Une enquête menée par des chercheurs de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont et de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine démontre que des désordres inflammatoires seraient à l’origine de cette maladie mentale qui touche 75 000 Québécois et dont on explique mal les causes.
Le docteur Edouard Kouassi, chercheur en immunopharmacologie au Centre de recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, précise : « La cause précise de la maladie reste inconnue, mais cette première méta-analyse sur le sujet permet d’établir avec précision l’existence d’un état inflammatoire chronique illustré par des concentrations sanguines plus élevées que la normale de cytokines inflammatoires chez les patients schizophrènes. »
Les cytokines sont responsables de la régulation de la réponse immunitaire et de la communication intercellulaire.
Les résultats de l’étude permettent ainsi d’identifier les causes de la schizophrénie et d’intervenir plus rapidement auprès des personnes atteintes. La schizophrénie se caractérise par des troubles cognitifs, des hallucinations, des délires et de l’anxiété.