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Découverte en matière de chirurgie bariatrique

Une recherche, dont les résultats ont été présentés lors de la 25e réunion annuelle de l’American Society for Metabolic & Bariatric Surgery, se penche sur les effets que semble avoir la chirurgie bariatrique chez les patients atteints d’obésité morbide.

Entre 1986 et 2002, des chercheurs de l’Université McGill ont comparé le risque de cancer auprès de 1 035 patients ayant subi une chirurgie bariatrique et 5 746 patients qui n’en avaient pas subi.

« Le lien entre l’obésité et plusieurs formes de cancer est bien établi. Il s’agit de l’une des premières études à suggérer que la chirurgie bariatrique pourrait prévenir le risque de cancer chez un pourcentage statistique et clinique important de personnes obèses morbides », a observé l’auteur principal de l’étude, le Dr Nicholas Christou.

L’incidence de cancer du sein est notamment réduite de 85 %, tandis que le risque de cancer du côlon et du pancréas chute de 70 % chez les personnes ayant subi ce type d’opération. Pour le cancer de la peau, le risque baisse de 60 %.

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Trop d’attente avant le traitement du cancer du sein

Lors de la 5e conférence mondiale sur le cancer du sein qui se tenait à Winnipeg, le Réseau canadien sur le cancer du sein a dévoilé les résultats d’une récente enquête : plusieurs patientes souffrant du cancer du sein doivent attendre avant d’avoir accès aux traitements.

Le regroupement d’organismes déplore que les autorités de la santé n’aient pas de normes d’attente en ce qui concerne la chirurgie ou la chimiothérapie. En matière de radiothérapie, seulement la moitié des provinces affichent des temps d’attente qui égalent ou surpassent la norme nationale de quatre semaines.

Pire encore, dans certaines provinces, le temps d’attente n’est pas compilé par les autorités.

Pour la présidente du Réseau canadien sur le cancer du sein, Mme Diana Ermel, les temps d’attente pour obtenir un traitement du cancer du sein et l’accès aux médicaments doivent demeurer au premier plan des préoccupations.

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Le Zometa contre le cancer du sein

Des essais cliniques prouvent que le Zoneta, un médicament fabriqué par le laboratoire Novartis, peut réduire de 35 % le risque de récidive du cancer du sein précoce chez les femmes préménopausées.

Ce médicament à base d’acide zolédronique est déjà utilisé pour traiter l’ostéoporose et les métastases osseuses.

Pour l’auteur de cette étude, le Dr Michael Gnant de l’Université de Vienne en Autriche, cette découverte est une excellente nouvelle : « Cet essai clinique à grande échelle démontre que les propriétés antitumeur de l’acide zolédronique améliorent les résultats du traitement au-delà des seuls effets de la thérapie hormonale. »

D’autres recherches devront être menées afin de déterminer les doses de Zometa à donner et mieux identifier les candidates qui répondront favorablement à ce traitement.

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Une autre vertu de la vitamine D

Une recherche menée auprès de 500 participantes par la Dre Pamela Goodwin, de l’Institut de recherche Samuel-Lunenfeld de l’Hôpital Mount Sinaï de Toronto, démontre que le risque de propagation du cancer du sein augmente de 73 % lorsque les femmes atteintes de la maladie ont une carence en vitamine D.

Cette découverte, dont tous les détails sont publiés dans le site Web de l’American Society of Clinical Oncology, est la première à établir un lien entre une déficience de la « vitamine soleil » et la progression de ce type de cancer.

« L’étude est particulièrement importante pour les femmes qui vivent au Canada, où l’insuffisance en vitamine D est endémique en raison de la faible intensité du soleil durant les longs mois d’hiver », a noté la Dre Goodwin, qui ajoute que des recherches supplémentaires permettraient d’établir la quantité nécessaire de vitamine D pour empêcher la progression du cancer du sein.

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Encore beaucoup à faire pour le dépistage du cancer du sein

Malgré son dixième anniversaire, le programme québécois de dépistage du cancer du sein est encore loin de son objectif, soit 70 % de la clientèle visée, alors que le taux de participation à l’échelle provinciale était de 51 % en 2006.

À titre d’exemple, dans la région de Québec, environ 250 000 mammographies ont été effectuées chez les 86 000 femmes âgées de 50 à 69 ans. De ce nombre, près de 1 000 cas de cancer du sein ont été diagnostiqués au 31 décembre 2004.

« On est content, parce que ça augmente progressivement », a mentionné la Dre Marie-Claude Messely, responsable du programme de dépistage pour la région.

Les femmes handicapées, celles issues de milieux défavorisés et les immigrantes sont toutefois des clientèles plus difficiles à rejoindre au moyen des campagnes de sensibilisation.

Selon les statistiques révélées hier, le programme de dépistage est à l’origine du taux de détection de cinq cancers pour 1000 examens initiaux.

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L’allaitement diminue le risque de cancer

Selon la Dre Hazel B. Nichols et son équipe de l’Université du Wisconsin aux États-Unis, les femmes qui ont été allaitées par leur mère dans leur enfance voient leur risque de souffrir d’un cancer du sein, une fois adultes, chuter de 17 %, comparativement à celles qui n’ont pas été allaitées.

Par contre, ce phénomène n’a pas été observé parmi les participantes qui étaient les aînées de leur famille. Les chercheurs avancent l’hypothèse que le rang familial sert à prédire le taux de contaminations environnementales dans le lait maternel.

La Dre Nichols suggère que d’autres études sur le sujet soient menées afin de prouver que l’allaitement maternel réduit le risque de cancer du sein.

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L’allaitement maternel rend-il plus intelligent?

Alors qu’on savait déjà qu’il renforçait le système immunitaire des bébés, voilà que l’allaitement maternel semble favoriser le développement cognitif et l’intelligence des poupons, selon la plus récente recherche menée par le Dr Michael Kramer de l’Université McGill, à Montréal.

Selon le chercheur, le quotient intellectuel des enfants et leur rendement académique sont grandement améliorés à la suite d’un allaitement maternel prolongé.

Pendant six ans et demi, 14 000 enfants ont été suivis pour conduire cette étude, qui est la plus vaste sur le sujet. Le groupe de sujets a été réparti en deux. Le premier était composé de bébés allaités, alors que le second ne l’était pas.

Les chercheurs ont ensuite fait passer aux participants des tests d’intelligence afin de mesurer leur développement cognitif. Les bébés qui avaient été nourris au sein ont obtenu les meilleurs résultats.

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Des ultrasons pour vaincre le cancer du sein

Une équipe de chercheurs français du laboratoire de recherche du CNRS et de l’Université Bordeaux 2 s’apprête à tester un nouveau traitement à base d’ultrasons sur une dizaine de femmes atteintes du cancer.

Malgré l’espoir que suscite cette méthode, le Dr Jean Palussière, radiologue et membre de l’équipe, demeure prudent : « Il ne faut pas donner de faux espoirs aux patients. La méthode est très séduisante avec un potentiel probablement très important, mais il faut vraiment évaluer les résultats avant de savoir si l’on pourra la proposer de façon courante. »

Cette technique, que les chercheurs tentent de mettre au point depuis 10 ans, consiste à détruire les tumeurs par élévation de la température grâce à des ultrasons focalisés, ce qui a l’avantage d’éviter la chirurgie et l’incision du sein.

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Quand les gras trans causent le cancer du sein

Une recherche française publiée dans l’American Journal of Epidemiology démontre que le risque de cancer du sein double chez les femmes dont l’alimentation est riche en aliments à base de gras trans comme les huiles hydrogénées et les grignotines de tous genres.

25 000 femmes ont participé à cette étude entre 1995 et 1998; un échantillon sanguin a servi à mesurer le taux de gras saturés dans leur organisme. Parmi ce groupe, 363 participantes atteintes d’un cancer du sein ont été comparées à 702 volontaires indemnes.

« Les femmes ayant des taux élevés d’acides gras trans dans le sang ont un risque d’avoir un cancer du sein presque doublé par rapport aux femmes ayant le taux le plus bas », rapportent les chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale et de l’Institut de cancérologie Gustave Roussy.

Il existe maintenant une raison supplémentaire de bannir de son alimentation ces gras d’origine industrielle, déjà associés au risque de maladies cardiovasculaires.

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Clinique du sein à Montréal

En ce mois du cancer, la Fondation du cancer du sein du Québec invite toutes les femmes préoccupées par ce type de cancer à participer à sa clinique du sein, qui se tiendra le 14 avril prochain de 11 h à 15 h.

Lors de cet évènement se déroulant à la Polyclinique médicale Beaubien-Santé (6494, rue Beaubien Est à Montréal), il sera possible de rencontrer un médecin afin d’obtenir une prescription pour une mammographie, si nécessaire.

Le cancer du sein est celui qui touche le plus la population féminine canadienne. Chaque année, 22 000 femmes au pays reçoivent un tel diagnostic; parmi elles, 5 000 en meurent.