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Un véritable espoir pour le sida

Un traitement personnalisé contre le VIH/sida, développé par une équipe du Centre de recherche du Centre Hospitalier de l’Université de Montréal et du Centre universitaire de la santé McGill, vient de réussir la première phase des essais cliniques. Il s’agit donc d’un véritable espoir pour combattre la maladie.

Les docteurs Jean-Pierre Routy et Rafick-Pierre Sékaly ont créé un vaccin qui se base sur une toute nouvelle thérapie personnalisée à chacun des patients.

Chez les patients, on prélève des cellules dendritiques, les chefs d’orchestre du  système immunitaire. En éprouvette, on les met en contact avec le matériel génétique du virus propre à la personne. C’est ce qui est injecté de nouveau dans le corps humain par la suite.

Après trois injections, la réponse immunitaire augmente assez pour réduire la charge virale à son minimum.

La deuxième phase des essais cliniques, qui porte cette fois sur l’efficacité, est presque terminée.

Même si le vaccin ne sera disponible que dans quelques années, il s’agit d’un véritable espoir, plus efficace que la trithérapie, dans le combat contre cette maladie qui touche 33, 4 millions de personnes dans le monde, dont 2,1 millions ont moins de 15 ans.

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Les É.-U. ouvrent enfin leurs frontières aux personnes atteintes du VIH

Une grande nouvelle vient de parvenir aux oreilles des personnes atteintes du VIH alors que les États-Unis lèveront une interdiction d’entrée au pays vieille de 22 ans.

Cette interdiction ne sera plus en vigueur à partir du 1er janvier 2010 et les personnes infectées ou malades pourront de nouveau entrer et voyager au pays.

L’annonce en a été faite à la Maison Blanche par le président Barack Obama. « Si nous voulons être le leader mondial dans le combat contre le VIH/SIDA, nous devons agir en tant que tel » a-t-il dit avant de signer une déclaration à cet égard.

L’interdiction d’entrer au pays de l’Oncle Sam remonte à 1987 alors que les connaissances par rapport à la maladie étaient minces et que la peur se répandait plus rapidement que la maladie elle-même. À l’époque, le Department of Health and Human Services avait ajouté le SIDA à la liste des maladies qui empêche une personne d’entrer aux États-Unis.

Plus d’un million de personnes aux États-Unis sont infectées du VIH et près de 56 000 nouveaux cas sont découverts chaque année.

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Une hormone dans le traitement du VIH est inefficace

Selon The New England Journal of Medecine,des chercheurs québécois de l’Université McGill, ainsi que leurs collègues américains et européens, ont découvert que l’hormone Il-2 (interleukine-2) est inefficace contre le VIH/sida.

Après huit ans de recherches dans 25 pays, on en arrive à la conclusion que cette hormone, utilisée en complément de la trithérapie, n’a pas l’effet escompté et serait même totalement inutile.

Au départ, la Il-2 devait permettre une plus grande régénération de cellules immunitaires et devait ainsi augmenter l’immunité naturelle des patients atteints de la maladie.

L’hormone déclenche effectivement une meilleure régénération, mais les nouvelles cellules sont beaucoup moins efficaces que les cellules régénérées naturellement par le patient. En d’autres termes, la Il-2 n’a donc aucun avantage.

Les 14 scientifiques qui ont participé à cette étude demandent donc l’arrêt de tous les essais cliniques en cours dans le monde.

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Essais d’un vaccin contre le sida

Bien que pour la première fois un vaccin anti-VIH ait démontré une efficacité significative, cela ne représente qu’un espoir, selon le professeur Jean-François Delfraissy de l’Agence nationale de recherche sur le sida.

Ce vaccin anti-VIH a offert une efficacité au niveau de l’infection et démontre qu’il peut y avoir protection. C’est un espoir pour le futur, mais il semble qu’on soit encore loin de détenir le vaccin contre le sida.

Selon M. Delfraissy, les diminutions des risques d’infection sont de l’ordre de 31 %, ce qui est nettement insuffisant pour dire que l’on détient enfin le médicament.

Depuis octobre 2003, des tests cliniques ont été faits en Thaïlande sur 16 000 volontaires dont l’exposition aux risques de contamination était jugée similaire à la normale.

Bien que modestes, les résultats marquent tout de même une étape importante et encouragent une poursuite des recherches. Certains experts préfèrent cependant demeurer prudents dans leur optimisme.

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Deux anticorps contre le VIH

Le Dr Wayne Koff, directeur de la recherche et du développement à l’Initiative mondiale pour un vaccin antisida, a fait savoir que le virus du VIH/sida pourrait être neutralisé grâce aux anticorps PG9 et PG16. 

Ces derniers agissent sur une partie du virus qui infecte les cellules humaines. Les chercheurs vont maintenant travailler sur un immunogène qui pourrait stimuler le système immunitaire à créer ses propres anticorps pour lutter contre le virus.

« Cette découverte représente en elle-même une percée prometteuse vers l’objectif de développer un vaccin efficace contre le sida, car nous avons potentiellement une meilleure cible sur laquelle mobiliser nos efforts », a déclaré le Dr Koff.

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Deux vaccins contre le sida sont à l’essai

Selon Radio-Canada, deux vaccins contre le VIH, nommés le SAAVI MVA-C et le SAAVI DNA-C2, ont été créés en Afrique et se sont avérés prometteurs sur les animaux. Ils passent donc à la phase 1 des tests sur l’être humain.

Ces vaccins sont le résultat du travail de 250 personnes pendant huit ans et ont pour but de combattre la souche de la maladie la plus répandue en Afrique.

Un premier groupe de volontaires est suivi depuis le début de l’année à Boston et un second groupe, de l’Afrique du Sud, s’ajoute maintenant.

La première phase vise à évaluer la sécurité, la tolérance, les effets secondaires et les effets sur le système immunitaire humain. Si tout se passe bien, on entrera dans la phase 2 qui analysera en profondeur la réponse immunitaire chez un groupe de 200 personnes.

Rappelons qu’en 2007, un premier vaccin avait été testé sur l’humain, mais les résultats avaient été décevants. Ils démontraient que les gens qui avaient reçu le vaccin avaient beaucoup plus de chance de contracter la maladie, comparativement à ceux qui ne l’avaient pas eu.

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Les limites de la circoncision

Une étude à long terme menée en Ouganda, en Afrique, a démontré que les femmes qui ont des relations sexuelles avec des hommes circoncis ne sont pas davantage protégées contre le virus du VIH. Cette conclusion a forcé l’équipe de la Dre Maria Wawer, de l’Université Johns Hopkins à Baltimore, à interrompre sa recherche.

« Nous sommes déçus que nos travaux ne soient pas arrivés à la conclusion que le taux d’infection chez les femmes baisse en cas de circoncision », a déploré la Dre Wawer.

Les scientifiques avaient recruté 922 volontaires masculins qui avaient contracté le virus du sida. Certains d’entre eux ont ensuite subi une circoncision au cours des deux années qu’a duré l’étude.

Toutefois, les chercheurs n’ont jamais pu prouver hors de tout doute que la circoncision protégeait les femmes ayant eu des rapports sexuels avec les sujets de leur étude. Ils recommandent donc le condom comme moyen de protection.

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La chimiothérapie pour traiter le sida?

Selon les chercheurs Rafick-Pierre Sékaly, de l’Université de Montréal, et Jean-Pierre Routy, de l’Université McGill, la chimiothérapie combinée à la trithérapie pourrait détruire les cellules infectées par le VIH.

Puisque les traitements de trithérapie ne guérissent pas le sida, les scientifiques croient que les patients atteints du virus conservent une certaine charge virale dans les cellules immunitaires. « On montre que si on veut éliminer le VIH complètement, il ne faut pas s’attaquer au virus, il faut s’attaquer aux cellules qui portent le virus », a souligné le Dr Sékaly.

Ils souhaitent donc utiliser la chimiothérapie, en plus des traitements de trithérapie, afin de détruire ces cellules. « Si on arrivait à avoir des thérapies qui tuent, électivement, soit le sous-type de cellule où le virus se cache pour un certain temps et après ces cellules vont repousser non infectées, on pourrait en enlever beaucoup. Ou, électivement, faire sortir le virus, disons, un mois, de sa cellule, il va repousser, mais dans un contexte où la force immunitaire environnante serait beaucoup plus puissante qu’à l’heure actuelle. À ce moment-là, le virus sort, il montre où il est et les cellules qui l’entourent viennent le manger », a ajouté le Dr Routy.

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Mode et accessoires

Jimmy Choo soutient une bonne cause

La marque d’accessoires de luxe Jimmy Choo s’est associée à la Elton John AIDS Foundation pour lancer une collection capsule dont 25 % des ventes permettront de financer le centre Simelela en Afrique du Sud, rapporte FashionMag.fr.

Soulignons que Jimmy Choo soutient cette fondation, qui lutte en faveur de la prévention contre le sida, depuis 2005. La marque avait alors organisé une vente aux enchères afin d’amasser des fonds pour financer la création du centre Simelela à Cape Town. Ce centre a pour but d’aider les victimes de viol en leur offrant un traitement PPE (prophylaxie post-exposition) qui réduit les risques de contamination par le VIH. Il offre également de l’aide et du soutien juridique à ces victimes.

Project PEP de Jimmy Choo offre donc une collection composée de fourre-tout, de souliers ballerines et autres tongs. Ces pièces seront offertes, en édition limitée, au mois de novembre prochain dans les boutiques de la marque à travers le monde.

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En quête de financement pour le condom invisible

Une équipe de chercheurs du Centre de recherche en infectiologie (CRI) de l’Université Laval espèrent mener des essais cliniques sur un gel microbicide protégeant contre les infections transmises sexuellement, communément appelé le condom invisible, qu’ils ont mis au point.

Les scientifiques doivent toutefois amasser 27 millions $ pour mener à terme cette étape qui vise à analyser l’efficacité du gel contre le virus du VIH.

Jusqu’ici, les premiers tests effectués pendant 15 ans ont démontré que l’utilisation du gel microbicide était sécuritaire. Maintenant, les tests cliniques sur 5 000 femmes dans des pays plus à risques d’infection au VIH doivent mesurer son efficacité.

« C’est triste de voir qu’on n’investit pas, surtout dans les recherches innovatrices. La seule façon dont le Canada peut se distinguer des autres, c’est vraiment de pousser toute l’économie du savoir », a déploré le directeur du CRI de l’Université Laval, le Dr Michel Bergeron.