif semble avoir pris le bord.

En effet, le nouvel entraîneur-chef du Tricolore semble avoir une mentalité penchée sur la vitesse, le talent et la possession de rondelle.

Et c’est là que Sean Farrell rentre en compte. En entrevue avec Marco D’Amico de Montreal Hockey News, le jeune de 20 ans nous a éclairé sur plusieurs choses, dont les aspects qu’il a améliorés cet été, ce qu’il veut accomplir à Harvard cette année, et bien plus.

Je vous invite à aller regarder cette entrevue, on en apprend davantage sur l’espoir du CH.

Il a très hâte de pouvoir jouer sous les ordres de Martin St-Louis, lui qui croit vraiment être un bon fit pour le style de jeu qu’emploie MSL.

« Je crois qu’ils mettent l’accent sur la rapidité et sur la possession de la rondelle. C’est quelque chose que j’ai toujours excellé et j’ai connu du succès dans des systèmes similaires. » – Sean Farrell

Le petit attaquant à caractère offensif risque de plaire beaucoup à St-Louis, lorsque Farrell finira son parcours universitaire.

Questionné sur la meilleure comparaison possible d’un joueur de la LNH, il n’a pas hésité à donner le nom de Clayton Keller.

« Les gens ne le voient pas souvent jouer puisqu’il est en Arizona, mais il est un excellent fabricant de jeu. C’est le type de joueur que j’admire et j’essaie de baser mon style sur le sien. » – Sean Farrell

Le problème, c’est que mis à part Cole Caufield dans le grand club, il n’y a pas vraiment de franc-tireur pur.

Je crois qu’on peut enlever le nom de Mike Hoffman et d’Evgenii Dadonov, car je serais très surpris s’ils restent avec le CH après cette année-ci.

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Joshua Roy a tout de même récolté 51 buts la saison dernière dans la LHJMQ, mais il demeure un pass-first player.

Farrell a tout de même les habiletés pour la mettre dedans, mais ce ne sera pas un buteur élite dans la grande ligue.

D’Amico a aussi demandé à son invité de lui dire sur quoi il a travaillé cet été pour améliorer son jeu.

« Je crois que la plus grande chose a été de devenir plus fort et de travailler sur mon jeu sur le long des rampes. J’ai compris rapidement au championnat mondial et aux Olympiques que c’était très important. » – Sean Farrell

Plutôt mature pour un jeu de 20 ans qui veut améliorer son jeu physique, même s’il n’a pas le gabarit nécessaire.

L’attaquant originaire de la région de Boston aime bien ce que la nouvelle direction fait avec le grand club. Il n’a que d’admirations pour Kent Hughes et Jeff Gorton.

On sait aussi comment Hughes aime bien la région de Boston.

Farrell s’assure de vouloir tomber dans les bonnes cordes du nouveau directeur général du Tricolore.

« Tout ce qu’ils ont fait depuis leur arrivée est incroyable. Je l’ai vu de mes propres yeux au camp avec la façon dont tout le monde nous accueillait. » – Sean Farrell

Lors de son passage à Montréal pour le camp de développement du Canadien, il a été impressionné par ce qu’il a pu voir de la ville. Il a bien hâte d’y retourner pour découvrir plus en profondeur la métropole québécoise.

Il a d’ailleurs mentionné ne pas avoir essayé de poutine encore.

J’espère que ce sera dans ses priorités lorsqu’il va revenir au Québec, car c’est un must.

– Ils sont simplement trop forts.

– Quel exploit!

– Dur coup pour les Blackhawks.

– Ça ne va pas bien pour le Russe.

– On peut dire que cette acquisition aura été bénéfique.

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Top 12 des espoirs du CH | 8e position : Le brillant Sean Farrell

Lors du texte d’introduction à notre décompte 2022 des espoirs les plus importants du Tricolore, nous avions bêtement omis deux joueurs qui auraient certainement mérité de se retrouver dans les nombreuses mentions honorables : Emil Heineman et Ty Smilanic. On va mettre ça sur le compte des « distractions estivales » (aussi appelés les satanées rénos) et sur l’écriture compulsive durant de longs trajets en voiture dans le siège du passager!

Cela dit, acquis tous deux par Kent Hughes dans le cadre d’échanges importants impliquant aussi des choix de premières rondes en retour de Toffoli et Chariot, Heineman et Smilanic présentent des profils TRÈS semblables, si bien qu’ils seront probablement en compétition pour les mêmes postes à Montréal.

On verra bien si ces fougueux ailiers gauches enfileront un jour l’uniforme bleu-blanc-rouge, mais comme plusieurs autres « mentions honorables », ils semblent tous deux avoir les qualités requises, dont la rapidité, l’intensité et le tir, pour aspirer à la LNH de façon très réaliste sur un bottom 6.

Fin de préambule et de mea culpa!

Notre article du jour traitera d’un joueur qui fait quand même jaser un peu plus que Heineman et Smilanic dans les chaumières : Sean Farrell.

Récemment, l’Américain a d’ailleurs été classé quatrième dans une très, très courte liste d’espoirs concoctée par son homographe… Sean Farrell (!), un correspondant pour NHL.com, au quatrième rang, ce qui est certainement de nature à en exciter plus d’un.

Or, contrairement à notre top 12 des espoirs les plus importants de l’organisation, le top 5 de NHL.com, n’inclut pas les jeunots avec un peu plus de millage dans LNH comme Caufield et Dach. Dans cette perspective, l’idée de placer Farrell, au quatrième rang derrière Slafkovsky, Guhle et Barron, n’est donc pas déraisonnable.

Ça peut même se défendre très bien.

Mais en plaçant Jordan Harris au 5e échelon – il est 11e chez nous – en affirmant que Harris a joué au dernier Championnat mondial senior pour le compte des USA, Sean Farrell, le correspondant de NHL.com, se discrédite pas mal en tant qu’évaluateur d’espoirs, car Jordan Harris n’a malheureusement pas joué un seul match au Championnat mondial cette année

Aouch!

On peut alors sérieusement se demander combien d’heures il a investi dans l’élaboration de sa liste et à visionner les espoirs…

Fin de la parenthèse!

Allons-y donc de notre propre évaluation de Sean Farrell!

Sean Farrell | Dernier classement : mention honorable
Potentiel : 32.5 / 40
Assurance : 14 / 20
Valeur d’usage : 23.5 / 40
Valeur d’échange : 6.5 / 40

Total : 74.5 / 100

Potentiel
On doit avouer avoir été plutôt sceptique lorsque plusieurs s’enflammaient par rapport aux exploits de Farrell avec le Steel de Chicago dans la USHL. Farrell, qui aurait dû jouer sa première saison à Harvard cette année-là, avait 19 ans et domina outrageusement la ligue avec ses 101 points en 53 parties. Il sera élu joueur par excellence du circuit en plus de contribuer grandement à la victoire de la Clark Cup par le Steel.

On pense qu’il faut encore relativiser les records et les exploits de Farrell avant son arrivée à Harvard l’an dernier, mais on admettra qu’il a très bien réussi sa transition au niveau universitaire. Harvard n’est peut-être pas dans la division la plus forte, et, à 20 ans, Farrell n’était pas un « vrai » freshman, mais maintenir une moyenne de plus d’un point pas match (28 points en 24 matchs) dans une ligue dite défensive mérite certainement d’être souligné.

Sans être une fusée sur patins, Farrell est un bon patineur. Il utilise une large base et démontre une très belle agilité rappelant un peu celle d’un Jeff Skinner, comme sur son très beau but ici à 0:48:

Si vous connaissez peu Farrell, je vous recommande de visionner l’entièreté de la vidéo ci-haute. Il s’agissait sans doute de l’un des très bons matchs de l’Américain à Harvard la saison dernière et vous en verrez tous les faits saillants.

AVERTISSEMENT: Plusieurs séquences du #21 sont très convaincantes!

Il est à la fois dynamique ET intelligent en plus de démontrer une excellente vision ainsi qu’un superbe sens du jeu. En plus de son intelligence et ses qualités de passeur, le coach du développement des habiletés Adam Nicholas, qui le connaît depuis son passage à Chicago, vantait dernièrement l’excellence de son tir.

« Il est phénoménal. Il sait comment lire la glace. Il joue aux échecs alors que tout le monde joue aux dames. Ce gars-là sera très, très spécial. Il réfléchit au jeu et il a des outils d’élite; son tir est en fait vraiment sous-estimé. Il a un tir foudroyant. Et c’est un passeur d’élite. »
– Adam Nicholas

Bref, au plan des habiletés et du QI hockey, Farrell, s’il n’est pas élite, est certainement au-dessus de la moyenne et semble destiné à évoluer sur un top 6, où il pourrait avoir la capacité de rendre ses coéquipiers meilleurs.

Assurance
Le premier signal positif suite à la sélection de Farrell ne s’est pas fait attendre très longtemps et est venu de nul autre que Cole Caufield qui, peut-être un peu biaisé, ne s’est pas gêné pour qualifier de « vol » la sélection de son ami au 124e rang.

Depuis, le CH n’a rien précipité dans son cas et le laissera prendre de la maturité physique à Harvard encore cette saison, avant de souhaiter le voir passer chez les pros à 21 ans, peut-être aussi tôt qu’au printemps prochain. Ç’a aura donné trois saisons de développement de qualité à Farrell et ce dernier arrivera donc pratiquement comme un produit fini dans le giron du Tricolore. En outre, son développement aura inclus des performances inspirées aux Jeux olympiques et au Championnat mondial où, sans être un joueur dominant comme Juraj Slafkovsky, on l’a vu très bien se tirer d’affaire.

Farrell n’est pas un géant à 5’9 et 174 livres, mais grâce à un très bon équilibre et un centre de gravité bas, il est solide sur patins. Quelques livres de muscles en plus ne nuiront certainement pas, mais son modeste gabarit ne semble pas être un facteur qui pourrait grandement affecter ses chances de réussir chez les pros, soit à l’aile ou au centre.

Au-delà de tout ça, on sent qu’autant l’ancienne que la nouvelle administration aiment le joueur et qu’on veut le placer dans des conditions pour qu’il puisse réaliser son plein potentiel. On lui a sans doute fait sentir qu’on l’avait en très haute estime lorsqu’au dernier camp de développement, on l’a jumelé à Slafkovsky, le nouveau joyau de l’organisation et tout premier choix du dernier repêchage.

Une belle petite tape dans le dos… et un indicateur qu’on compte sur lui pour le futur.

Valeur d’usage
Le Canadien a donc clairement des plans pour Farrell et si notre lecture de la situation est bonne, on ne serait pas surpris qu’il soit projeté comme un attaquant dynamique de 2e trio qui pourrait produire aux côtés de joueurs de talent ainsi que sur le jeu de puissance. Avec sa rapidité et son anticipation, il n’est pas non plus impossible qu’il puisse évoluer un jour en désavantage numérique.

Si on avait à le comparer à d’autres espoirs de l’organisation, on dirait qu’à ce stade, on lui donne de meilleures chances que Jan Mysak, Owen Beck, Filip Mesar et Roy de percer le top 6 et de jouer en avantage numérique dans un avenir raisonnable. On ne croit d’ailleurs pas que son séjour avec le Rocket sera de très longue durée. En fait, il pourrait même ne pas du tout passer par Laval…

Farrell ne débutera peut-être pas sa carrière avec sur un deuxième trio, mais il possède plusieurs cordes à son arc. Celles-ci devraient lui permettre de bien s’établir dans la hiérarchie du club avant longtemps. On a donc de nombreuses raisons de croire qu’il deviendra assez rapidement un joueur important et utile à Montréal.

Avec les départs anticipés de Byron, Drouin, Hoffman dans les prochains mois, la voie pourrait se dégager assez rapidement pour un joueur ayant le profil de Farrell…

Cela dit, le fait qu’il sera tôt ou tard en compétition avec les plus jeunes Mesar, Beck et Mysak, choisis dans les premières rondes, et qui partagent un profil semblable au sien (centres qui peuvent jouer à l’aile), ne le rend pas nécessairement indispensable et rare au sein de l’équipe.

C’est assez pour lui enlever quelques points en matière de valeur d’usage et de rareté.

Valeur d’échange
Choisi tard en 4e ronde (124e), Farrell a certainement pris beaucoup de valeur depuis son repêchage. D’ailleurs si ce dernier était à refaire, le petit américain serait probablement classé en fin de 1ère ou en tout début de 2e ronde. Bien qu’il semble encore trop tôt pour crier au génie, jusqu’ici il répond parfaitement à son étiquette de « vol » du repêchage 2020.

Bien sûr, tant qu’il n’aura pas joué de match chez les pros, cette valeur demeurera très spéculative, mais il ne fait aucun doute que plusieurs dirigeants, en plus d’applaudir son jeu à Harvard, ont pris des notes sur Farrell lors des deux grandes compétitions auxquelles il a participé en 2022.

Ça nous fait dire que lorsque Hughes discutera avec ses homologues combler des besoins ailleurs, son nom risque de revenir de plus en plus souvent dans les discussions, et avec les Roy, Mysak, Mesar et Beck en arrière-plan – peut-être surtout Mysak, qui est gaucher et qui présente une belle polyvalence – il n’est pas exclu que Hughes puisse être tenté de céder Farrell dans une transaction un jour.

Mais aussi attrayant puisse être l’Américain aux yeux de certains, son profil de petit joueur offensif intelligent avec un certain potentiel n’est pas exactement rare au niveau de la LNH ; il ne l’est même pas à Montréal. Plusieurs équipes comptent sur leur propre « Sean Farrell » dans leur organisation et n’en cherchent pas nécessairement un deuxième…

Conclusion
Avec Joshua Roy, Farrell pourrait bien être l’autre dernier petit « joyau » des rondes tardives de l’ère Timmins. Mais Farrell semble avoir une petite longueur d’avance sur Roy et ses autres compétiteurs au sein de l’organisation.

Roy, qui se retrouve à égalité avec Mailloux au 9e/10e rang de notre liste, et Farrell sont deux joueurs offensifs aux styles très différents, mais qui, au final, se comparent peut-être en fait de talent brut. On tend toutefois à accorder un léger avantage à Farrell à cause de sa polyvalence, son dynamisme et de la maturité de son jeu sur 200 pieds.

Au pire, grâce à sa polyvalence, l’Américain pourrait évoluer sur un troisième trio qui aurait un certain punch. Mais on aime beaucoup ses chances d’éventuellement s’implanter sur un top 6 à cause de ses trop nombreuses qualités offensives. Il semble y avoir une petite machine à faire des points qui fonctionne en permanence chez lui.

Qui sait, peut-être que le gaucher Farrell développera un jour une chimie très naturelle avec son ami droitier Caufield.

Une chimie encore meilleure que celle existante entre Suzuki et ce même Caufield? À ce stade, nul ne saurait le dire et tout est encore possible. Après tout, au même âge, Suzuki n’était pas radicalement meilleur que Farrell…

Ce sera donc une dernière année de formation déterminante pour ce dernier à Harvard.

Une occasion de passer à un niveau supérieur comme il n’en aura peut-être plus jamais une fois rendu chez les pros.

On reconnecte dans quelques jours avec la 7e position!