La mort subite du nourrisson serait provoquée par un déséquilibre de la sérotonine dans le cerveau du bébé. Cette amine agit entre autres sur la coordination de la respiration et du rythme cardiaque.
Le professeur Cornelius Gross, l’auteur principal de la recherche, explique : « Les chercheurs soupçonnent depuis un bon moment le lien entre l’instabilité de la sérotonine et le syndrome de la mort subite. Mais c’est la première fois qu’on réussit à prouver cette hypothèse sur un modèle animal. »
Réalisée sur des souris, cette étude a démontré que 70 % des rongeurs décédaient avant l’âge de trois mois lorsqu’il y avait un dérèglement de la sérotonine.
Cette découverte est bien accueillie par l’Association québécoise de pédiatrie, qui rappelle que le « dodo sur le dos » est encore le meilleur moyen de prévenir le syndrome de la mort subite du nourrisson.