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L’anémie liée au cancer du sein

Selon une étude publiée dans le Clinical Cancer Research, les femmes qui souffrent d’anémie lors de leurs traitements de chimiothérapie pour vaincre le cancer du sein ont trois fois plus de risque de récidive de cancer que celles dont le taux d’hémoglobine est demeuré stable.

« Nous croyons qu’il y une corrélation entre les traitements de chimiothérapie, de radiothérapie et l’anémie », a précisé l’auteur principal de cette recherche, le Dr Peter Dubsky, de l’Université de Vienne en Autriche.

Selon lui, l’anémie diminue considérablement l’efficacité de la chimiothérapie, ce qui pourrait expliquer le risque de récidive de ce type de cancer.

Dans les faits, on a observé une récidive de cancer du sein dans les cinq années qui ont suivi les traitements chez 19,6 % des patientes anémiques, comparativement à 8,9 % chez les femmes non anémiques.

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Les propriétés anticancérigènes du soya

Une recherche menée par des scientifiques du Centre national du cancer de Tokyo démontre que le soya peut prévenir contre le cancer du sein.

Il semblerait que la génistéine, une isoflavone contenue dans le soja, protègerait les femmes contre ce type de cancer.

25 000 femmes âgées de 40 à 69 ans ont participé à cette étude, qui a duré 10 ans et demi. Les chercheurs ont évalué la concentration de génistéine dans le corps humain chez deux groupes-tests, l’un composé de 144 femmes cancéreuses et l’autre composé de femmes n’ayant pas de cancer.

Celles qui consommaient le soya sous toutes ses formes (tofu, soupe miso, haricots fermentés, etc.) avaient trois fois moins de risques de développer le cancer du sein que les femmes qui n’en mangeaient jamais.

Les chercheurs ont aussi observé que l’effet inverse pouvait se produire avec la génistéine. En effet, une consommation excessive pourrait amener une hausse du risque de cancer du sein.

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Les conséquences financières du cancer du sein

Selon le quotidien La Presse, le cancer du sein a aussi des répercussions sur la vie financière des femmes qui en sont touchées, puisqu’elles voient leurs revenus amputés de 27 % dans l’année qui suit le diagnostic.

Cette statistique plutôt décourageante provient des épidémiologistes de l’Université Laval, qui croient qu’il pourrait en être de même pour les autres formes de cancer.

Sophie Lauzier, coauteure de l’étude publiée dans le Journal of the National Cancer Institute, explique : « Avec le perfectionnement des traitements depuis les 25 dernières années, la proportion des patientes qui reçoit plusieurs types de traitements augmente. Il y a plus d’effets secondaires, plus d’absences du travail et plus de coûts liés aux nombreux déplacements. »

459 femmes atteintes du cancer du sein ont participé à cette étude. Parmi celles-ci, il semble que ce soit les travailleuses autonomes qui soient particulièrement touchées, alors que leurs revenus ont pu baisser de 40 %.

« Il s’agit seulement des pertes de salaire, précise Dre Lauzier. Nous faisons maintenant les analyses pour les dépenses reliées au traitement. Ça va certainement ajouter au fardeau financier. »

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Un gène à l’origine du cancer du sein

Des travaux effectués conjointement par les universités américaine et suédoise de Columbia et Lund explorent une piste d’explication pour le cancer du sein. Pour ce faire, les chercheurs ont observé le gène BRCA1, qui augmente considérablement le risque de cancer du sein chez les femmes qui en sont porteuses.

Il semble que la mutation du BRCA1 empêche le gène PTEN, qui agit sur les cellules cancéreuses et les détruit, de bien faire son travail et neutraliser le cancer du sein.

Les scientifiques ont ainsi observé des réactions chimiques qui ont déclenché des tumeurs malignes.

Cette percée médicale nécessite toutefois d’autres essais cliniques que les sociétés pharmaceutiques effectuent sur des animaux afin de trouver un traitement efficace pour les femmes.

Au Canada, le cancer du sein est celui qui touche le plus la population féminine. Chaque année, 22 000 Canadiennes reçoivent un tel diagnostic et parmi elles, 5 000 en décèdent.