Grâce à des tests d’imageries fonctionnelles, les chercheurs ont découvert que les personnes très sensibles avaient une activité cérébrale beaucoup plus importante dans les sections du cerveau qui traitent les informations visuelles.
Selon leur étude dévoilée dans le récent numéro du Social Cognitive and Affective Neuroscience, ces personnes sont plus sensibles aux détails, prennent plus de temps pour prendre une décision et s’ennuient dans des conversations de papotage.
Ce n’est pas un défaut d’être sensible, au contraire. Cela présente de grands avantages dans des situations dangereuses ou lorsqu’il s’agit de prendre une décision difficile ou de faire preuve d’ingéniosité.
Nous savions déjà que les personnes sensibles étaient souvent également timides et introverties. Elles sont aussi plus craintives et n’aiment ni le bruit ni les foules.
Dès le plus jeune âge, il est possible de voir si votre enfant fait partie du 1/5 des gens qui sont sensibles. Il pleurera plus facilement, aura de profondes pensées et vous posera parfois des questions assez inusitées pour son âge. De plus, l’enfant sensible observe bien souvent avant d’agir.