Étiquette : sexe
Avec son fort accent allemand, Ruth Westheimer, connue aussi simplement sous le nom de Dr. Ruth, est une sexologue de renommée aux États-Unis, alors qu’elle a réussi pendant des décennies à promouvoir une sexualité ouverte et saine avec ses livres, chroniques et nombreuses apparitions à la télévision.
Maintenant, la voix la plus connue de l’Amérique lorsque l’on pense au sexe fera la promotion de la ville de Washington comme la ville des amoureux par excellence durant tout le mois de février et spécialement pour le prochain week-end de la Saint-Valentin.
La sexologue de 81 ans a été mandatée par l’Office de tourisme de la capitale américaine pour être la ministre de l’Amour et des Relations. Dans ses nouvelles fonctions, Dr. Ruth a pour tâche de mettre de l’avant un plan de stimulation de l’amour qui durera pendant tout février. Les couples en visite profiteront de rabais sur certains hôtels, restaurants et diverses activités.
La Ville a mis sur l’Internet un site, uniquement en anglais, spécialement consacré à cette promotion.
Les parents aborderaient la question du sexe avec leurs adolescents trop tard, selon une récente étude menée par l’Université Harvard.
Le magazine Pediatrics mentionne que 40 % des garçons et 46 % des filles sont déjà sexuellement actifs lorsque leurs parents finissent par aborder le sujet avec eux.
De plus, les 2 tiers des garçons affirment n’avoir jamais parlé avec leurs parents de la façon d’utiliser les préservatifs avant chaque rapport.
141 adolescents âgés de 13 à 17 ans, ainsi que leurs parents, ont été questionnés au cours de la dernière année concernant leur communication en matière de sexualité.
Apparemment, les parents seraient maintenant plus ouverts à parler de sexualité avec leurs enfants, mais ils ne savent pas par où commencer. On mentionne aussi que certains parents ont peur de faire des erreurs ou encore d’admettre que leurs enfants ont grandi.
Il est vrai que cela peut être un sujet délicat à aborder avec ses adolescents. Pourtant, en parler préviendrait les maladies, les grossesses non désirées ou encore répondrait à toutes autres questions concernant les relations sexuelles.
L’étude ne recommande pas d’âge précis pour commencer à aborder le sujet de la sexualité, mais on rappelle aux parents que c’est plus tôt qu’ils ne le pensent.
Quand le cannabis nuit à l’orgasme
Selon la Dre Marian Pitts et ses collègues de l’Université La Trobe de Melbourne, les hommes qui consomment régulièrement du cannabis auraient quatre fois plus de difficulté à atteindre l’orgasme lors d’une relation sexuelle.
De plus, les scientifiques ont observé que certains des 8 600 participants à leur étude souffraient d’éjaculation précoce attribuée à leur consommation de marijuana.
Chez les femmes, on ne note pas de problèmes sexuels, mais le taux de transmission d’infections sexuelles est multiplié par sept lorsqu’elles consomment de la drogue.
Tous les détails de cette recherche se retrouvent dans le Journal of Sexual Medicine.
Selon une recherche menée par le Dr David Greening du Sydney IVF, un centre australien de traitements in vitro, des relations sexuelles fréquentes, soit une fois par jour, augmenteraient la qualité du sperme et ainsi la fertilité masculine.
Le chercheur a travaillé avec 118 hommes, dont la qualité du sperme était jugée inférieure à la moyenne, et a remarqué qu’après sept jours d’éjaculation quotidienne, la qualité du sperme augmentait.
Grâce à l’indice de fragmentation de l’ADN (indice DFI), qui mesure la dégradation de l’ADN des spermatozoïdes, le scientifique a découvert que la qualité du sperme était jugée mauvaise après trois jours d’abstinence et qu’elle passait à moyenne lorsque les patients avaient eu des rapports sexuels quotidiens.
Ce phénomène pourrait être attribué à une exposition moins longue des spermatozoïdes aux molécules oxydantes dans les canaux des testicules.
L’infidélité causée par une hormone
Selon des scientifiques de l’Université du Texas, l’infidélité chez les femmes pourrait être causée par une hormone sexuelle produite par les ovaires, l’oestradiol, que l’on pourrait comparer à la testostérone chez l’homme.
La Dre Kristina Durante affirme qu’un taux élevé d’oestradiol joue un rôle dans la forme du visage, la générosité des seins, la définition de la taille et des hanches et que les femmes qui sécrètent davantage cette hormone possèdent des attributs physiques qui plaisent à la gent masculine.
Mme Durante n’hésite pas à qualifier ces femmes de « monogames opportunistes en série » et affirme qu’elles n’hésitent pas à accumuler les conquêtes si elles ne sont pas satisfaites sexuellement.
Celle-ci a mesuré le taux d’oestradiol chez 52 jeunes femmes âgées de 17 ans à 30 ans, tout en leur demandant d’évaluer leurs attraits physiques et de décrire leur vie sexuelle. Il en résulte que celles qui avaient un taux élevé de l’hormone sexuelle avaient tendance à draguer davantage et à avoir des relations extraconjugales.
Le timbre qui hausse la libido
Des essais cliniques démontrent que le timbre cutané de testostérone procure un regain « modeste, mais significatif » au désir sexuel des femmes ménopausées qui l’ont utilisé pendant plus d’un an.
Auparavant, les participantes affirmaient avoir en moyenne 2 relations sexuelles satisfaisantes par mois. L’usage du timbre cutané a fait passer cette moyenne à 4,6 expériences satisfaisantes par mois.
Il y a toutefois un désavantage à prendre cette hormone masculine : elle augmente la pilosité. « Pour la majorité des femmes, cet effet secondaire était mineur et pas très important pour elles », a souligné l’auteure de cette étude, la Dre Susan Davis de l’Université Monash à Melbourne, en Australie.
Avec l’implantation du site Internet Inspot à Toronto et Ottawa, ainsi que dans une dizaine de villes américaines, il est maintenant possible pour une personne atteinte d’une infection transmissible sexuellement (ITS) d’avertir de façon anonyme ses partenaires sexuels.
Depuis la mise en place de ce service, 80 000 personnes ont reçu un message leur mentionnant qu’elles avaient eu des rapports sexuels avec une personne atteinte d’une ITS.
« Le signalement des MTS aux partenaires sexuels est une priorité des autorités de santé publique depuis les années 1930. Mais l’opprobre qui entoure ces maladies pose problème. Les gens qui en ont craignent de le révéler à leurs partenaires, particulièrement si la relation est terminée ou s’il s’agit d’une aventure d’un soir », a souligné Jeff Klausner, professeur à l’Université de Californie à San Francisco, qui s’est penché sur la popularité croissante d’Inspot.
Les vacances bonnes pour le sexe
Réalisée pour le compte de Promovacances.com, en partenariat avec BVA, l’étude, menée en juin dernier auprès de 954 Français âgés de 18 ans et plus, indique que les vacances donnent le « goût » aux vacanciers.
En effet, 20 % des hommes déclarent faire plus souvent l’amour pendant les vacances.
Qu’en est-il des escapades amoureuses sans lendemain avec les étrangers? 19 % des Français déclarent avoir déjà eu au moins une relation amoureuse avec un ou une étrangère en vacances. À noter que les hommes sont 25,8 % à l’affirmer, contre seulement 13,4 % des femmes.
Et quel est le peuple européen le plus sexuel? Les Italiens raflent la palme selon les répondants. 40 % des Français interrogés déclarent que les Italiens sont les Européens les plus sexy, suivis par les Espagnols (30 %).
Le Viagra et les femmes dépressives
Une recherche publiée dans le journal de l’American Medical Association nous en apprend un peu plus sur les effets de la célèbre pilule bleue chez les femmes.
Si les effets sur la libido et le désir féminin ne semblent pas concluants, le Viagra améliorerait tout de même la vie sexuelle et l’atteinte de l’orgasme chez 72 % des femmes qui prennent des antidépresseurs.
Les chercheurs, qui ont mené cette étude, croient donc que le Viagra n’est pas suffisamment efficace pour déjouer les antidépresseurs, médicaments dont les effets secondaires atténuent la libido, mais qu’il favoriserait tout de même l’atteinte de l’orgasme.
L’auteur principal de cette recherche, le Dr Stanley Althof, se dit par ailleurs préoccupé que 43 % des participantes aient avoué souffrir de migraines, alors que cette condition ne touchait que 27 % de celles qui prenaient le placebo.