Une récente étude italienne publiée dans la revue Restorative Neurology and Neuroscience nous fait part d’un intéressant facteur pouvant contribuer à la minimisation des déficits cognitifs chez les patients de sclérose en plaques (SEP).
Des tests cognitifs ont été effectués sur 50 patients atteints de SEP et un groupe de 157 personnes non atteintes. Les résultats ont clairement démontré que les individus souffrant de SEP ayant un niveau d’éducation supérieur semblaient « protégés » contre les troubles cognitifs associés à la maladie. Ceux ayant reçu une éducation limitée démontraient un score beaucoup moins élevé.
Importante constatation, la réussite professionnelle et la fatigue n’ont démontré aucun impact sur la sévérité des déficits.
Le rôle de la fatigue a en effet aussi été évalué, car il était suggéré qu’elle avait un effet négatif sur les performances cognitives, qui ont été évaluées grâce à l’échelle PASAT (Paced Auditory Serial Addition Test), utilisée afin de détecter les déficits des patients de SEP.
Le compte-rendu final de la recherche est cité comme suit : « Une éducation limitée est donc un facteur de risque de déficience cognitive chez les personnes atteintes de maladies neurologiques telles que la SEP, alors qu’un niveau d’éducation élevé peut tout à fait être considéré comme un facteur de protection contre les troubles cognitifs associés à la maladie ».