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Un mécanisme de défense naturel pour combattre le SIDA

Les scientifiques étudient et tentent de mieux comprendre pourquoi certains patients semblent être naturellement mieux équipés pour combattre les effets du virus du SIDA, explique nlm.nih.gov.

Certains patients semblent en effet posséder un mécanisme naturel qui combat le VIH, ce qui permettrait aux chercheurs de développer un vaccin efficace.

Pour la plupart des gens, un diagnostic de VIH non traité signifie presque à coup sûr une progression vers le SIDA. Cependant, il appert qu’un patient sur 300, en moyenne, éviterait la progression du VIH naturellement, sans traitement. Ces personnes sont appelées par la communauté scientifique des « contrôleurs élites » (elite controllers).

Ces derniers produiraient une cellule-tueuse qui attaquerait deux ou trois régions du virus. « En se concentrant sur ces régions, le système immunitaire contrôle le virus », déclare le professeur de pathologie David Watkins, de l’University of Miami Miller School of Medicine.

Il poursuit : « Comprendre ce mécanisme pourrait jeter de la lumière sur les manières de développer un vaccin efficace qui enrayerait définitivement la crise mondiale reliée au VIH et SIDA ».

De quoi donner de l’espoir. La prochaine étape consiste à cerner les raisons pour lesquelles ces cellules-tueuses sont si efficaces.

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Les femmes sont les plus touchées par le sida dans le monde

(WASHINGTON-AFP) – Les femmes sont largement plus touchées que les hommes par le sida dans le monde et sont les plus vulnérables au virus, ont déploré des experts lors de la 19e conférence internationale sur l’épidémie, appelant à des actions audacieuses pour y remédier.

À l’échelle du globe, les taux d’infection chez les jeunes femmes de 15 à 24 ans sont deux fois plus élevés que chez les hommes du même âge, selon les dernières statistiques de l’Onusida publiées la semaine dernière. 63 % de tous les jeunes adultes de cette catégorie d’âge vivant avec le virus sont des femmes.

L’ONU estime par ailleurs que 1,2 million de femmes et de jeunes filles ont été infectées en 2011, la plus grande partie dans les pays en développement et à revenu intermédiaire.

L’infection par le VIH est aussi la principale cause de mortalité chez les femmes en âge de procréer.

« Nous ne pouvons même pas commencer à parler de mettre fin au sida alors qu’une aussi grande partie de l’impact de l’épidémie de VIH-sida continue à affecter aussi lourdement les femmes », a estimé la Dre Diane Havlir, professeure de médecine à l’Université de Californie à San Francisco, coprésidente de la 19e Conférence internationale sur le sida.

Généralement, les femmes ont un plus grand risque de transmission du VIH que les hommes lors de rapports hétérosexuels sans préservatif, soulignent les experts.

Dans de nombreux pays, elles ne sont pas en mesure d’exiger que leur partenaire utilise un préservatif et elles sont aussi plus souvent victimes de rapports sexuels forcés.

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L’espoir de guérir le sida dépend de rares sujets naturellement résistants

(AFP) – L’espoir grandissant de pouvoir un jour guérir l’infection par le virus du sida repose sur de rares personnes dans le monde naturellement résistantes, expliquent des virologues à la 19e Conférence mondiale sur la maladie qui se tient depuis dimanche à Washington.

Pour la première fois, « nous avons la preuve qu’il est possible » d’obtenir une guérison du sida en éradiquant le VIH (virus de l’immunodéficience humaine) ou en le neutralisant de façon durable (comme la varicelle), a récemment expliqué à l’AFP Françoise Barré-Sinoussi, professeure et prix Nobel de médecine 2008 pour la co-identification du virus.

Elle évoquait le cas de l’Américain Timothy Brown, 47 ans, seul cas connu au monde dont le virus a totalement disparu après une greffe de moelle osseuse en 2007 pour traiter une leucémie.

Le donneur avait des cellules immunitaires mutantes résistantes au VIH, un groupe de personnes très rares qui représenteraient moins de 0,3 % de la population.

Les chercheurs soulignent que les greffes de moelle osseuse sont des interventions médicales très lourdes et risquées qui ne peuvent pas être appliquées aux 35 millions de personnes dans le monde vivant avec le VIH, d’où la nécessité de développer un vaccin pour ceux qui ne sont pas infectés et un traitement pour guérir les séropositifs.

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VIH : Le lait maternel touché par des médicaments antirétroviraux

C’est par le biais d’échantillons de cheveux et de sang prélevés sur des nourrissons de 3 mois que des preuves que certains médicaments touchent l’enfant in utero et pendant l’allaitement ont été découvertes.

En effet, le lopinavir et le ritonavir atteignent directement l’enfant dans l’utérus, tandis que l’éfavirenz semble être transmis in utero tout comme pendant l’allaitement.

Pour en arriver à ces conclusions, les chercheurs de l’Université de Californie à San Francisco et de l’Université de Makerere en Ouganda ont observé plus de 100 mères séropositives qui allaitaient leurs poupons et qui prenaient l’un de ces médicaments.

Les chercheurs ont aussi analysé des échantillons de cheveux et de sang prélevés sur les femmes et leurs nourrissons. Des tests sanguins ont pu détecter une exposition récente à un médicament, tandis que les échantillons capillaires pouvaient montrer une exposition plus ancienne aux médicaments et même lors d’un mois précis durant la grossesse.

Mentionnons que les femmes séropositives prennent des médicaments antirétroviraux pour les aider à empêcher la transmission du VIH à leur fœtus, mais elles ne devraient pas allaiter, car le VIH peut être transmis par le lait maternel, disent les experts. Toutefois dans certains pays en développement, l’allaitement au sein demeure la seule option pour nourrir son petit.

Avec ces données, les chercheurs espèrent être capables de mieux venir en aide aux petits et d’atténuer les conséquences désastreuses.

Les informations sont parues sur le site Babycenter.com.

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Les chiffres officiels sur la pandémie de sida dans le monde

(WASHINGTON-AFP) – Voici les dernières statistiques sur la pandémie fournies par l’Onusida dans un rapport publié mercredi (15 juillet), à quelques jours de la 19e conférence internationale sur le sida, devant se tenir à Washington du 22 au 27 juillet :

Incidence de l’infection par le VIH : 34,2 millions de personnes vivaient avec le VIH en 2011, un nombre record qui s’explique par le net allongement de la vie résultant des traitements antirétroviraux.

Mortalité mondiale du sida en 2011 : 1,5 million de patients sont décédés de maladies liées au sida l’an dernier. La tuberculose est la principale cause de décès.

Mortalité du sida par zones géographiques :
– Afrique subsaharienne : 1,2 million de personnes en 2011, en baisse de 22 % comparativement au pic de 2005 (1,8 million).
– Asie : 330 000, le plus grand nombre de décès en dehors de l’Afrique subsaharienne, mais qui reste assez stable.
– Europe de l’Est et Asie Centrale : 90 000, soit six fois plus que dix ans plus tôt.
– Proche-Orient et Afrique du Nord : 25 000, en hausse de 78,5 % par rapport à 2001.
– Amérique Latine : 57 000, en diminution 9,5 % sur 2010.
– Europe occidentale, centrale et Amérique du Nord : 29 000.

Nombre de nouvelles infections : 2,5 millions dans le monde en 2011, en baisse de 20 % comparativement à dix ans auparavant. Chez les enfants de 15 ans et moins, 330 000 nouvelles infections ont été dénombrées l’an dernier, une diminution de 24 % sur 2009.

Tendances dans les nouvelles infections : Environ 1,5 million d’adultes ont été contaminés en Afrique subsaharienne en 2011, le nombre le plus faible que dans aucune des années depuis que la pandémie a atteint son pic en 1997 avec 2,2 millions de nouvelles infections.

Les traitements antirétroviraux : Plus de 8 millions de personnes en 2011, un nombre record, prenaient des antirétroviraux dans les pays à revenu bas et intermédiaires, soit environ 54 % des près de 15 millions de séropositifs qui en ont besoin pour préserver leur système immunitaire.

Investissements et aide internationale : Les investissements anti-sida ont totalisé 16,8 milliards de dollars en 2011, en hausse de 11 % sur 2010, tandis que l’aide internationale s’est élevée à 8,2 milliards, dont 48 % fournis par les États-Unis.

 
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Les États-Unis approuvent le Truvada, 1er traitement préventif anti-sida

(WASHINGTON-AFP) – L’agence américaine des médicaments (FDA) a approuvé lundi (16 juillet) la mise sur le marché de l’antirétroviral Truvada, premier traitement de prévention contre le sida destiné aux personnes à risque qui devrait contribuer, selon les autorités, à réduire les nouvelles infections.

Suivant une recommandation d’un comité d’experts, la FDA a approuvé cet antirétroviral du laboratoire américain Gilead Sciences, « afin de réduire le risque de transmission du virus du sida (VIH) à des sujets sains à haut risque d’être contaminés », a précisé l’agence dans un communiqué.

Le Truvada, pris quotidiennement, est destiné « à être utilisé à titre prophylactique avant un contact avec le VIH, en combinaison avec des pratiques sexuelles sûres comme l’usage de préservatifs et d’autres mesures de prévention — dépistage régulier et traitement d’autres maladies vénériennes — pour empêcher la transmission du virus chez des adultes à haut risque », a souligné l’agence.

« Le Truvada ne peut pas se substituer à des pratiques sexuelles sûres », insiste la FDA dans le communiqué.

L’objectif aux États-Unis est « de réduire le nombre de nouvelles infections de 25 % d’ici 2015 », a par ailleurs indiqué lors d’une conférence de presse la Dre Debra Birnkrant, directrice de la division des produits antiviraux à la FDA.

Le coût de ce traitement varie de 12 000 à 14 000 dollars par an.

L’efficacité préventive du Truvada a été mise en évidence par les résultats d’un essai clinique mené avec 2499 hommes homosexuels séronégatifs de 2007 à 2009 dans six pays, dont le Brésil, l’Afrique du Sud et les États-Unis, et financé en grande partie par les Instituts nationaux américains de la santé (NIH).

Il avait alors réduit de 44 % le risque d’infection chez les participants qui utilisaient aussi un préservatif, comparativement à ceux soumis à un placebo.

Une autre étude clinique avec 4875 couples hétérosexuels sérodiscordants a montré une baisse du risque d’infection jusqu’à 75 % chez les partenaires séronégatifs qui ont pris du Truvada, comparativement au groupe témoin.

Le Truvada, une combinaison de deux antirétroviraux, avait été initialement approuvé par la FDA en août 2004 pour être utilisé avec d’autres antirétroviraux afin de traiter des adultes touchés par le VIH et des enfants de 12 ans et plus.

Aucun nouvel effet secondaire n’a été remarqué lors de ces derniers essais cliniques destinés à évaluer les capacités préventives du Truvada.

Les effets secondaires les plus courants sont de la diarrhée, des nausées, des douleurs abdominales, des maux de tête et une perte de poids. Les plus graves, très rares, affectent les reins et les os.

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Un test de dépistage du sida autorisé pour la 1re fois en vente libre aux États-Unis

La FDA suit ainsi la recommandation unanime d’un comité consultatif de 17 experts indépendants qui s’était prononcé le 15 mai pour la mise sur le marché de ce test, OraQuick In-Home HIV, du laboratoire américain OraSure Technologies.

Un essai clinique mené par le fabricant a montré que le test permettait de détecter avec succès une infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) dans 92 % des cas, soit légèrement au-dessous du seuil de 95 % recommandé par la FDA.

Le OraQuick permet à une personne de collecter un échantillon de sa salive sur ses gencives à l’aide d’un tampon qu’elle place ensuite dans un récipient. Il faut de 20 à 40 minutes pour avoir le résultat.

Un résultat positif ne signifie pas forcément que la personne est séropositive, mais indique que des tests supplémentaires devraient être faits dans un centre médical pour une confirmation.

De même, un résultat négatif n’est pas une garantie absolue que le sujet n’est pas contaminé, surtout si ce dernier a été infecté au cours des trois mois précédents, précise la FDA dans un communiqué.

Il demeure que ce test a le potentiel d’identifier un nombre important de séropositifs qui n’ont pas été diagnostiqués, surtout dans les groupes à risque qui ne se font pas tester.

Quelque 240 000 personnes sur 1,2 million qui sont infectées par le VIH aux États-Unis ignorent qu’elles sont séropositives, selon les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC). Un test régulier est donc le moyen le plus efficace pour freiner le nombre des nouvelles infections.

Ce test sera en vente à partir d’octobre dans plus de 30 000 points de distribution aux États-Unis, a précisé OraSure Technologies, qui indique ne pas encore avoir établi le prix de détail.

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Une combinaison de médicaments plus efficace

On administre souvent de la zidovudine, ou AZT, aux bébés de séropositives qui n’ont pas été allaités et dont la mère n’a pas eu de traitement durant la grossesse. Ce produit aide à prévenir la transmission de la maladie de la mère au poupon.

Cette stratégie n’est pas toujours efficace. Les chercheurs de l’UCLA ont découvert que la combinaison de deux ou trois médicaments, donnés au poupon 48 heures après sa naissance, pouvait réduire le risque de contraction du VIH de moitié, comparativement à l’AZT.

Toutefois, les scientifiques ont remarqué que la combinaison de deux médicaments était moins toxique pour le bébé que la combinaison de trois d’entre eux.

« La facilité de l’utilisation, la toxicité réduite, l’accessibilité ainsi que le bas prix suggèrent que la combinaison de la zidovudine et la névirapine est une option intéressante pour la prophylaxie chez les enfants à haut risque de transmission périnatale de l’infection VIH-1 », explique la professeure en maladies pédiatriques infectieuses, Dre Karin Nielsen-Saines.

Les petits qui sont nés de mères infectées et qui ne reçoivent pas de thérapies antirétrovirales ont 25 % plus de chances de devenir séropositifs durant la grossesse ou à la naissance. Leurs risques augmentent de 40 % lorsqu’ils sont allaités.

Rappelons que de prendre des médicaments anti-VIH durant la grossesse ne représenterait pas un danger pour les nourrissons, la croissance du fœtus ou la mère.

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Le lait maternel contre le sida

Des tests effectués sur des souris séropositives ont montré que quelques-uns de leurs petits n’avaient pas contracté le virus malgré l’allaitement.

Même les plus vulnérables petits, malgré des expositions répétées et de longues durées, n’ont pas contracté le virus.

« Aucun enfant ne devrait jamais être infecté par le sida parce qu’il est nourri au lait maternel. L’allaitement fournit une nutrition critique et une protection pour de multiples infections, spécialement aux endroits où l’eau propre pour le lait artificiel est rare », explique le principal scientifique derrière cette recherche, Victor Garcia, de l’Université de la Caroline du Nord.

Ces résultats sont significatifs pour les scientifiques, puisqu’ils démontrent que le lait maternel bloque complètement la transmission orale des deux formes du sida — les cellules infectées par le virus et les particules du virus — qui se trouvent dans le lait maternel.

Rappelons que la circoncision réduirait considérablement les risques pour un garçon de contracter le sida. Le fait est que plus petite est la taille du prépuce, plus minces sont les chances pour un homme de souffrir du sida plus tard.

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La circoncision contre le sida

Le fait est qu’une étude démontre que plus petite est la taille du prépuce, plus minces sont les chances pour un patient de souffrir du sida plus tard.

C’est ce que l’étude effectuée par le Rakai Health Sciences Program de l’Université Johns Hopkins en Ouganda a permis de découvrir.

Sur plus de 965 hommes non sidéens, ceux dont le prépuce était le plus gros ont été affectés par la maladie en plus grand nombre que ceux dont le prépuce avait une plus petite taille.

La circoncision n’est pas seulement une affaire de religion. Pour certains, elle peut représenter une décision éthique. De plus, certains parents font le choix de circoncire leur gamin pour des raisons d’hygiène.

Rappelons que les risques de cancer de la prostate seraient réduits avec une circoncision. Il est reconnu que certaines infections transmises sexuellement (ITS) peuvent accroître les risques de souffrir d’un cancer de la prostate. La circoncision protègerait de certaines de ces ITS.

En fait, les chercheurs ont constaté que les hommes qui avaient eu une circoncision avant leur première relation sexuelle avaient 15 % moins de chances de contracter un cancer de la prostate.