Voilà un mystère qui demeure encore flou pour les scientifiques. Près d’une personne sur deux qui souffre de la maladie de Parkinson mentionne que ses fonctions motrices sont meilleures le matin, après une nuit de sommeil. Pourtant, à ce moment, l’organisme n’a pas eu de médicaments durant plusieurs heures.
Même après les siestes, certaines personnes ressentiraient ces bienfaits. C’est ce que l’on appelle le « bénéfice sommeil ».
Une étude parue dans le Journal of Parkinson’s Disease confirme cet état chez certains patients. Cependant, on ne parvient pas encore à expliquer pourquoi.
« Si le sommeil peut apporter une amélioration objective, prouvée et comprise de la fonction motrice, cela pourrait avoir des avantages cliniques considérables », explique l’auteur principal, le Pr Sebastiaan Overeem.
En fait, c’est 46,9 % des patients ayant le Parkinson qui disent ressentir le bénéfice sommeil.
« Une étude plus approfondie, permettant d’identifier les déterminants et les mécanismes sous-jacents du bénéfice sommeil et les patients les plus susceptibles d’en bénéficier, semble nécessaire », ajoute le professeur.