C’est maintenant au tour de l’Ontario de se joindre au Québec dans un nouvel effort de sensibilisation aux dons d’organes, rapporte Radio-Canada.
Le dossier des donneurs d’organes, ou plutôt de la pénurie de donneurs, est un dossier chaud au Québec. Il appert que la province ontarienne voisine est aux prises avec le même problème, des situations qui sont inacceptables pour plusieurs spécialistes et observateurs.
On estime à 1500 le nombre de patients ontariens qui sont en attente d’une transplantation et qui regardent la mort bien en face à cause de la pénurie d’organes créée par le manque de donneurs.
La directrice de l’agence Trillium pour le don de la vie, Mme Ronnie Gavsie, rappelle qu’il est important pour les donneurs de prévenir leur famille de leur choix et d’officialiser le tout sur papier, afin que les proches ne changent pas la décision le moment venu.
La moitié des familles seulement donnerait son accord pour le don d’organes à la suite d’un décès. Une décision que l’on peut facilement comprendre en période de deuil et de drame, mais qui s’explique mal lorsqu’on sait (selon Triilium) qu’un seul donneur peut sauver jusqu’à huit vies.
Le Québec recensait 1047 patients en attente d’un organe en date du 31 décembre 2013.