HollywoodPQ a eu la chance de s’entretenir avec la talentueuse actrice québécoise Mélissa Désormeaux-Poulin, dans le cadre de la sortie de la deuxième saison de la série Lac-Noir!
Une entrevue fort sympathique où la star abordait son expérience sur l’émission, sa passion pour son métier et sa fierté envers ses filles qui exerce le même métier!
HollywooqPQ: «Peux-tu me parler de la deuxième saison de Lac-Noir?»
Mélissa Désormeaux-Poulin: «Pour ceux qui ont vu la première saison, on sait qu’on est dans un village de loups-garous! On retrouve mon personnage (…) elle vient d’apprendre que son fils sera loup-garou pour le reste de sa vie, donc il faut qu’elle apprenne à gérer ça! Il y va avoir une enquête à l’interne, comme j’aime bien dire, c’est le sénat des loups-garous qui va venir enquêter pour savoir ce qui s’est passé exactement, parce que les humains ne sont pas supposés savoir que les loups-garous existent, donc moi je vais mentir! Moi, si mon fils n’était pas loup-garou, je serais parti de ce village-là, mais elle est un peu prisonnière de cette vérité-là (…) il va y avoir un loup solitaire qui va mettre en danger les humains et les autres loups, donc on part en enquête de qui est ce loup! On va se demander si c’est mon fils, si c’est Victor, qui est un loup qui a été abandonné (…) ça ne sera pas de tout repos! Je pense que cette année, on s’est permis d’aller un peu plus loin dans les effets spéciaux, dans l’horreur, parce que la première année on ne voulait pas faire peur à un public, on voulait que tout le monde soit curieux de voir Lac-Noir, on disait que c’était une série de genre, maintenant on peut dire que c’est une série d’horreur et on sait qu’il y a des loups-garous, donc c’est fantastique, il y a de l’horreur! Le réalisateur s’est amusé avec ce genre-là. Je te dirais que ça a été un tournage vraiment trippant, d’enfants, on était tous des petits enfants qui faisaient de l’horreur, donc on s’est vraiment amusés!»
HPQ: «Quelle a été ta réaction quand tu as appris qu’après une première saison, il y en aurait une deuxième?»
MDP: «Oh mon Dieu! C’est toujours un cadeau. Quand tu sais que l’émission est reconduite c’est toujours le fun et le fait de connaître le réalisateur très, très bien, moi j’étais heureuse pour lui! Toujours contente de revenir avec un personnage, on le connaît mieux, on connaît mieux les codes que l’on a installés dans la première saison, donc c’est toujours un cadeau, c’est vraiment le fun!»
HPQ: «Comment c’était de retravailler avec Frédérik D’Amours avec qui tu a travaillé dans les films À vos marques… party! ?»
MDP: «(…) C’est comme un papa! On a un peu cette relation-là, il prend soin des gens, c’est un passionné, c’est quelqu’un de très intègre, c’est quelqu’un qui se donne complètement, donc moi je trouve que ça nous élève de travailler avec lui, c’est un bonheur! C’est un gars qui est capable de rire aussi, donc grand bonheur de le retrouver et de savoir que lui il rêvait de faire ça depuis des années, d’accomplir son rêve, de faire partie de ce rêve-là (…) c’était important pour lui, donc ce l’est pour moi aussi!»
HPQ: «Tu interprètes Valérie, une policière, as-tu rencontré des embûches lors de l’interprétation de ton personnage?»
MDP: «…à part le fait de devoir ralentir tous les mouvements, parce que dans l’horreur on installe l’horreur, on installe le suspense, donc il fallait tout ralentir, mais non! (…) on dirait que je l’ai compris assez vite, Valérie! Évidemment, de manier l’arme ce n’est pas tout le temps ma grande force, mais je commence à faire beaucoup de séries où je manie l’arme, donc je m’en viens de mieux en mieux (rires) mais, j’ai eu de la formation avant (…) je dirais que c’est juste des petits défis de tourner la nuit (…) on tourne avec une bête, le loup-garou, donc ça, c’est tout électronique, des fois ça lâche, c’est plutôt des petites embuches techniques (…) ça a été assez facile pour moi!»
HPQ: «Tu dis que depuis un moment, tu joues des personnages qui manient l’arme, est-ce que c’est rendu ton casting? Est-ce que c’est parce que tu es bonne pour jouer ce genre de personnage?»
MDP: «Hey… pourtant, c’était plutôt un rêve! C’était un fantasme d’avoir des armes et de jouer avec ça et de faire des cascades! Est-ce que je dirais que je suis bonne? Je commence à m’habituer, mais tout ce qui est technique pour moi, ça prend un petit peu plus de travaille que n’importe qui d’autre (rires) je m’en viens pas pire, mais non ce n’est pas mon casting! En fait, je ne pense pas que j’ai vraiment un casting encore, on m’offre plein d’affaires différentes, mais tant mieux que l’on m’offre ça aussi! (…)»
HPQ: «On parle de la deuxième saison et de la première, mais est-ce qu’on peut s’attendre à en avoir une troisième?»
MDP: «Ouhhh! Ben on l’espère! Nous autres on a terminé la saison 2 en pensant que ça serait une trilogie. On aimerait ça, parce que ça fini (…) on a plein de choses à raconter, je ne dirai rien, mais si tu as vu la fin tu comprends que oui, on pourrait avoir une troisième saison (…) on se croise les doigts!»
HPQ: «Que dirais-tu aux gens qui n’ont pas écouté Lac-Noir pour les inciter à la regarder?»
MDP: «Que s’ils ont vraiment envie d’être divertis et d’aller complètement ailleurs que dans le quotidien, c’est vraiment une bonne série pour ça! (…) je pense qu’on a vraiment fait des belles choses avec les moyens qu’on avait, je pense que l’on peut accoter des belles grandes séries de ce genre-là!»
HPQ: «Toi, est-ce que c’est le genre de série que tu aimes regarder dans la vie de tous les jours?»
MDP: «Moi, je suis une grande peureuse, alors j’en regarde parce que j’en fais partie (…) mais je suis quand même une grande peureuse, donc oui… mais avec parcimonie parce que je m’invente des histoires après! (rires)»
HPQ: «Tu joues dans beaucoup de contenu québécois, mais aimes-tu en regarder?»
MDP: «Absolument! Il y a des périodes dans ma vie où c’est plus facile en regarder, il y a d’autres fois où quand je travaille beaucoup j’ai moins envie, moins le temps. Mais, oui, j’adore ce qu’on fait! Je pense qu’on fait vraiment de la grande télé (…) oui, j’en consomme et je consomme même des télé-réalités (…) Les chefs!, ce genre d’affaires-là, j’adore (…)»
HPQ: «Qu’est-ce qui te pousse à continuer d’exercer ton métier jour après jour?»
MDP: «Premièrement, il faut dire qu’il y a vraiment un effet de gang assez particulier quand tu fais ce genre de métier-là, quand tu te vois tous les jours ça devient très intense! Moi, j’aime beaucoup ce rapport-là, de rencontrer des nouvelles personnes, de créer des liens et après on repart avec une nouvelle gang (…) Après, le fait de me confier quelqu’un, de me confier un personnage, ça m’habite, c’est quelque chose que je peux créer dans ma tête, c’est la création qui me fait triper aussi! J’ai l’impression que je n’ai pas exploré tout ce que j’étais capable de faire, toutes les nuances de mon métier! Je trouve que c’est la chose que je fais le mieux. Si je faisais un autre métier, je ne crois pas que je pourrais exceller comme ça, je ne dis pas que j’excelle, mais dans le sens que c’est quelque chose que je connais (…) Je ne me verrais pas faire autre chose! (…) la journée où je n’aurai plus de stress et de petit feu, ça sera mon go pour me dire que je l’ai assez fait, mais je ne pense pas que ça va arriver! (…)»
HPQ: «Tes deux filles grandissent dans ce milieu-là et suivent tes traces, tu dois être fière d’elles!»
MDP: «Ben full fière! Ah oui, vraiment fière. J’essaie de ne plus trop en parler parce que je les laisse voler, elles trouvent que je parle trop d’elles! Je suis une maman, donc c’est sûr que je suis fière d’elles et je trouve que… je pense qu’elles sont intelligentes dans les choix qu’elles prennent, déjà!»
HPQ: «Florence a brillé dans la série Entre deux draps, est-ce qu’elle est comme son personnage dans la vraie vie?»
MDP: «Ben vraiment pas! Florence est vraiment un ange, c’est vraiment quelqu’un qui est timide, qui prend soin des autres donc nous autres on est comme: Mais, ça vient d’où cette affaire-là?. Donc, non, c’est vraiment un personnage et pour elle, c’est très, très facile de rentrer là-dedans, mais elle est très, très loin. C’est drôle, parce que c’est ça qu’on lui confie! On a l’impression qu’elle a du guts et qu’elle est une petite délinquante, mais c’est vraiment pas ça! C’est ça qui fait que c’est encore plus impressionnant pour moi comme mère!»
HPQ: «Est-ce qu’on pourra la retrouver dans un autre projet bientôt?»
MDP: «Les deux! Les deux, on va pouvoir les retrouver!»
HPQ: «De ton coté, qu’est-ce qui s’en vient?»
MDP: «J’ai hâte de pouvoir en parler! Je recommence en janvier sur une série… je vais pouvoir le dire bientôt, mais pas encore, ce n’est pas sorti, mais j’ai des beaux tournages qui s’en viennent. Je te disais que je n’avais pas exploré tout, là, j’ai comme l’impression que je vais explorer une autre branche de cette affaire-là!»
HPQ: «Est-ce qu’on peut s’attendre plus à de l’humour, du drame?»
MDP: «Oh mon Dieu! On est vraiment dans le drame!»
HPQ: «Qu’est-ce que je peux te souhaiter pour conclure?»
MDP: «La paix dans le monde? (rires) Non, non, mais que ça continue. C’est comme l’affaire que je souhaite le plus au monde!»
Merci à Mélissa pour ce moment fort intéressant et agréable!
Nous lui souhaitons que la suite des choses soit belle et remplie de nouveaux défis!