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Sclérose en plaques : S’en protéger par l’éducation

Une récente étude italienne publiée dans la revue Restorative Neurology and Neuroscience nous fait part d’un intéressant facteur pouvant contribuer à la minimisation des déficits cognitifs chez les patients de sclérose en plaques (SEP).

Des tests cognitifs ont été effectués sur 50 patients atteints de SEP et un groupe de 157 personnes non atteintes. Les résultats ont clairement démontré que les individus souffrant de SEP ayant un niveau d’éducation supérieur semblaient « protégés » contre les troubles cognitifs associés à la maladie. Ceux ayant reçu une éducation limitée démontraient un score beaucoup moins élevé.

Importante constatation, la réussite professionnelle et la fatigue n’ont démontré aucun impact sur la sévérité des déficits.

Le rôle de la fatigue a en effet aussi été évalué, car il était suggéré qu’elle avait un effet négatif sur les performances cognitives, qui ont été évaluées grâce à l’échelle PASAT (Paced Auditory Serial Addition Test), utilisée afin de détecter les déficits des patients de SEP.

Le compte-rendu final de la recherche est cité comme suit : « Une éducation limitée est donc un facteur de risque de déficience cognitive chez les personnes atteintes de maladies neurologiques telles que la SEP, alors qu’un niveau d’éducation élevé peut tout à fait être considéré comme un facteur de protection contre les troubles cognitifs associés à la maladie ».

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Espoir pour traiter la sclérose en plaques

Le Dr Jacques Galipeau, de l’Institut Lady Davis et de la Faculté de médecine de McGill, et son équipe ont réussi à éradiquer la sclérose en plaques chez des souris atteintes de la maladie auto-immune.

Les chercheurs ont mis au point un traitement appelé GIFT15, qui consiste en la fusion de deux protéines, la GSM-CSF et l’interleukine 1.
 
Ainsi, la GIFT15 transforme les cellules B, un type de lymphocytes B intervenant dans la réaction immunitaire. « Le GIFT15 peut prendre vos cellules B
normales et les transformer – à la manière de Superman ou du Docteur Jekyll et de Mister Hyde – en cellules B régulatrices superpuissantes », a vulgarisé le Dr Galipeau.
 
Il faut toutefois intervenir aux premiers stades de la maladie neurodégénérative. Par ailleurs, le traitement ne comporte pas d’effet secondaire important.
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Une molécule responsable de la sclérose en plaques

Le neurologue Alexandre Prat et son équipe ont identifié la molécule ALCAM qui pourrait expliquer la progression de cette maladie du système nerveux central.

Selon les scientifiques, cette molécule pourrait être en cause dans la migration de cellules immunitaires au cerveau, entraînant ainsi la formation de plaques de sclérose causant notamment une paraplégie et un tremblement qui évolue lentement par poussées successives.

Mieux comprendre l’évolution de l’inflammation cérébrale associée à la sclérose en plaques permettrait de développer un traitement efficace contre la maladie, qui touche particulièrement les adultes de 15 à 40 ans, dont 55 000 à 75 000 Canadiens.

Tous les détails sont publiés dans le journal médical Nature Immunology.