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Moins de cancer chez celles qui ont des migraines

Une étude, dont les résultats sont publiés dans le Cancer Epidemiology, Biomarkers & Prevention, prétend que les femmes qui ont souvent eu des migraines ont 26 % moins de chances d’être touchées par le cancer du sein que les autres femmes sans céphalée.

L’équipe du Dr Christopher Li, du Centre de recherche contre le cancer Fred Hutchinson à Seattle, a comparé les dossiers médicaux de 4 568 femmes ayant eu un diagnostic de la maladie et de 4 678 autres en bonne santé.

L’incidence de cancer est demeurée la même lorsque les chercheurs ont tenu compte des facteurs comme la ménopause, l’âge des premières migraines, l’usage de médicaments ou le tabagisme.

« Cela semble évident que les migraines, tout comme le cancer du sein, semblent être des maladies liées aux hormones. Plusieurs facteurs qui provoquent des céphalées ont aussi un effet sur le taux d’oestrogène qui est réduit », a observé le Dr Li.

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L’allaitement et les performances scolaires

Selon une recherche publiée dans la revue Journal of Human Capital, l’allaitement pourrait aller de pair avec de meilleurs résultats scolaires.

En effet, la recherche menée par le Dr Joseph Sabia et son équipe de l’Université américaine à Washington a démontré que les enfants allaités réussissent mieux à l’école que les autres qui ont été nourris au biberon avec des formules.

Le chercheur a travaillé pendant plusieurs années avec 126 frères et sœurs de 59 familles et a découvert que pour chaque mois d’allaitement, les résultats scolaires grimpaient de 1 % et que la probabilité de fréquenter l’université augmentait de 2 %.

« Ce n’est qu’un autre bienfait de l’allaitement. Nous savons qu’il est associé à une meilleure santé, un quotient intellectuel plus élevé, mais il reste maintenant à découvrir quelles sont les implications », ont conclu les auteurs de l’étude.

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Cancer du sein et viande rouge

Des chercheurs associés à la Faculté de médecine Albert Einstein de l’Université Yeshiva aux États-Unis prétendent qu’une alimentation riche en viande rouge n’augmente pas l’incidence de cancer du sein chez les femmes postménopausées.

Pour en arriver à ces conclusions, l’équipe du Dr Geoffrey C. Kabat a analysé les dossiers médicaux de 120 755 femmes américaines en fonction de leur alimentation.

Dans cette étude, dont les résultats sont publiés dans la revue médicale International Journal of Cancer, on apprend que les diverses techniques de cuisson, même sur barbecue, ne causent pas davantage de cancer du sein.

Malgré ces résultats, le Dr Kabat croit que d’autres recherches sur le sujet devront être menées, particulièrement auprès des jeunes femmes, afin de mieux comprendre l’exposition dès un jeune âge aux mutagènes dans la viande rouge.

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Les exigences de la Coalition Priorité Cancer

La Coalition Priorité Cancer a réagi devant l’étude du président de l’Association des pathologistes du Québec, le Dr Louis-A. Gaboury, qui a démontré qu’un taux important de tests de marqueurs du cancer du sein étaient incorrects.

L’organisme exige donc que le ministère de la Santé et des Services sociaux fasse réviser immédiatement tous les tests de laboratoire pour diagnostiquer le cancer du sein. « Il faut rassurer les femmes qui ont eu un diagnostic du cancer du sein que tous les moyens sont pris pour vérifier que les tests de laboratoire sont fiables », ont mentionné le Dr Pierre Audet-Lapointe et Nathalie Rodrigue, porte-parole de la Coalition.

Pour l’organisme, les résultats obtenus par le Dr Gaboury sont suffisants pour créer un doute sur la validité des tests de marqueurs. La Coalition souscrit d’ailleurs à la mise sur pied d’un programme complet de contrôle de la qualité des laboratoires, comme le recommande l’Association des pathologistes du Québec.

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Des diagnostics erronés du cancer du sein

Le président de l’Association des pathologistes du Québec, le Dr Louis A. Gaboury, a mentionné à Radio-Canada que bien des Québécoises risquent de recevoir un faux diagnostic du cancer du sein en raison des tests menés en laboratoire.

Le scientifique a testé l’efficacité des tests de marqueurs du cancer du sein, utilisés dans les 25 plus importants laboratoires du Québec, qui permettent de déterminer si le cancer de la patiente est hormonodépendant. Dans un tel cas, la patiente peut être traitée à l’hormonothérapie ou l’Herceptin.

M. Gadoury prétend que 15 à 20 % des tests sur les marqueurs pour l’hormonothérapie étaient erronés et que ceux pour les marqueurs pour le Herceptin avaient un taux d’erreur de 30 %.

Ce phénomène entraîne alors un faux diagnostic de traitement dont les coûts ne sont pas sans conséquence. « S’il y a 10 % de variation, ce qui veut dire que ce test est fait de façon routinière, qu’il y a des milliers de patientes qui ont des cancers du sein au Québec, ça veut dire qu’il y a plusieurs centaines de patientes au Québec qui ont, peut-être, un résultat qui n’est pas correct », a-t-il déploré.

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Le taux de récidive du cancer du sein

La Dre Beth M. Beadle, de l’Université du Texas, s’est penchée sur le taux de récidive du cancer du sein chez les femmes âgées de moins de 35 ans.

Elle en conclut que ces dernières sont plus à risque que les femmes plus âgées de voir réapparaître la maladie. L’incidence de cancer diminue toutefois, pour atteindre 15,1 %, lorsque les patientes ont été traitées à la radiation, en plus de subir une mastectomie.

Le risque passe à 19,8 % quand les femmes conservaient leur sein et à 24,1 % quand il y avait uniquement l’ablation.

Ces résultats font conclure à Mme Beadle que les traitements de chimiothérapie devraient être sérieusement considérés par les femmes atteintes du cancer du sein, particulièrement si elles ont mois de 35 ans.

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Les dernières statistiques en matière de cancer

Selon Statistique Canada, un Canadien sur 50 risque de recevoir un diagnostic de cancer au cours des dix prochaines années. Ce risque augmente toutefois en fonction de l’âge.

Entre 1995 et 2005, ce taux était d’une personne sur 46, ce qui représentait 2,2 % de la population.

Ce sont les cancers du sein et de la prostate qui touchent le plus la population. Viennent ensuite ceux du côlon et du rectum, qui représentent 13 % des cas au Canada. Les cancers du poumon (5,1 %), de la vessie (5 %), du lymphome non hodgkinien (4,1 %) et du mélanome de la peau (4,1 %) figurent aussi dans le palmarès de Statistique Canada.

Selon l’organisme fédéral, ces statistiques placent le pays devant la France et l’Italie, qui ont des taux plus bas.

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Les vertus du thé vert et des champignons

Une recherche menée auprès de plus de 2 000 Chinoises par la Dre Min Zhang, de l’Université Western Australia à Perth, démontre qu’une alimentation riche en thé vert et en champignons préviendrait le cancer du sein.

Selon la scientifique, 10 grammes ou plus de champignons frais consommés quotidiennement diminuent de près de 66 % le risque de ce type de cancer, comparativement aux femmes qui n’en mangent jamais.

Quant au thé vert, l’incidence de cancer du sein chute de 11 à 18 % chez les patientes friandes de la boisson.

« Malgré ces résultats, il est encore trop tôt pour que les femmes concluent que leur alimentation leur permettra d’éviter le cancer », a mis en garde la chercheuse, dont la recherche est publiée dans International Journal of Cancer.

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Les effets secondaires de l’hormonothérapie anticancéreuse

Les travaux menés par le Dr Fred Saad, titulaire de la Chaire en cancer de la prostate à l’Université de Montréal et directeur de l’unité d’urologie-oncologie à l’Hôpital Notre-Dame, l’amènent à conclure que l’hormonothérapie contre les cancers du sein et de la prostate cause de l’ostéoporose chez les patients.

« Chez la femme, la perte osseuse entraînée par les traitements contre le cancer du sein peut être de deux à quatre fois supérieure à celle causée par la ménopause. Chez les hommes, les risques de troubles osseux peuvent être près du double s’ils reçoivent un traitement contre le cancer de la prostate », explique le Dr Saad.

« Ces traitements sont très efficaces et ces cancers peuvent être guéris, mais les patients risquent par la suite de mourir de complications dues à l’ostéoporose si l’on ne s’attaque pas à ce problème », déplore le chercheur.

Ces types de médicaments réduisent la production d’oestrogène chez la femme et d’androgène chez l’homme, ce qui cause une perte osseuse suffisamment importante pour causer de l’ostéoporose.

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Dépôt d’un rapport d’Action cancer du sein de Montréal

Action cancer du sein Montréal vient de publier un rapport dénonçant l’usage de substances chimiques qui pourraient expliquer la hausse du cancer du sein au pays.

L’organisme se base sur une étude américaine qui croit qu’il existe une corrélation entre ce type de cancer et les nombreux produits de la maison qui contiennent des substances chimiques insoupçonnées.

« Où est-ce qu’on trouve ces produits chimiques? Dans les crèmes que je mets sur mon corps, dans les aliments que je mange, dans les produits nettoyants que j’utilise pour laver la maison. […] Moi, je suis convaincue que c’est un mélange de tout ça », a fait savoir la porte-parole d’Action cancer du sein, Nancy Guberman.

L’organisme presse donc les différents paliers de gouvernement de se pencher sur le sujet et d’interdire ces produits, comme le gouvernement fédéral l’a fait avec le bisphénol A utilisé dans les plastiques.