Catégories
Uncategorized

L’ibuprofène et l’aspirine, des anticancers?

Une étude récemment publiée dans le Journal of the National Cancer Institute démontre que l’aspirine et l’ibuprofène ont des propriétés anticancer du sein.

Le Dr Bahi Takkouche et son équipe de l’Université Santiago de Compostela, en Espagne, ont analysé 38 autres recherches indépendantes sur le sujet, portant sur les données médicales de 2,7 millions de femmes.

Ils en ont conclu que l’aspirine faisait chuter de 13 % l’incidence du cancer du sein. Quant à l’ibuprofène, le risque baisse de 21 %.

Malgré ces données encourageantes, le Dr Takkouche n’encourage pas les femmes à consommer de manière irresponsable ces deux analgésiques. « Je ne recommande pas aux femmes de prendre ces médicaments afin de prévenir le cancer du sein à cause de leurs effets secondaires. »

Parmi ceux-ci, on note une augmentation des maladies cardiaques et les saignements digestifs.

Catégories
Uncategorized

Pas de poursuite judiciaire pour des prothèses mammaires en silicone

Joyce Attis et Alexandra Tesluk, deux femmes qui ont eu des ennuis de santé à la suite d’implants mammaires en silicone, ne pourront pas traîner en justice Santé Canada, a tranché le plus haut tribunal de l’Ontario mardi dernier (30 septembre).

Selon mesdames Attis et Tesluk, ces prothèses ont eu des conséquences permanentes sur leur état de santé et l’agence fédérale a fait preuve de négligence dans la loi qui encadrait les chirurgiens esthétiques pratiquant des augmentations mammaires.

En mai 2007, les deux plaignantes avaient été déboutées en Cour supérieure, alors que le juge Warren Winkler avait refusé la cause et exigé qu’elles paient 125 000 $ en frais juridiques.

Catégories
Uncategorized

Le poids à la naissance lié au cancer du sein

Selon la Dre Isabel dos Santos Silva du London School of Hygiene and Tropical Medicine, un poids et une taille à la naissance au-dessus de la moyenne pourraient expliquer le cancer du sein.

« Notre recherche démontre une évidence significative entre le poids et la taille à la naissance et le marqueur du cancer du sein une fois adulte », a précisé la Dre Silva, qui ignore les raisons pour expliquer ce lien.

Après avoir éliminé les facteurs de risque, comme l’âge en général et celui où survient la ménopause, les chercheurs ont observé que le poids à la naissance était le facteur de risque le plus élevé pour développer un cancer du sein.

À titre d’exemple, les filles qui pesaient plus de 4 kilos avaient 12 % plus de chances de souffrir d’un cancer du sein que les bébés qui pesaient 3 à 3,5 kilos.

Catégories
Uncategorized

La qualité de vie après une tumorectomie

Le Dr Gary Freedman, qui oeuvre pour le Fox Chase Cancer Center de Philadelphie, affirme qu’il y a de l’espoir pour les femmes qui ont subi une chirurgie mammaire conservatrice et des traitements de radiothérapie.

En effet, si les patientes avouent que leur qualité de vie a été affectée par la maladie, cette impression se dissipe après trois mois chez les 1 050 femmes qui ont participé à cette recherche.

Questionnées sur leurs niveaux d’anxiété et de douleur et sur leur capacité à mener une vie normale, les ex-cancéreuses ont répondu de manière similaire aux femmes qui n’ont jamais été frappées par le cancer du sein.

Catégories
Uncategorized

Vaccin prometteur pour le cancer du sein

Une équipe d’oncologues de l’Université Wayne State sont en train de développer un vaccin contre le cancer du sein, qui consiste à introduire un gène qui détruit les cellules cancéreuses.

Ce gène attaque la tumeur causée par un excès de la protéine HER2, qui compte pour 20 à 30 % des cas de ce type de cancer.

Si les essais cliniques de ce traitement sont positifs, les chercheurs ont espoir qu’il puisse être utilisé pour traiter d’autres types de cancers, comme celui des ovaires et le cancer colorectal, où l’on observe une grande quantité de la protéine HER2.

Au Canada, le cancer du sein est celui qui est le plus souvent diagnostiqué chez les femmes. En 2008, on estime à 22 400 le nombre de Canadiennes qui recevront un diagnostic de cancer du sein et à 5 300 le nombre de celles qui en mourront.

Catégories
Uncategorized

Gare à l’augmentation mammaire par transfert de gras

L’Association des spécialistes en chirurgie plastique et esthétique du Québec (ASCPEQ), l’Association des radiologistes du Québec, l’Association des radio-oncologues du Québec et des chirurgiens oncologues prennent la parole afin de dénoncer la nouvelle chirurgie plastique dont la technique consiste à utiliser les cellules graisseuses d’une liposuccion pour ensuite les injecter dans les seins.

Cette technique, qui n’a pas reçu l’aval du Collège des médecins du Québec et de la Société américaine de chirurgie plastique et reconstructrice, a fait l’objet d’un seul essai clinique. Il est donc difficile de connaître les effets à long terme de cette chirurgie esthétique.

« Trop de questions sont encore sans réponse. Il est encore beaucoup trop tôt pour permettre cette technique en dehors d’un strict protocole de recherche. On ne veut surtout pas répéter les erreurs vécues avec les implants mammaires au silicone qui ont été utilisés avant d’obtenir les véritables réponses sur leurs impacts à long terme », a dénoncé le président de l’ASCPEQ, le Dr André Chollet.

Catégories
Uncategorized

Prévenir le cancer du sein par la nutrition

Une étude, menée par le Département de nutrition de l’Université de Montréal, s’est penchée sur la relation entre l’alimentation et la prévention du cancer du sein.

Les travaux, menés par Vishnee Bissonauth, sous la supervision du professeur Parviz Ghadirian, ont permis de conclure que les fruits et légumes, les produits laitiers, la vitamine D, le calcium et les phytoestrogènes pouvaient réduire le risque de cancer du sein.

Toutefois, d’autres aliments, comme les viandes rouges, auraient l’effet contraire et augmenteraient l’incidence de cancer du sein. Le risque est accru lorsque les viandes sont grillées plutôt que bouillies ou cuites à la vapeur.

Il semble également que le nombre de calories ingérées quotidiennement joue un rôle. En effet, le risque d’être frappé par ce type de cancer augmente de 8 % si la femme prend plus de 2 000 calories par jour.

Catégories
Uncategorized

Un échantillon de salive pour détecter le cancer du sein

Le Dr Steven Narod et son équipe travaillent en ce moment à développer un test qui permettrait de détecter le cancer du sein à partir d’un simple échantillon de 10 milligrammes de salive.

2 000 sujets ont déjà accepté de se soumettre aux essais cliniques de ce test afin d’en vérifier l’efficacité.

Si les résultats sont concluants, cette première canadienne pourrait grandement faciliter la détection du gène défectueux responsable du cancer du sein, puisque les participantes pourraient éviter l’attente d’un rendez-vous auprès d’un médecin et simplement envoyer par la poste leur échantillon.

Catégories
Uncategorized

Le risque de récidive du cancer du sein après 5 ans

Selon une étude effectuée par une équipe de scientifiques du centre Anderson contre le cancer de l’Université du Texas, dont les résultats complets sont publiés dans le Journal of The National Cancer Institute, le risque de résurgence de cancer du sein après 5 ans de rémission est toujours présent.

Menée auprès de 2 838 femmes entre 1985 et 2001, l’étude démontre que 89 % d’entre elles ne présentaient pas de signe de retour de la tumeur après 5 ans et que ce taux est de 80 % après 10 ans de rémission.

Selon la Dre Abenaa Brewster, auteure principale de l’étude, le taux de récidive après 5 ans de traitement est de 7 % pour les femmes atteintes d’une tumeur de stade 1, soit le moins avancé, et de 11 % et 13 % respectivement pour des cancers de stade 2 et 3.

« Cette étude montre que les patientes atteintes d’un cancer du sein dans les premiers stades de développement, et demeurant sans signe de retour de la tumeur après cinq ans de thérapie, courent néanmoins (à la fin de cette période) un risque résiduel accru de résurgence de la tumeur », a souligné la Dre Brewster.

Catégories
Uncategorized

Vers un programme national de dépistage du cancer du sein

Alors que le scandale d’erreurs de diagnostic du cancer du sein chez les femmes de Terre-Neuve bat son plein, l’Association canadienne des pathologistes croit qu’il est nécessaire d’instaurer un programme national de contrôle de la qualité des tests pour diagnostiquer ce type de cancer.

Selon le président de l’Association, M. Louis Gadoury, nulle femme canadienne n’est à l’abri d’une erreur de diagnostic : « Présentement, personne n’est capable de certifier que les prélèvements des tissus tumoraux effectués pour diagnostiquer le cancer du sein faits au Québec et dans plusieurs autres provinces canadiennes sont conformes. Aucune firme externe ne teste la validité des résultats, personne ne vérifie si les équipements sont bien calibrés et rien n’atteste que les techniciens en laboratoire sont qualifiés. »

Voilà pourquoi un plan d’action a été proposé à Ottawa afin de mieux encadrer les tests de dépistage du cancer du sein.