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Découverte génétique en matière de cancer du sein

Une recherche publiée dans la revue scientifique Cancer Cell nous apprend qu’une mutation génétique du gène MTDH chez les femmes atteintes d’un cancer du sein sévère empêche la prolifération des cellules cancéreuses, ce qui augmente le taux de survie de ces patientes.

« Non seulement nous avons identifié un gène associé à la métastase, mais celui-ci nous permettra éventuellement de trouver un traitement qui bloquera la multiplication des cellules cancéreuses », a souligné le Dr Michael Reiss de l’Institut du cancer du New Jersey.

Cette découverte est importante, dans la mesure où 98 % des femmes touchées par un cancer du sein qui ne se propage pas ont un taux de survie de plus de 5 ans, alors que le taux passe à 27 % chez les personnes dont le cancer se répand à d’autres organes.

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Les vertus anticancer de l’huile d’olive

Une recherche, dont les détails sont publiés dans BMC Cancer, démontre que l’huile d’olive extravierge a des vertus anticancer du sein.

Des chercheurs espagnols ont divisé l’huile d’olive en fractions, les lignanes et les sécoiridoïdes, et ont découvert que les polyphénols de l’huile inhibaient le gène HER2 associé au cancer du sein.

« Notre étude est la première du genre à démontrer clairement que les polyphénols dans l’huile d’olive diminuent radicalement l’effet du gène HER2 dans les cellules humaines », a souligné le Dr Javier Menendez de l’Insitut catalan d’oncologie.

Le Dr Menendez affirme toutefois que ces résultats devront être corroborés avec ceux de d’autres recherches.

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Le bonheur conjugal et le cancer du sein

Une étude, publiée dans la revue scientifique Cancer, nous apprend que les femmes dont l’union bat de l’aile ont un niveau plus élevé de stress, font moins d’activité physique, sont traitées plus longtemps et ont des symptômes plus sévères du cancer du sein que les patientes heureuses en amour.

« Le bonheur conjugal ne devrait pas être le premier élément dont les femmes se soucient quand on leur annonce le diagnostic, mais il est évident qu’un mariage heureux les aide à mieux traverser cette épreuve, tant physiquement qu’émotionnellement », a mentionné la Dre Hae-Chung Yang, chercheuse à l’Université de l’Ohio.

La Dre Yang soutient que le stress causé par le diagnostic est moindre chez les femmes heureuses.

100 femmes cancéreuses ont participé à cette recherche. Parmi elles, 72 avouaient connaître un mariage heureux.

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Des fruits et légumes contre le cancer

Une recherche, publiée dans le Journal of Clinical Oncology, nous apprend que le risque de récidive du cancer du sein chute du tiers lorsque l’alimentation des patientes est riche en fruits et en légumes.

Ce sont toutefois uniquement les femmes qui souffrent de bouffées de chaleur à la suite de leur chimiothérapie qui sont touchées par cette découverte, a précisé l’une des auteurs de cette étude, la Dre Ellen B. Gold de l’Université de la Californie.

Ce phénomène s’explique par le fait que 5 portions quotidiennes et plus de fruits et légumes diminuent le taux d’oestrogène dans l’organisme, alors que cette hormone augmente le risque de cancer du sein.

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Quand le sommeil gruge les bienfaits du sport

Une recherche, menée auprès de 6 000 Américaines, a permis de découvrir qu’un sommeil peu réparateur annule tous les bienfaits de l’exercice physique, même si la pratique d’un sport est reconnue pour diminuer le risque de cancer du sein.

Ainsi, les femmes qui dorment moins de sept heures par nuit voient le risque de recevoir un diagnostic du cancer du sein 47% plus élevé que celles qui dorment plus de huit heures par nuit.

« L’activité sportive a toujours été associée à un moindre risque de cancer de tous types, dont le cancer du sein et celui du côlon. Mais un trop court sommeil semble produire un effet inverse sur plusieurs paramètres hormonaux et métaboliques, c’est pourquoi nous avons regardé comment il (le sommeil) pouvait affecter le lien activité physique/risque du cancer », a expliqué l’auteur de cette recherche, le Dr James McClain.

D’autres études avaient prouvé que le manque de sommeil était associé aux maladies cardiovasculaires, à l’obésité et au diabète.

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Un meilleur diagnostic du cancer du sein

La découverte de nouveaux marqueurs moléculaires par une équipe de chercheurs de l’Université de Sherbrooke va grandement faciliter le diagnostic du cancer du sein.

« Jusqu’à présent, les pathologistes établissent le diagnostic d’un cancer du sein en évaluant les tissus prélevés par observation. Grâce aux 41 nouveaux marqueurs moléculaires associés spécifiquement au tissu mammaire, on pourrait déterminer de façon plus précise si un prélèvement par biopsie est composé de cellules cancéreuses ou normales », s’est félicité l’un des auteurs de l’étude, le Dr Sherif Abou Elela.

Pour le Dr Elela, cette découverte favorisera un diagnostic plus rapide de la maladie et un traitement à un stade moins avancé du cancer du sein. De plus, le simple test moléculaire automatisé a l’avantage d’être beaucoup plus précis.

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Le traitement contre le cancer affecte la masse osseuse

Selon le Dr Fred Saad, de l’Université de Montréal, les personnes qui sont traitées contre les cancers du sein et de la prostate pourraient voir leur masse osseuse diminuer. Ce phénomène aurait pour conséquence de les rendre plus vulnérables à l’ostéoporose et aux fractures.

Ce sont les traitements avec les inhibiteurs d’aromatase, les bisphosphonates et l’hormonothérapie anti­androgénique qui occasionnent une perte de la masse osseuse, qui peut varier entre 5 à 45 %.

« Cette incidence de perte osseuse associée au cancer ne peut que susciter une prise de conscience chez les cliniciens qui se devront d’identifier les patients les plus sujets aux fractures et leur prescrire les traitements appropriés », a souligné le Dr Saad.

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Un avantage aux migraines

Selon le Dr Christopher Li, chercheur au centre du cancer Hutchinson à Seattle aux États-Unis, les femmes qui avouent avoir souvent des migraines voient leur risque de cancer du sein chuter de 30 % comparativement aux autres femmes.

Ce phénomène s’applique aux types de cancers liés au récepteur positif d’oestrogène ou de progestérone, mais le Dr Li n’arrive pas à trouver une explication plausible, si n’est la variation d’hormones dans le sang.

« Les migraines paraissent avoir une composante hormonale dans la mesure où elles se produisent plus fréquemment chez les femmes que chez les hommes et plusieurs des déclencheurs connus sont liés aux hormones », a-t-il mentionné.

Par exemple, les femmes qui prennent la pilule contraceptive oralement pendant trois semaines, suivi par une semaine de pilule inactive, ont tendance à souffrir davantage de migraine dans cette dernière semaine.

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Des implants mammaires à l’origine d’un cancer rare

Les travaux menés par la Dre Daphné de Jong, de l’Institut du Cancer des Pays-Bas, suggèrent que les implants mammaires en silicone pourraient causer une forme de cancer rare, le lymphome anaplasique à grandes cellules.

Ce risque est tout de même minime selon les chercheurs, qui évaluent qu’il y a 0,1 à 0,3 diagnostic positif sur 100 000 femmes ayant des implants.

Pour le moment, l’institut n’a répertorié que 11 cas de lymphome dans les seins, entre 1990 et 2006, chez les femmes qui avaient des prothèses mammaires.

« Ces résultats sont préliminaires et il est encore trop tôt pour conclure que les implants mammaires peuvent augmenter le risque de lymphome », ont par ailleurs souligné les Drs Andrew M. Evens et Brian C.-H. Chiu, de l’Université Northwestern de Chicago.

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Les fumeuses qui faussent la donne

Selon une étude de l’Institut national de santé publique (INSPQ), le taux de cancer serait en diminution au sein de la population si les Québécoises n’avaient pas autant fumé dans les années 1970.

En effet, entre 1981 et 2002, le taux de décès liés au cancer du poumon a enregistré une constante progression au Québec.

« C’est le résultat du taux de tabagisme chez la femme qui a atteint les plus hauts sommets dans les années 1970, alors qu’il y avait déjà à ce moment-là une baisse de la prévalence du tabagisme chez les hommes », indique le rapport de l’INSPQ.

Le taux de mortalité de ce type de cancer est toutefois stable, voire en baisse, chez l’homme

L’INSPQ avance que 40 500 nouveaux cas de cancer seront déclarés cette année et que 19 400 personnes succomberont à la maladie.