Catégories
Dans les coulisses

La puissance de la division atlantique embêtera le Canadien dans les prochaines années

Avec tous les ajouts récents des équipes prétendantes aux grands honneurs, les prochaines séries éliminatoires risquent d’être fortes intéressantes.

Les Bruins de Boston, les Hurricanes de la Caroline, les Maple Leafs de Toronto, les Devils du New Jersey, les Rangers de New York ainsi que le Lightning de Tampa Bay auront du fil à retordre pour atteindre la finale de la Coupe Stanley.

Si on regarde la division atlantique de plus près, il y a trois équipes très compétitives, soit les Bruins, les Maple Leafs et le Lightning. Mais si on va plus loin que ça, il y a tout de même les Sabres de Buffalo qui connaissent une bonne saison, tout comme les Panthers de la Floride qui reprennent du poil de la bête tranquillement pas vite.

Il ne faut pas oublier les Sénateurs d’Ottawa qui ont amélioré leur équipe avec l’ajout de Jakob Chychrun et Julien Gauthier.

Ensuite, il y a les autres équipes qui tentent de devenir compétitives dans les prochaines années. On parle ici des Red Wings de Detroit, et bien sûr, le Canadien de Montréal.

Comme on le sait, le CH possède une très belle banque d’espoir à toutes les positions, ou presque. La situation des gardiens est toujours floue pour la Sainte-Flanelle.

Tout comme Montréal, Detroit a plusieurs bons jeunes joueurs, comme Lucas Raymond, Moritz Seider, Sebastian Cossa, Simon Edvinsson, Marco Kasper, et j’en passe.

Bref, tout ça pour dire que l’Atlantique sera extrêmement dangereuse et stacked, pardonnez-moi l’expression anglophone.

J’ai vu ce tweet-ci et je n’ai pas pu m’empêcher de rire. J’ai beaucoup de respect pour le Lightning, mais je ne peux qu’être amer de la défaite du Tricolore en finale de la Coupe Stanley face aux puissants Bolts, qui n’avaient que 18 millions au dessus de la masse salariale durant les séries.

Après tout ça, où se situent les chances du Tricolore de gagner le précieux trophée dans les cinq, voire dix prochaines années?

Évidemment, la banque d’espoirs et de choix des Bruins et du Lightning est plutôt restreinte après les récentes acquisitions des deux équipes. Dépendamment de la longévité du noyau de ces deux équipes-ci, il semble fort possible de les voir croupir dans les bas fonds de la division atlantique dans quelques années.

Qui n’aimerait pas vivre une parade de la Coupe Stanley dans les rues de Montréal? Ça fait assez longtemps, non?

En rafale

– Ça en fait des transactions.

– Pour compléter le tweet ci-dessus

– Tout les ajouts et départs des choix au repêchages depuis deux semaines.

– Les Sénateurs affrontent les Rangers et il y a aussi Patrick Kane qui fera ses débuts sous ses nouvelles couleurs.

– Finalement, Ullmark a plus de buts de Jonathan Drouin cette année.

– The Beard pourrait faire son retour là où il a eu ses meilleurs moments.

Catégories
Dans les coulisses

Cam Talbot s’inspirait de Patrick Roy plus jeune

Les Sénateurs d’Ottawa ont été chercher de l’expérience dans les buts cet été en ajoutant le gardien Cam Talbot. Il pourra goûter aux rivalités contre les Maple Leafs et les Canadiens.

Talbot avait d’ailleurs affirmé en entrevue vendredi qu’il était un fan du Canadien en étant plus jeune.

Aujourd’hui, dans un article de Marc Brassard du journal Le Droit, on a pu en apprendre davantage sur le parcours de Cam Talbot. Il a d’ailleurs mentionné qu’il s’est beaucoup inspiré de Patrick Roy.

Pourtant, Talbot n’a pas d’origines francophones. Sa mère est italienne alors que son père est d’origine britannique.

Né à Caledonia en Ontario, le cerbère de 35 ans a fait son parcours universitaire à l’université d’Alabama-Huntsville, où il a majoritairement été formé par Benoît Allaire. Ce dernier était l’entraîneur des gardiens des Rangers de New York, mais son frère François a développé le style papillon avec Patrick Roy.

Lorsqu’il était dans l’organisation des Rangers, il a beaucoup appris aux côtés de Benoît Allaire et sans lui, son parcours serait bien différent de ce qu’il est aujourd’hui. Il y avait cependant un autre élément important qui lui a permis de s’améliorer encore plus en tant que gardien.

«Il a aidé ma carrière énormément alors que j’ai travaillé trois ans avec lui dans les mineures et deux ans à New York. L’autre élément de ça est que j’ai pu étudier sous Henrik Lundqvist pendant que j’étais là pour apprendre ce que ça prend pour jouer à un tel niveau et rester à ce niveau.» – Cam Talbot

Celui qui était un grand fan de la rivalité Ottawa contre Toronto sur Hockey Night in Canada a eu son premier avant-goût en tant que joueur cet après-midi, alors que les deux clubs rivaux s’affrontaient dans un match hors-concours.

Il y a d’ailleurs un programme double de la Bataille de l’Ontario aujourd’hui, puisqu’il y a une deuxième rencontre qui débutait à 19h ce soir. Talbot ne sera pas du deuxième affrontement.

Cet après-midi, il a partagé la cage avec Kevin Mandolese. Ça n’a pas été un grand succès pour le vétéran, puisqu’il a accordé 3 buts sur 19 tirs, dans une défaite de 4-1, il avait tout de même bien fait en première période.

C’était le premier match de Talbot dans ses nouvelles couleurs, mais aussi celui d’Alex DeBrincat et de Claude Giroux. L’ancien des Blackhawks de Chicago s’est fait complice sur le seul but de siens.

Évidemment, ce n’était qu’un match hors-concours, mais Talbot apportera certainement beaucoup d’expérience à une jeune équipe talentueuse qui risque de faire des ravages cette saison. Un tandem Talbot-Forsberg n’est pas l’idéal pour se rendre loin en série, mais Ottawa sera tout de même à surveiller cette saison.

En rafale

– Deux lourdes pertes pour les Rays.

– Il rejoindra son frère Marc qui a signé avec les Panthers en tant qu’agent libre.

– Une troisième saison qui pourrait finalement être à la hauteur des attentes envers le Québécois.

– Les Carabins s’imposent encore une fois.

– On devrait pouvoir voir MonaHABS dans le Bleu-Blanc-Rouge sous peu.

Catégories
Hollywood PQ

Une saison de folie à RDS avec 125 matchs des Canadiens et des Sénateurs!

Excellente nouvelle pour les fans de hockey! La chaîne RDS vient d’annoncer la diffusion de 125 matchs de la Ligue nationale de hockey (LNH) mettant en vedette les Canadiens de Montréal et les Sénateurs d’Ottawa au cours de la prochaine saison. L’émission D’un autre angle fera son grand retour!

A vos agendas : le premier rendez-vous aura lieu le 25 septembre à 19 h. Pour l’occasion, l’équipe de l’entraîneur-chef Dominique Ducharme affrontera les Maple Leafs de Toronto dans le cadre d’un match préparatoire. On apprend que le premier match de la saison régulière des Canadiens sur les ondes de RDS se déroulera le 14 octobre à 19 h, alors que l’équipe visitera les Sabres à Buffalo.

Par ailleurs, RDS annonce également que le coup d’envoi de la troisième saison de l’émission D’un autre angle aura lieu le 1er octobre à 19 h 30. « Avec le match des Canadiens comme sujet central de discussion, ce concept invite les amateurs à suivre la partie en direct avec l’animateur Matthieu Proulx et les experts Guy Boucher, Bruno Gervais, Kim St-Pierre et Martin Lemay. Axée sur l’analyse du jeu en temps réel, D’un autre angle offrira une option d’écoute supplémentaire aux passionnés de hockey qui souhaitent en entendre davantage sur les stratégies », indique la chaîne par voie de communiqué. On a déjà hâte d’y être!

Catégories
Sport

Comment sauver les Sénateurs d’Ottawa?

Sauver une franchise de la médiocrité n’est jamais chose facile. Parfois, le marché fait défaut et il est primordial de passer à autre chose. Parfois, remettre l’équipe sur pied est nécessaire et la qualité du club déteint sur les revenus et l’intérêt des partisans.

Sauf qu’à Ottawa, la situation est assez particulière. Il semblerait que c’est le propriétaire lui-même, celui qui contrôle absolument tout, qui est le problème principal.

La relation entre les partisans et l’équipe s’est détériorée.

Les controverses éclatent partout.

Et l’historique d’échanges de Pierre Dorion est déjà catastrophique. Depuis avril 2016, il multiplie les transactions douteuses.

Offrir une extension à un bilan négatif démontre à quel point quelque chose cloche, à Ottawa

Selon plusieurs…

1. Il a surpayé pour faire l’acquisition de Derick Brassard, perdant Mika Zibanejad ainsi qu’un choix de deuxième tour aux mains des Rangers.

2. Il a commis l’une des pires bourdes des dernières années en échangeant Jonathan Dahlen en retour du vétéran Alex Burrows…

3. Il s’est fait avoir dans la transaction de Matt Duchene, alors que les Sénateurs devront offrir leur choix de premier tour en 2018 à l’Avalanche, peu importe la position de ce dernier, après avoir déjà donné tant.

4. Avant de se faire jouer un tour en échangeant Mike Hoffman aux Sharks, qui l’ont par la suite envoyé dans sa propre division. Et Mikkel Boedker, sans blague?

Les seules transactions acceptables ont, au final, été celles qui n’avaient pas beaucoup d’impact. Le troc qui a envoyé Brassard aux Penguins a été le seul bon coup d’envergure complété par le directeur général des Sénateurs.

Et pourtant, on lui donne un vote de confiance de TROIS ANS.

Guy Boucher demeure en poste même si les joueurs ne peuvent pas le sentir et que son système de jeu ne fonctionne pas… Et il semblerait que les Sénateurs ont déjà perdu Erik Karlsson, mentalement.

Les joueurs ne veulent plus venir jouer à Ottawa. 

Il s’agit d’une catastrophe sur absolument tous les plans. Direction, opérations hockey, groupe d’entraîneurs, patinoire, hors glace… et tout ça crée automatiquement un problème dans les estrades.

Ajoutez à ça le problème majeur concernant un aréna situé beaucoup trop loin du centre-ville.

Catastrophe.

Comment sauver la situation?

C’est très, très simple à expliquer, mais pas autant pour ce qui est de concrétiser le tout.

L’organisation est en feu, et afin d’éteindre l’incendie avant qu’il ne se propage, il faut s’attaquer à la base de celui-ci, celui qui détermine le sort du reste. Lorsqu’un immeuble prend feu, on s’attaque à la base afin que le reste ne s’effondre pas.

C’est pourquoi une compagnie ou un particulier doit déposer une offre à Eugene Melnyk pour sa franchise. Une offre qu’il ne peut tout simplement pas refuser. 

On me dit à l’oreille que ce serait dans les plans…

La seule façon viable de sauver cette franchise est de tasser le pion qui cause problème : Melnyk. Ceux qui l’entourent tomberont avec lui.

L’imminente perte de Karlsson prouve également à quel point la situation est hors de contrôle.

Restructurer la franchise serait alors essentiel. Partout. Nouveau propriétaire, nouveau président, nouveau DG, nouveau coach… Et éventuellement, un nouvel aréna. C’est à quel point la situation est grave. On voit rarement ça, une franchise qui doit être reconstruite de A à Z.

Et non, un déménagement ne serait pas non plus viable à moins qu’on ne change de propriétaire. Et tant qu’à changer de propriétaire, il serait préférable de sauver le marché d’Ottawa avant quoi que ce soit. 

Le marché mérite son équipe, mais il faudra qu’un millionnaire en prenne conscience et qu’il soit prêt à tout pour sauver la franchise.

Avant qu’il ne soit trop tard. Je crois sincèrement que c’est la seule porte de sortie.

En Rafale

– Manziel ne devrait pas jouer contre les Eskimos.

– Les temps changent.

– Controverse chez les Allemands.