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Les dessins d’enfants agressés représentent des indices précieux

Medical News Today fait le parallèle avec l’adage disant qu’un dessin vaut mille mots. La Dre Carmit Katz, de l’University’s Bob Shapell School of Social Work de Tel-Aviv, croit que ces illustrations représentent un outil critique pour les enquêtes policières.

La recherche de la Dre Katz, publiée dans la revue spécialisée Child Abuse and Neglect, a comparé les résultats d’enfants questionnés lors de cas de sévices, où certains se voyaient également offrir la possibilité de dessiner pendant l’interrogation.

Au terme de l’étude, la spécialiste a démontré des résultats très significatifs. Le dessin s’est avéré un outil de thérapie pour les enfants et de preuve pour les enquêteurs. Ces derniers recevaient des descriptions plus détaillées et complètes.

Ce sont 125 victimes de sévices sexuels, âgés de 5 à 14 ans, qui ont été sélectionnées de façon aléatoire pour l’expérience. Au lieu de se reposer pendant 7 à 10 minutes, le groupe ayant la possibilité de dessiner utilisait cette pause pour mettre sur papier leurs illustrations.

Cette procédure s’est avant tout avérée libératrice pour les enfants. Dre Katz, elle-même travailleuse sociale, espère désormais procéder de façon similaire avec des groupes d’enfants de 3 à 6 ans.

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Les enfants victimes de sévices sont plus vulnérables

Les organismes de charité rapportent que les maisons d’accueil pour enfants abusés sont de véritables aimants pour les proxénètes et les trafiquants.

Ce phénomène est en partie lié au manque de formation du personnel de ces centres pour aider les jeunes.

Le Department of Education du Royaume-Uni a annoncé une nouvelle fondation pour un type spécialisé de maisons d’accueil dans le but d’enrayer ce problème.

Cependant, ce n’est pas assez, selon la directrice générale de l’organisme de charité Barnardo’s, Anne-Marie Carrie.

« Ça ne fait pas de doute que le système échoue totalement auprès des jeunes en maisons d’accueil. Cette idée que vous pouvez rassembler un grand nombre d’enfants vulnérables en un seul et même endroit a l’effet d’un aimant à agresseurs. Vous pourriez aussi bien mettre une affiche en néons disant “Prenez votre enfant le plus vulnérable ici” », déplore-t-elle.

De plus, les deux tiers des fillettes victimes de sévices sexuels placées en maisons d’accueil étaient à risque d’être exploitées sexuellement.

Rappelons que les traumatismes vécus durant l’enfance peuvent engendrer de graves et nombreux problèmes. C’est qu’un lien clair a été relevé entre un traumatisme et les risques de problèmes de comportement et d’apprentissage chez les enfants. De plus, ceux qui vivent une telle situation seraient plus exposés à souffrir d’obésité.

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Les sévices conduisent à des maladies

Les petites filles qui subissent de la maltraitance physique ou des sévices sexuels seront plus enclines à souffrir de maladies cardiovasculaires, lit-on sur Medical News Today. Précisément, elles sont exposées à de plus grands risques de crise cardiaque, de maladies cardiaques et d’AVC.

Une récente étude indique que les filles victimes de maltraitance physique durant l’enfance courent un risque 45 % plus élevé de tels problèmes de santé à l’âge adulte. Si elles ont été forcées à des rapports sexuels répétés, elles se retrouvent 62 % plus à risque d’une maladie cardiovasculaire.

Parallèlement, des violences « légères à modérées », si l’on peut les nommer ainsi, n’ont pas été reliées à des risques particulièrement plus élevés.

Le plus influent facteur, dans le cas d’un haut risque de maladie cardiovasculaire, est que les jeunes filles maltraitées avaient fortement tendance à prendre du poids durant l’adolescence et la vie adulte.

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La dépression atteint plus les enfants maltraités

Des chercheurs du King’s College London Institute of Psychiatry soutiennent que la dépression touche plus les enfants maltraités que les autres. En fait, il semble que les enfants qui vivent des sévices courent deux fois plus de risques de vivre plus d’un épisode de dépression.

Selon leurs résultats parut dans l’American Journal of Psychiatry, ces épisodes de dépression tendent aussi à être plus longs, et les personnes répondront moins bien au traitement la plupart du temps.

Les chercheurs se sont basés sur les résultats de 16 études, ce qui revient à 23 000 patients, pour tirer ces conclusions.

La dépression constitue le problème de santé mentale le plus courant au monde. On estime que 1 adulte sur 15 en souffre chaque année, aux États-Unis seulement.

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Des sévices durant l’enfance mènent à des syndromes

On peut lire dans le Journal of Aggression, Maltreatment & Trauma les résultats d’une recherche menée par l’Université de Toronto.

Il semble que des sévices durant l’enfance entraînent des syndromes comme la fibromyalgie, la fatigue chronique et de multiples sensibilités chimiques chez les femmes.
 
En fait, les femmes qui ont vécu des sévices lorsqu’elles étaient petites seraient 65 % plus souvent atteintes de fibromyalgie. Ce taux provient d’un sondage effectué auprès de 7 342 Canadiennes en 2005. Parmi elles, 10 % avaient subi des sévices durant leur enfance.
 
Cette recherche a aussi exploré l’influence conjointe de facteurs psychosociaux, tels que les problèmes vécus durant l’enfance, de la santé mentale et du comportement à l’âge adulte.

Selon Joanne Sulman, du Département de travail social de Mount Sinai, l’aspect le plus intéressant de la recherche demeure ce lien entre les sévices et l’apparition des syndromes mentionnés.

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Répercussions graves des maladies chroniques

Selon une étude de l’Université Karlstad en Suède parue dans Acta Paediatricia, les enfants qui souffrent d’une maladie chronique ont beaucoup plus de risques de vivre des mauvais traitements que les autres.

Les enfants qui vivent avec des problèmes de santé vivent 88 % plus souvent des sévices corporels que les autres. Ils ont aussi plus tendance (154 % plus de risques) à vivre de la violence conjugale à l’âge adulte.
 
Pour arriver à ces chiffres, on a fait remplir un questionnaire à 2 510 enfants âgés de 10, 12 et 15 ans provenant de 44 écoles. Parmi les participants, près d’un sur quatre vivait avec une maladie chronique.
 
Les problèmes de santé relevés étaient vastes. On y retrouvait l’asthme, les allergies, le surpoids, la maladie mentale, les handicaps physiques ainsi que les déficiences visuelles et auditives.
 
La violence vécue par ces jeunes une fois qu’ils sont en couple à l’âge adulte ne semble pas différer selon la gravité du problème de santé.
 
Avec cette recherche, on espère mieux venir en aide aux enfants afin de prévenir les problèmes conjugaux mentionnés lorsqu’ils seront adultes.

Les études subséquentes porteront par ailleurs sur la façon dont la famille vit les problèmes de santé de l’enfant et quel soutien professionnel sont requis.

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Les sévices durant l’enfance mènent aux ulcères

Une recherche de l’Université de Toronto a prouvé que les enfants qui sont victimes de sévices auront deux fois plus de risques de souffrir d’ulcères peptiques lorsqu’ils seront adultes.

On a effet pu démontrer un lien très fort entre ce diagnostic et des sévices passés. Pour ce faire, on a étudié le cas de 13 069 Canadiens d’âge adulte. Parmi eux, plus de 1 000 ont répondu avoir vécu de mauvais traitements avant leur majorité par quelqu’un qu’ils connaissaient bien.

De ces 1 000 répondants, 493 avaient déjà reçu un diagnostic d’ulcères peptiques par un professionnel de la santé. On peut donc conclure que les ulcères peuvent être causés par des facteurs autres que ceux déjà connus, comme l’abus d’alcool ou le stress, par exemple.

Ainsi, après l’ajustement de 16 variables, on a pu relever un taux 68 % plus élevé de cas d’ulcères peptiques chez les personnes ayant vécu des sévices lorsqu’elles étaient enfants. Les détails de cette recherche sont parus récemment dans le Journal of Interpersonal Violence.

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Plus de sévices chez les enfants sourds

Une récente étude menée par l’Institut des technologies de Rochester a démontré un plus haut taux de sévices vécus par les enfants sourds et malentendants, lit-on sur ScienceDaily.

Cela comprend la négligence, les sévices physiques et sexuels et la maltraitance. Ces enfants seraient 25 % plus souvent victimes de ces problèmes que les autres.

Pour arriver à ces résultats, on a sondé 425 étudiants, dont 108 étaient sourds. On leur a demandé de décrire toute maltraitance qu’ils avaient pu vivre avant l’âge de 16 ans.

Il en est ressorti que 70 % des participants sourds ou malentendants ont dit avoir déjà vécu des mauvais traitements, contre 49 % chez les autres.

De plus, les sévices augmentaient en gravité lorsqu’ils avaient été subis par des personnes sourdes ou malentendantes.

Cette étude a par ailleurs démontré que les enfants maltraités, une fois adultes, ont plus tendance à vivre une dépression ou des problèmes cognitifs et à démontrer des symptômes d’un choc post-traumatique.