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Plus de cancers en 2030

Les principaux cancers à être dans la mire des experts sont ceux du côlon, du rectum, du sein, de la prostate, que l’on associe au développement économique et au mode de vie occidental, selon une étude publiée dans la revue The Lancet Oncology.

En fait, 40 % des cas de cancer colorectal sont répertoriés dans les pays développés, tandis que ces pays ne constituent que 15 % de tous les pays.

L’inquiétude vient surtout du fait que le nombre de cancers diagnostiqués augmentera plus vite que l’accroissement naturel de la population.

En 2008, on comptait plus de 12,7 millions de gens atteints d’un cancer. En 2030, on prévoit en compter plus de 20,3 millions.

Toutefois, chez les femmes, le nombre de cancers de l’estomac et du col de l’utérus diminuera de par le monde, tandis que dans les pays riches, ce sera le cas du cancer du poumon chez les hommes.

Rappelons que les femmes qui travaillent au moins deux nuits par semaine ont 50 % plus de risque de développer un cancer du sein.

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Le lait de soja aussi bon que le lait en poudre

« Alors que nous estimons qu’il y a des avantages significatifs à allaiter, les parents qui ne peuvent pas ou ne veulent pas allaiter ne doivent pas se sentir coupables et craindre des problèmes de développement pour leur enfant », a affirmé Thomas Badger, directeur de l’Arkansas Children’s Nutrition Center, au Huffington Post.

En effet, le lait en poudre, et désormais le lait de soja, serait presque aussi bon pour la santé et le développement de bébé que le lait donné au sein, si l’on se fie à l’étude de M. Badger publiée dans la revue Pediatrics.

Pour arriver à ces conclusions, 400 bébés ont été suivis à intervalle de trois mois jusqu’à ce qu’ils aient un an. Ils ont été divisés en trois groupes. Certains étaient nourris au sein, d’autres au biberon avec du lait commercial, et d’autres avec du lait végétal.

Prenant en considération l’âge de la mère, le QI et le statut social et économique des parents, il s’est avéré qu’il y avait une minime différence entre l’allaitement au sein et celui au biberon, mais aucune différence n’a été remarquée entre les deux laits donnés au biberon.

Les bébés allaités ont donc connu un meilleur développement que les autres, notamment concernant leur habilité à combiner leurs fonctions cognitives et leurs capacités physiques, mais « les différences sont minimes », conclut M. Badger.

Cette récente recherche vient à l’encontre d’études antérieures qui avançaient que la consommation de lait de soja par les bébés pouvait causer des problèmes de développements sexuels et comportementaux.

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L’allaitement maternel donne à bébé un meilleur système immunitaire

Les universités de l’Illinois, de Miami et de l’Arkansas ont collaboré dans le cadre d’une étude qui a tenté de comparer les modes d’alimentation pour nourrissons (allaitement maternel ou artificiel) et leurs effets sur le système immunitaire des bébés.

Dans le Genome Biology, on apprend que le mode d’alimentation peut influencer le développement des bactéries et leurs interactions dans l’intestin du petit, tout comme il peut influencer le bon développement du système immunitaire du poupon.

L’allaitement maternel permettrait donc aux bébés d’avoir une colonisation bactérienne plus diversifiée que les enfants nourris par préparation artificielle, étant ainsi mieux protégés contre les antigènes alimentaires et les agents pathogènes, explique le site SantéLog.

L’étude, qui a observé les gènes exprimés dans les cellules de l’intestin d’enfants âgés de 3 mois, nourris au sein ou avec une préparation pour nourrissons, a démontré qu’il existait une association entre l’expression des gènes dans les bactéries et les gènes du système immunitaire chez le bébé.

Les chercheurs précisent : « Les bébés nourris au sein avaient plus de bactéries à Gram négatifs que les bébés nourris au lait. Les bactéries à Gram négatifs ont des gènes qui, bien que classés comme “virulents”, peuvent activer le système immunitaire ».

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La vitamine D pourrait freiner le cancer du sein chez les femmes noires

C’est ce que démontrent de nouvelles études du Roswell Park Cancer Institute parues dans le journal Breast Cancer Research.

« Nos résultats montrent que ces variations génétiques, qui contribuent au travail de la vitamine D, sont fortement associées au cancer du sein ER-négatif et peuvent contribuer aux plus agressives caractéristiques du cancer du sein chez les femmes afro-américaines », explique l’un des auteurs de la recherche, Song Yao.

Les scientifiques ont découvert que les Afro-Américaines avec le plus haut niveau de vitamine D avaient des variations génétiques spéciales. Ce sont ces variations qui réduiraient de 50 % leurs risques d’avoir le cancer du sein par rapport aux femmes ne les ayant pas.

De plus, les femmes de race noire ont des risques démesurément plus élevés de souffrir d’un cancer du sein ER-négatif que les femmes blanches. Ce type de cancer est particulièrement difficile à traiter puisqu’il a la particularité d’être insensible aux hormones.

Rappelons que dans le passé, des chercheurs avaient découvert que la vitamine D jouait un rôle déterminant dans le contrôle de la croissance des cellules des seins et pouvait même empêcher le cancer du sein de se propager.

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Nouvel espoir contre le cancer du poumon

Le tamoxifène, un médicament anti-œstrogène que l’on utilise pour traiter certains cancers du sein, réduirait les risques de mortalité dans les cas de cancer du poumon, selon une étude publiée dans la revue américaine Cancer.
 
Les chercheurs se sont penchés sur ce médicament après avoir observé que les femmes en ménopause qui suivaient une thérapie hormonale à l’œstrogène avaient un risque accru de mourir d’un cancer du poumon.
 
On s’est donc questionné à savoir si bloquer les œstrogènes pourrait réduire les risques de cancer.
 
Après avoir suivi 6 655 femmes avec le cancer du sein, dont 46 % avaient reçu le tamoxifène, les scientifiques ont constaté que celles qui avaient eu l’anti-œstrogène avaient 87 % moins de risques de mourir d’un cancer du poumon.
 
« Si de futures études confirment nos conclusions et déterminent que les agents anti-œstrogènes améliorent la survie des personnes atteintes de cancer du poumon, cela pourrait avoir des conséquences substantielles sur la pratique clinique », explique celle qui a mené l’étude, la Dre Elisabetta Rapiti.
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Un lien inquiétant entre la grossesse et le cancer du sein

Des spécialistes se sont réunis cette semaine à Strasbourg dans le cadre des 32es Journées de la Société française de Sénologie et de Pathologie mammaire (SFSPM).

Selon eux, 0,1 % des femmes sont touchées par le cancer du sein durant une grossesse. Plusieurs raisons pourraient être en cause.

Par exemple, le nombre de grossesses tardives est continuellement en hausse. Même si l’âge de conception du premier enfant a baissé, il demeure que les femmes peuvent être enceintes de plus en plus tard.

Ainsi, cela pourrait être une piste, car nous savons déjà qu’une femme est plus à risque de cancer du sein lorsqu’elle avance en âge.

Bien que pour l’instant, les spécialistes en soient à discuter d’une corrélation, ils proposent certaines solutions. Par exemple, ils suggèrent qu’un centre de référence soit créé pour appuyer les médecins et les futures mamans.

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Vers un médicament contre le cancer de l’ovaire héréditaire

L’Olaparib, un médicament inhibiteur, représente un nouvel espoir dans le traitement de cancers ovariens héréditaires avec des mutations du gène BRCA, de même que certains cancers du sein avec ces mêmes mutations génétiques.
 
Selon The Lancet, ce médicament expérimental possède une molécule qui contribue à la mort des cellules cancéreuses. Les chercheurs ont observé une réduction de la taille des tumeurs de 33 % et même une disparition complète dans certains cas.
 
« Olaparib est le premier agent unique, non “chimiothérapique”, à montrer des bénéfices chez les patients atteints de cancers résultant de la mutation des gènes BRCA 1 et 2. Jusqu’à présent, les traitements étaient choisis en fonction de la localisation des cancers. Ces résultats suggèrent que c’est la faiblesse génétique d’un cancer, et non l’organe d’origine, qui est la clé d’un traitement efficace », mentionne l’oncologue William Audeh.
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L’huile d’olive prévient le cancer du sein

En voulant savoir pourquoi les personnes adoptant un régime alimentaire riche en huile d’olive avaient moins de cancer, des chercheurs espagnols de l’Université Autònoma de Barcelone ont découvert que l’huile d’olive était particulièrement efficace contre le cancer du sein.
 
En fait, il ne suffirait que d’un filet d’huile par jour pour que cela soit efficace. L’huile attaque sur plusieurs fronts les tumeurs et retarde leur croissance, forçant la destruction des cellules. De plus, elle protège des dommages potentiellement cancéreux sur l’ADN.
 
Après avoir fait des expériences sur des rats, les chercheurs ont constaté que l’huile déjoue un gène qui favorise la croissance des tumeurs au sein. De plus, l’huile d’olive freine aussi un gène à l’origine du durcissement des artères et des maladies cardiaques.
 
Ce n’est pas la première fois que l’on prône les bienfaits d’un régime méditerranéen, qui contient beaucoup d’huile d’olive notamment. Ce type de régime faible en viande rouge et en produits laitiers a des effets préventifs sur les cancers, les maladies cardiovasculaires, l’Alzheimer et le Parkinson.
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La densité des seins augmente les récidives de cancer

La majorité des femmes ignorent la densité de leurs seins et devraient le demander à leur médecin, car cela a une incidence sur le cancer du sein.

Auparavant, on avait déterminé qu’une densité élevée augmentait les risques de développer un cancer du sein. Maintenant, une nouvelle étude réalisée par une équipe de l’Université de Toronto révèle que cela joue aussi un rôle important sur les risques de récidive du cancer sur le même sein.

Cette nouvelle étude s’est déroulée sur 10 ans. On a étudié 335 femmes qui avaient eu un cancer invasif et avaient subi une chirurgie mammaire conservatrice entre 1987 et 1998.

On a réparti les femmes en trois groupes selon la densité de leur sein, faible, moyenne et élevée. La moyenne d’âge était de 63 ans pour la première catégorie, de 58 ans pour la deuxième et de 55 ans pour la dernière.

Une femme aurait 10 % des chances de voir réapparaître un cancer du sein dans le sein affecté auparavant. Ce taux passerait à 21 % pour les femmes ayant des seins plus denses. Cela démontre donc que la densité des seins est un facteur important dans la maladie.

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Deux facteurs de risque du cancer du sein

Une recherche effectuée par Vishnee Bissonauth, de l’Unité de recherche en épidémiologie du CHUM, a démontré que le tabagisme et la prise de poids augmentent l’incidence du cancer du sein, malgré l’absence d’une mutation des gènes BRCA 1 et BRCA 2 associée à la maladie.

La chercheuse a comparé les différents facteurs de risque du cancer du sein chez 280 femmes en bonne santé et 280 autres présentant la mutation génétique.  

Les résultats démontrent qu’engraisser de plus de 15,5 kg après 20 ans fait augmenter de 68 % le risque de souffrir de la maladie. Plus le gain de poids survient tard dans la vie, plus l’incidence croît.

Quant à la cigarette, à raison d’un paquet par jour, elle augmente le risque du cancer de 59 % si la patiente a fumé pendant 9 ans. L’effet du tabagisme est moindre chez les femmes ménopausées, mais demeure élevé, soit de 50 %.

Malgré cette étude, la Dre Bissonauth croit que d’autres recherches devront être menées afin de vérifier l’influence de ces deux facteurs sur le développement de la maladie.