Une vaste étude ayant porté sur plus de 1 600 femmes et s’étant étalée sur 3 ans a démontré la grande efficacité d’un triple antirétroviral (ARV) sur la santé de leur poupon.
Administré durant la grossesse, l’accouchement et l’allaitement, cet ARV fait chuter de 43 % la transmission du VIH de la mère à l’enfant en comparaison au traitement standard.
Publiée dans le Lancet Infectious Diseases, l’étude donne beaucoup d’espoir aux femmes atteintes du virus des pays en voie de développement.
L’allaitement de l’enfant y est primordial dans la lutte à la mort infantile. Le lait maternisé y est difficilement accessible et l’eau potable l’est d’autant plus.
Rappelons que le projet Kesho Bora, dont fait partie cette étude, s’est déployé à plusieurs endroits en Afrique et vise à revoir les méthodes de prévention et de traitement du sida.