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Le Ritalin ne serait pas dangereux à long terme

Alors que les médecins et les scientifiques en savent beaucoup sur le fonctionnement des médicaments pour contrôler les TDAH et leur efficacité, ils en connaissent peu sur leurs effets à long terme.

Voilà qu’une nouvelle étude du Wake Forest Baptist Medical Center pratiquée sur des singes vient faire la lumière sur les effets à long terme des médicaments tels que le Ritalin ou le méthylphénidate.

Les conclusions publiées en ligne ce mois-ci dans la revue Neuropsychopharmacology révèlent « qu’après un an de traitement médicamenteux, aucun effet à long terme n’a été décelé sur la neurochimie du cerveau, pas de changements dans la structure du cerveau en développement et aucune augmentation de la possibilité d’abuser davantage des drogues plus tard durant l’adolescence ».

Pour en arriver à ces résultats, 16 jeunes singes, dont les âges étaient équivalents à des enfants de 6 à 10 ans, ont participé à l’étude. Huit d’entre eux étaient dans le groupe témoin qui n’a pas reçu de médication, et l’autre moitié a été traitée avec une dose équivalente qu’on donne à l’homme.

L’imagerie du cerveau des primates a été prise en considération pour analyser la chimie et la structure du cerveau, après un an de traitement, soit l’équivalent de 4 ans de traitement chez l’enfant. Aussi, de la cocaïne a été laissée à leur disposition pour voir si les singes traités avec du Ritalin étaient plus susceptibles d’être attirés par la drogue que les autres.

Les chercheurs se disent encouragés et rassurés par ces résultats, d’autant plus qu’une étude similaire, faite en parallèle auprès de singes plus âgés pour voir si des effets pouvaient apparaître beaucoup plus tardivement, a donné les mêmes résultats.

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La mémoire infaillible du singe

Une équipe de scientifiques de l’Université de Tokyo a démontré que la mémoire à court terme chez les chimpanzés est meilleure que celle des humains.

Pendant plusieurs années, les chercheurs ont analysé neuf singes et autant d’hommes. Les chimpanzés ont d’abord appris à identifier les chiffres et à compter. Par la suite, ils devaient mémoriser des séquences aléatoires de chiffres apparaissant pendant 0,21 seconde sur un écran d’ordinateur.

Un singe sur cinq a réussi à répéter avec un taux de réussite de 80 % la séquence, soit le double du groupe composé d’hommes.

En plus de l’exactitude et la vitesse, il semble que la mémoire à court terme de nos ancêtres ne soit pas aussi atteinte que la nôtre par les autres stimulations externes comme des bruits intenses.

Le professeur Tetsuro Matsuzawa, auteur de l’étude, se veut toutefois encourageant envers les performances humaines. Il précise que la capacité d’adaptation des humains nous a permis de développer d’autres habiletés cognitives, contrairement aux primates.