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Dans les coulisses

Un discours de Serge Savard en 1993 aurait mené le CH vers la Coupe Stanley

Plusieurs font partie des gens n’ayant pas vécu la dernière Coupe Stanley en 1993.

Je suis de ce groupe et je dois dire que j’adorerais vivre une parade de la Coupe dans les rues de Montréal.

La panoplie d’espoirs dans l’organisation et un jeune noyau talentueux à prix raisonnable me porte à croire que ça pourrait arriver dans environ 5 ans. Beaucoup de choses peut arriver d’ici là et pour l’instant, je me préoccupe d’apprécier l’histoire du club et les jeunes dans l’organisation actuelle.

En 1993, le directeur général du Tricolore était Serge Savard et le noyau de l’équipe était composé, entre autres, de Patrick Roy, Vincent Damphousse, Brian Bellows et Guy Carbonneau.

Carbo n’était pas un joueur qui remplissait le filet comme Bellows ou Damphousse le faisait, mais il était une des pierres angulaires du triomphe de la Sainte-Flanelle avec son excellent jeu défensif.

Il était celui qui avait comme but de freiner, ou du moins ralentir, La Merveille, Wayne Gretzky.

Cependant, le capitaine du club à l’époque croit que Serge Savard aurait changé la donne avec un discours qu’il aurait tenu durant la série contre les Remparts de Québec.

Carbo était accompagné de Damphousse, Savard, Benoît Brunet et Ronald Corey pour le déjeuner des célébrités sportives au Centre Sportif Cummings à Montréal et c’est là qu’il s’est entretenu avec Herb Zurkowsky du Montreal Gazette.

« Serge est venu dans le vestiaire après le deuxième match, nous a parlé un peu et était très calme. Je crois qu’il voulait calmer tout le monde. » – Guy Carbonneau

Le CH tirait de l’arrière 2-0 dans la série contre les Remparts et la pression était à son comble.

Carbonneau mentionnait aussi que Savard avait vécu cette situation-là en tant que joueur et qu’il avait réussi à combler le retard par la suite.

« Je ne sais pas si son discours à commencé le tout, mais depuis ce jour, le momentuma en quelques sorte changé. » – Guy Carbonneau

Le Canadien a eu la chance de son côté tout au long de ce parcours éliminatoire et a gagné pas moins de 10 matchs en période de prolongation.

Benoît Brunet avait aussi son mot à dire sur cette 24e Coupe Stanley.

Battre Québec était le but principal. Plusieurs personnes parlent de la Coupe, mais il y avait la finale et la série contre Quebec. Buffalo et les Islanders étaient de très bonnes équipes, mais il fallait battre Québec d’abord. » – Benoît Brunet

Il ne reste qu’à savoir combien d’années il faudra attendre pour pouvoir revivre une Coupe Stanley à Montréal.

En rafale

– On ne change pas une tradition.

– Félicitations à Wyndham Clark pour son premier titre majeur.

– Ça ne va pas bien pour le Canada.

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Hollywood PQ

Bergie: une série documentaire sur Michel Bergeron

La plateforme Vrai lance en exclusivité une série documentaire sur la vie et la carrière de Michel Bergeron, intitulée Bergie. Les trois épisodes, basés sur trois périodes du match de sa vie, seront diffusés dès le 17 mai prochain.

La série, produite par Télégramme Média en collaboration avec Québecor Contenu et réalisée par Félix St-Jacques, présentera le Tigre comme les Québécois et Québécoises ne l’ont jamais vu.

« Derrière l’entraîneur exubérant, qui est l’homme qui se cache derrière le mythe façonné par le sport et les médias depuis près de cinquante ans? »

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Michel Bergeron a connu une carrière incroyable, tant derrière les bancs de hockey que devant les caméras. Les téléspectateurs et téléspectatrices pourront apprendre à le connaître davantage, au cours de rencontres avec sa femme, ses enfants, ses amis et d’anciens joueurs de hockey.

Vous y retrouverez des témoignages inédits, des entrevues, des archives vidéo des révélations et des anecdotes!

« Dans sa jeunesse dans le quartier St-Michel à Montréal, jusqu’à sa nomination comme entraîneur-chef des Rangers de New York, en passant par son affrontement avec Fidel Castro au baseball, Bergie nous apparait sous un jour nouveau. Saurons-nous pourquoi Phil Esposito l’a engagé pour ensuite le congédier moins de deux ans plus tard? Comment s’est effectuée sa nomination à la tête des Nordiques? Derrière l’entraîneur exubérant, qui est l’homme qui se cache derrière le mythe façonné par le sport et les médias depuis près de cinquante ans? », pouvait-on lire dans un communiqué.

La série Bergie est née d’une idée lors d’une discussion entre le producteur Éric Hébert et Louis Jean, un animateur à TVA. L’animateur mentionnait qu’il rêvait de raconter l’histoire de son ami et collègue et de laisser un héritage. Ainsi, ce sera lui qui mènera les entrevues avec ses invités Rodger Brulotte, Guy Carbonneau, Mario Tremblay, Alain Côté, Serge Savard, Peter Stastny, Marcel Dionne, Phil Esposito, Steven Finn, Ron Fournier, André-Philippe Gagnon, Michel Goulet, Dale Hunter, Ménick, Claude Meunier, Chris Nilan et Jean Perron. Avec la participation également des regrettés Guy Lafleur et Mike Bossy.

« À travers cette série documentaire unique et ses témoignages inédits, les téléspectateurs seront touchés par l’humain sensible et passionné qu’est Michel Bergeron. Un homme vrai. pas étonnant qu’il occupe une place importante dans le coeur des Québécois », a déclaré Denis Dubois, vice-président, contenus originaux, Québecor Contenu.

« Vrai ajoute à son catalogue déjà fort impressionnant, ce documentaire sur la vie de Michel Bergeron, mais aussi sur l’homme derrière ce grand sportif, l’un des meilleurs entraîneurs de sa génération. Un contenu rassembleur qui rejoindra les amateurs de sport et les fans de documentaires biographiques », a jouté par la suite Véronique Bussières, directrice marketing, Club illico, Vrai et plateformes de contenu.

Et vous, allez-vous visionner Bergie?

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Sport

Serge Savard veut parler à Marc Bergevin

Serge Savard demeure le sujet du jour puisqu’il s’est présenté sur différente plate-forme afin de jaser du Canadien et de sa biographie («Canadien jusqu’au bout»). Outre ses propos contre la culture actuelle du Canadien, Savard a également indiqué que la distance entre les anciens et l’organisation actuelle n’a jamais été aussi grande. Exactement comme l’a indiqué Stéphane Richer lors du tournoi de golf d’ouverture du Canadien de Montréal et Stéphan Lebeau à la suite de ça.

Serge Savard a le goût d’ouvrir une discussion avec Marc Bergevin, il lui a d’ailleurs suggéré de se jaser en tête à tête, mais Savard attend toujours cet appel de Bergevin.

Le mur n’a jamais été aussi grand qu’il est là avec les anciens. On vous aime, on vous invite au tournoi de golf du Canadien, mais on ne veut pas vous avoir autour. J’ai dit à Marc Bergevin, j’aimerais ça te parler. Il m’a dit oui, oui, je t’appelle. J’attends encore l’appel. – Savard

Monsieur Savard est un homme très respecté et il n’est pas le type d’individu à se présenter comme ça, lors d’une entrevue, et de balancer des mensonges pour salir la franchise Montréalaise. S’il a livré ce type de message, c’est qu’il désire que Geoff Molson et Marc Bergevin s’aperçoivent de cette situation qui traîne depuis quelques années.

N’oubliez pas que Serge Savard est celui qui a suggéré Marc Bergevin à Molson puisqu’il était impliqué dans le processus pour dénicher le prochain maître d’oeuvre du Canadien de Montréal. Bergevin a contacté Savard à une seule reprise depuis son embauche. D’ailleurs, lors des festivités pour Guy Lafleur il y a quelque temps, Savard a informé Bergevin qu’il souhaitait le rencontrer. Bref, l’appel n’est jamais venu.

Petit ajout au sujet de l’entrevue qu’a accordée Savard à Paul Arcand : Subban est spécial, selon Savard, et il est plus difficile à diriger qu’un autre joueur… Savard a spécifié que Subban est à prendre avec des gants blancs et que le coach doit constamment lui parler.

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Sport

Serge Savard s’en est pris à la culture du Canadien

Le peuple québécois est en amour avec Guy Lafleur, l’un des plus grands du récit historique du Canadien, mais il adore également le Sénateur, Serge Savard. Aux yeux de plusieurs, il a été l’un des meilleurs directeurs généraux de l’histoire de la Sainte-Flanelle. Monsieur Savard était de passage à Tout le monde en parle dimanche dernier, où il a livré ses opinions au sujet du Canadien actuel.

Bref, Alexandre Pratt a publié une chronique à la suite de la sortie de la biographie de Serge Savard, écrite par monsieur Phil Cantin, où il s’est entretenu avec Savard et celui-ci lui a indiqué ceci :

La saison dernière, on n’a pas fait les séries. Mais on a dit qu’on a eu une bonne année. Entre toi et moi, des high fives quand on se fait éliminer… C’est différent. Il n’y avait pas de sourires dans le temps quand on perdait. – Savard

Dans le temps de monsieur Savard, il y avait au moins la moitié du club qui était québécois, donc les gars passaient l’été au Québec à bougonner et faire le tour du Québec pour des joutes de balle-molle. Les gars restaient frustrés lorsqu’ils ne participaient pas aux éliminatoires. Maintenant, comme Savard l’a indiqué, les joueurs viennent de partout… et ceux-ci retournent à leur domicile estival aussitôt la saison terminée. Le lendemain, tout est oublié pour eux et ils amorcent leur entraînement intensif en vue de la prochaine saison.

Les gars viennent de l’Ouest, des États-Unis, de la Finlande, de la Suède ou de la Russie, donc on ne parle plus de la même game que jadis. Le nombre d’équipes n’était pas le même non plus, ce qui reste un facteur important de nos jours : seulement 16 équipes sur 31 participent aux séries et seulement une d’entre elles soulève la Coupe Stanley.

Lors de la saison 1969-70, par exemple, le Canadien de Montréal n’a pas accédé au bal printanier, alors que Serge Savard, Yvan Cournoyer, Jacques Lemaire, Bobby Rousseau, Henry Richard, Jean Béliveau, Jacques Laperrière, Claude Provost, J.C. Tremblay, Chris Bordeleau, Marc Tardif, Lucien Grenier, Jean Gauthier, Réjean Houle, Guy Lapointe, Guy Charron, Lorne Worsley, Phil Myre et Rogatien Vachon, tous des Québécois, ont enfilé le chandail du bleu-blanc-rouge pour au moins une rencontre.

Bref, tout ça pour dire que la culture ne peut plus être la même qu’à cette époque puisque le sport a évolué considérablement.

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Sport

Serge Savard critique l’attitude de la direction montréalaise

Le travail bat le talent si le talent ne travaille pas.

Voilà une phrase qu’on m’a servie à quelques reprises cet été sur des terrains de soccer…

Par extension, la bonne attitude peut aussi battre le talent si le talent n’a pas la bonne attitude. Pensez aux Golden Knights…

Et au Canadien. Inutile de vous rappeler la quasi fixation qu’a notre DG sur la fameuse sur la fameuse attitude et sur le caractère qui doit être plus présent?

Serge Savard a été très volubile hier avec les médias montréalais. Il a d’abord discuté avec des gens de RDS en y allant d’une phrase révélatrice : L’attitude, ça commence en haut!

Savard a simplement dit ce que plusieurs pensent tout bas. Si Marc Bergevin se permet de blâmer l’attitude de ses joueurs pour à peu près tout, il doit se montrer irréprochable à ce niveau. Et disons qu’avec son propre capitaine, il ne l’est pas…

Savard s’explique mal comment le dossier Pacioretty a pu atteindre un tel niveau de tension et comment les principaux intéressés n’en sont-ils pas venus à une solution encore…

Il faut régler les dossiers chauds et distrayants plus rapidement.

Tu dois régler tes petits bobos et tes problèmes l’été… Et arriver au camp prêt à entamer une nouvelle saison. Tu dois faire le vide avec les problèmes de la saison d’avant.

La saison approche à grands pas et selon Serge Savard, tout ne va pas bien en ce moment.

Exiger une meilleure attitude de la part des joueurs ne suffira pas.

Max Pacioretty pourra-t-il être souriant dans le vestiaire? Et sur la glace? Sans transaction ni prolongation de contrat…

Savard a réitéré que selon lui, Pacioretty est encore un excellent capitaine, un excellent leader… Et une personne extraordinaire.

La direction du Canadien doit régler ses problèmes. C’est son job. Les jeunes joueurs qui arrivent à Montréal ne doivent pas vivre dans ces problèmes-là.

« Ce n’est pas différent d’une famille avec quatre ou cinq enfants. Il y en a toujours qui ne prennent pas le pas. Qu’est-ce qui arrive ? Les parents vont régler le petit problème qu’ils ont. Il ne faut pas arriver chaque année avec ton meilleur club et dire on a un problème d’attitude. C’était une attitude avec Subban, c’est une attitude avec Pacioretty puis c’est toujours l’attitude. L’attitude, ça se règle et ça commence par en haut. »

On peut regarder Savard livrer des éloges à Pacioretty (portant le chandail du tournoi de golf de ce dernier) ici :

À noter que Savard a aussi été l’invité de Chris Nilan hier sur les ondes de TSN 690. Il est revenu sur l’attitude discutable des dirigeants du Canadien… Et sur la tristesse de la situation actuelle du #67. Difficile de croire que Pacioretty, Bergevin ou Molson apprécie la situation présentement…

Savard n’a pas mangé ses mots :

« La direction parle d’avoir la bonne attitude, mais elle se comporte avec une attitude terrible présentement. Te battre avec/contre ton capitaine, ce n’est rien pour aider à améliorer l’attitude à l’interne! »

Cordonnier mal chaussé?

Dire que Serge Savard, 72 ans aujourd’hui, a fait partie de ceux et celles qui ont recommandé Marc Bergevin à Geoff Molson (en tant que consultant).

Juste changer l’attitude ne sera pas suffisant. Que ce soit clair pour tout le monde.

En rafale

– Max Pacioretty a confirmé ce matin lors du tournoi de golf de Jonathan Drouin qu’il n’allait pas négocié de prolongation de contrat durant la saison, qu’il allait être au camp d’entraînement… Et qu’il ne savait toujours pas s’il allait être échangé avant le 3 octobre.

– Marc Bergevin, Allan Walsh et plusieurs joueurs du Canadien sont aussi au tournoi de Jonathan Drouin.

– Deux bons paris. Première constatation : Le futur incertain de Max Pacioretty a forcé les gens de chez Mise-o-jeu à l’ignorer. Deuxième constatation : Maudit que l’attaque du Canadien manque de punch!

– Il y a plusieurs débats/luttes qui passent inaperçus chez le Canadien…

– Rémi Garde est allé passer quelque temps en France. Espérons qu’il n’est pas allé jaser avec Bordeaux ou Lyon…

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Sport

Serge Savard : Max Pacioretty s’est fait dire qu’il ne commencerait pas la saison à Montréal

L’ancien DG du Canadien Serge Savard était de passage au 91,9 Sports ce matin. Il a entamé son entretien avec Anthony Marcotte en racontant quelques anecdotes et histoires du passé (comme c’est souvent le cas avec les anciens)…

Et il a ensuite répondu à des questions intéressantes concernant le capitaine du Canadien Max Pacioretty.

Savard a confié ceci au micro :

– Max Pacioretty s’est fait dire au cours des deniers mois, qu’il n’allait pas être sur l’équipe en 2018-19. Il s’est fait dire qu’il allait être échangé. Ai-je besoin de vous rappeler que le camp d’entraînement s’ouvrira dans deux à trois semaines?

– Le Canadien n’a pas beaucoup d’options avec Pacioretty. Soit tu le signes (une prolongation de contrat), soit tu l’échanges. Plus le temps passe, plus sa valeur (sur le marché) diminue.

– Si Pacioretty entame la saison à Montréal, il jouera dans un atmosphère qui ne sera pas soutenable. Pour son bien, il doit être échangé le plus rapidement possible.

– Serge Savard se demande si le coeur de Max Pacioretty est réellement à Montréal comme il le prétend publiquement.

– Avant, le rôle du capitaine était plus important (qu’aujourd’hui). Reste que le Canadien doit régler le dossier de Max Pacioretty encore plus rapidement puisqu’il est capitaine.

– Pacioretty est une bonne personne… Un bon gars… Qui est pris dans une situation malsaine.

Bref, Serge Savard critique le club de hockey Canadiens dans sa gestion du dossier Pacioretty. Vous aurez compris le topo…

Un club doit être comme une grande famille, selon le Sénateur.

En rafale

– Des employés du Rocket se joignent aux employés du Canadien qui ont déposé une action collective pour heures impayées et non reconnues. [LaPresse]

– Erik Karlsson a tenu à rectifier le tir. Il serait prêt à signer une prolongation de contrat avec une équipe canadienne. Publiquement, du moins…

– Kotkaniemi joue aussi (très bien) pour sa nation présentement…

– Y parviendra-t-il dès cette année?

– Triste… Dommage…