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Les ruptures d’implants mammaires PIP plus fréquents que prévu

C’est du moins ce que prétend une étude réalisée en Angleterre. Plus de 1986 ruptures ont été dénombrées chez les femmes porteuses d’implants mammaires PIP, selon le bilan le plus récent dévoilé à la fin février.

Dans près de 50 % des cas, les prothèses ont moins de cinq ans.

Le patron de l’agence sanitaire française Afssaps, Dominique Maraninchi, affirme que ces données sont « anormales ». D’ailleurs, les implants mammaires ont habituellement une durée de vie d’une douzaine d’années.

Dans des prothèses ordinaires, le gel de silicone est conçu de façon à rester dans l’enveloppe en cas de rupture, et s’il en sort, à ne pas causer de dommages aux tissus qu’il touche. Toutefois, celui contenu dans les implants PIPE serait illégal et très irritant.

Rappelons qu’en 2011, le gouvernement français avait demandé aux femmes porteuses de ce genre de prothèses de se les faire enlever puisque les risques de ruptures étaient élevés. Environ le cinquième des femmes s’était alors fait retirer leurs implants.

L’avertissement n’avait cependant pas été émis au Royaume-Uni.

Rappelons que le nombre d’augmentations mammaires a grimpé en flèches dans les dernières années, et les clientes sont de plus en plus jeunes.

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Des implants mammaires toujours dangereux

En 1992, après de nombreux problèmes graves, Santé Canada avait retiré les implants mammaires en silicone du marché, mais depuis cinq ans, ils sont de retour.
 
Malgré le fait que les fabricants Natrelle et Mentor disent les avoir améliorés, les experts affirment plutôt le contraire au Journal de Montréal.
 
« Ils ont fait quelques petites modifications cosmétiques, mais au final, c’est la même technologie, le même produit, les mêmes problèmes qu’avant », mentionne le chimiste Pierre Blais.
 
En d’autres termes, les femmes sont toujours exposées à des problèmes de fuites, de rupture, de calcification et de contraction capsulaires (seins durcis).
 
De petites molécules de silicone parviennent toujours à traverser l’envelopper de l’implant, se propageant ainsi dans l’organisme.
 
Le pire est que le nombre d’augmentations mammaires a grimpé en flèches dans les dernières années, et les clientes sont de plus en plus jeunes.
 
Les experts interrogés par le quotidien ne comprennent pas comment des médecins peuvent accepter de travailler avec ce genre de produit.
 
Les fabricants ont refusé de commenter la nouvelle.
 
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Des implants mammaires à l’origine d’un cancer rare

Les travaux menés par la Dre Daphné de Jong, de l’Institut du Cancer des Pays-Bas, suggèrent que les implants mammaires en silicone pourraient causer une forme de cancer rare, le lymphome anaplasique à grandes cellules.

Ce risque est tout de même minime selon les chercheurs, qui évaluent qu’il y a 0,1 à 0,3 diagnostic positif sur 100 000 femmes ayant des implants.

Pour le moment, l’institut n’a répertorié que 11 cas de lymphome dans les seins, entre 1990 et 2006, chez les femmes qui avaient des prothèses mammaires.

« Ces résultats sont préliminaires et il est encore trop tôt pour conclure que les implants mammaires peuvent augmenter le risque de lymphome », ont par ailleurs souligné les Drs Andrew M. Evens et Brian C.-H. Chiu, de l’Université Northwestern de Chicago.

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Pas de poursuite judiciaire pour des prothèses mammaires en silicone

Joyce Attis et Alexandra Tesluk, deux femmes qui ont eu des ennuis de santé à la suite d’implants mammaires en silicone, ne pourront pas traîner en justice Santé Canada, a tranché le plus haut tribunal de l’Ontario mardi dernier (30 septembre).

Selon mesdames Attis et Tesluk, ces prothèses ont eu des conséquences permanentes sur leur état de santé et l’agence fédérale a fait preuve de négligence dans la loi qui encadrait les chirurgiens esthétiques pratiquant des augmentations mammaires.

En mai 2007, les deux plaignantes avaient été déboutées en Cour supérieure, alors que le juge Warren Winkler avait refusé la cause et exigé qu’elles paient 125 000 $ en frais juridiques.