Les enfants qui sont ou qui ont été victimes de sévices courent plus de risques de connaître des échecs scolaires.
C’est la conclusion d’une étude de l’Université du Queensland en Australie, parue dans Pediatrics, qui a porté sur 7 000 mères et leurs enfants nés entre 1981 et 1983.
Les chercheurs ont dû se servir de données confidentielles de rapports de sévices ou de négligence parentale pour arriver à leurs résultats.
Une fois que les 3 796 enfants sont devenus adolescents (14 ans), ils ont été évalués quant à leurs capacités de lecture, de raisonnement abstrait et d’aptitudes mathématiques.
Les 298 adolescents dont on avait rapporté des sévices ou de la négligence, soit 7,9 % des participants, avaient en moyenne 3 points de moins à leur test de QI que ceux qui n’en avaient pas souffert.
Cette étude met donc en lumière, une fois de plus, les graves répercussions de la maltraitance vécue par certains enfants.