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Dosage des médicaments : la cuillère n’est pas un bon moyen

Des erreurs de dosage parfois dangereuses peuvent être produites par les parents (un sur six) qui utilisent une cuillère pour donner sirop, antibiotiques ou autres à leurs enfants.

Il serait de loin beaucoup plus efficace pour le succès d’un traitement et surtout moins dangereux pour les enfants que les parents utilisent l’instrument homologué ou de mesure standard fourni par les professionnels de la santé pour doser la médication.

Une étude de la New York University School of Medicine parue dans la revue Pediatrics a été réalisée auprès de 287 parents d’enfants âgés de moins de 9 ans. Il semblerait que près d’un tiers des parents ne donnent pas à l’enfant la dose prescrite. Ces erreurs seraient d’ailleurs plus fréquentes parmi les parents qui utilisent une cuillère pour donner des médicaments à leur enfant (17 %).

En tentant d’évaluer les parents qui devaient faire comme s’ils étaient à la maison lorsqu’ils donnent de la médication à leurs jeunes, il est ressorti parmi tous ceux qui utilisent l’outil de mesure standard ou la cuillère que « 32 % des parents connaissent mal la dose prescrite, 39 % font une erreur de dosage par rapport à la dose qu’ils pensent devoir donner à l’enfant, et 41 % font une erreur de dosage par rapport à la dose prescrite », révèle Santé Log.

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Pas de codéine pour les moins de 12 ans

C’est par voie d’un communiqué que Santé Canada émet cette recommandation.

Alors que le but recherché avec la prise de codéine est sa transformation en morphine, certaines personnes qui possèdent un métabolisme très rapide la transforment trop rapidement et se retrouvent en surdose de morphine.

Dans des cas, heureusement rares, mais non moins importants, des enfants se sont vus souffrir de graves effets secondaires, et certains autres sont décédés à la suite de l’absorption de cette substance, que ce soit par prise directe ou par le lait maternel.

D’ailleurs, après le décès d’un nourrisson alors que sa mère prenait de la codéine et du paracétamol en août 2007, la Food and Drug Administration a lancé une mise en garde sur le danger d’un traitement par codéine au cours de l’allaitement.

À noter que cet opiacé se retrouve dans plusieurs antidouleurs sirops antitussifs, tant en vente libre que sur ordonnance. Alors qu’il semblerait que les étiquettes des produits en vente libre qui en contiennent avisent déjà de ne pas en administrer aux enfants, l’agence fédérale travaille maintenant à revoir celles des produits vendus sous ordonnance avec les fabricants afin d’émettre une mise à jour.

 

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Le sirop de maïs blâmé dans plusieurs cas de diabète

Le sirop de maïs est un ingrédient utilisé abondamment par les grandes compagnies du domaine de l’alimentation, et il serait à blâmer dans plusieurs dossiers, dont celui de la hausse des cas de diabète en Amérique.

C’est que le produit possède une haute teneur en glucose-fructose, rapporte Santelog.com, et que celui-ci s’avèrerait toxique pour l’organisme, comme on l’apprenait récemment.

Peut-on éviter de consommer de trop grandes quantités de sirop de maïs? La réponse est oui, mais il vous faudra faire quelques sacrifices. Choisir un bon régime alimentaire permet d’éviter le problème partiellement, puisque l’ingrédient en cause se retrouve majoritairement, vous l’aurez compris, dans les desserts et autres produits du sucre.

Par exemple, les biscuits, la crème glacée et les fameuses boissons gazeuses ont tous des teneurs en glucose-fructose beaucoup trop élevées.

Une étude qui analyse les habitudes de consommation de 43 pays dévoile que ceux qui utilisent des quantités abondantes de sirop de maïs dans leurs produits voient leur taux de diabète grimper de 20 % dans la population.

Difficile de nier le lien direct entre ces ajouts et la montée fulgurante du diabète, de type 2 notamment, à travers l’Amérique du Nord.

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De nouvelles pistes pour les allergies infantiles

Il semble qu’administrer des antibiotiques à un enfant de moins d’un an peut avoir des répercussions sur sa santé générale à long terme, rapporte Canada.com.

C’est une des pistes vers lesquelles se dirigent les chercheurs de l’Université de l’Alberta. Ce qu’ils découvriront aura certainement un impact sur la façon de prévenir et de traiter l’asthme ainsi que les allergies.

Pour les prochains mois, les scientifiques recueillent les couches de centaines de bébés afin d’analyser leur contenu à l’aide d’une technologie sophistiquée de cartographie du génome des bactéries.

Une chercheuse de l’équipe, Anita Kozryskyj, a déjà fait paraître une étude sur le même sujet en 2007. À ce moment, on avait appris que si un enfant prend des antibiotiques 4 fois ou plus avant d’atteindre 1 an, il a 30 % plus de risques d’être atteint d’asthme.

La nouvelle étude tentera quant à elle de déterminer si les antibiotiques provoquent des changements sur la bonne bactérie de l’estomac (microbiota) des enfants, nuisant ainsi à leur système immunitaire.

Madame Kozryskyj codirige ce projet de recherche de 12 millions de dollars mené par des instituts canadiens de santé et d’allergies.

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Un recours collectif orchestré par Option consommateurs

Option consommateurs organise un recours collectif contre huit fabricants de médicaments contre la toux et le rhume destinés aux enfants.

Les sociétés visées sont Johnson & Johnson, Novartis, Pfizer, Procter & Gamble, Ratiopharm, Wyeth, Trillium et Vita Health.

Évoquant la Loi sur la protection du consommateur et la Loi sur la concurrence, l’organisme croit que les fabricants font de la publicité mensongère en affirmant que leurs produits sont efficaces pour traiter les symptômes du rhume comme la congestion, la toux, l’écoulement nasal et les éternuements chez les enfants de moins de six ans.

Depuis que des recherches ont démontré que les médicaments contre la toux et le rhume administrés aux enfants sont inefficaces, Santé Canada a exigé des fabricants pharmaceutiques une modification de l’étiquetage de ces produits.

Grâce à ce recours collectif, Option consommateurs espère obtenir une compensation financière d’un million par fabricant poursuivi.

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Volte-face de Santé Canada

L’agence de santé fédérale recommande aux parents de donner des médicaments contre la toux et le rhume aux enfants âgés de plus de six ans.

Santé Canada juge que les sirops antitussifs et les produits décongestionnants, lorsqu’ils sont administrés à des poupons, sont nuls en matière de résultat et présentent un certain risque.

« Nous demandons aux compagnies de revoir l’étiquetage de leurs produits de façon à ce qu’il soit inscrit que les médicaments ne devraient pas être recommandés pour les enfants de moins de 6 ans », a fait savoir le directeur du bureau des produits pharmaceutiques à Santé Canada, le Dr Marc Berthiaume.

Les fabricants ont donc jusqu’à l’automne prochain pour revoir leur étiquetage.

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Trop de décongestionnant pour les enfants?

Une recherche, publiée dans l’édition de décembre de la revue Pediatrics, démontre que les enfants, même ceux de moins de deux ans, consomment fréquemment des médicaments à base de pseudoéphédrine, un décongestionnant, même si les professionnels de la santé les remettent en question.

C’est que la pseudoéphédrine a été associée à des morts subites chez les jeunes enfants, bien que l’on ignore encore quels sont les risques à long terme de la prise de ce médicament.

Des données médicales, collectées entre 1999 et 2006, ont permis de conclure que 4,9 % des enfants de moins de 17 ans avaient pris de la pseudoéphédrine au cours de l’année. Parmi les sujets, les plus jeunes avaient reçu le médicament plus souvent, à raison de 8,1 % de l’échantillon.

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Pas de sirops pour les enfants

Des fabricants pharmaceutiques américains ont décidé de modifier l’avis de mise en garde sur leurs sirops anti-toux et autres médicaments contre le rhume vendus sans ordonnance. On pourra désormais y lire que ces produits ne sont pas recommandés pour des enfants de moins de 4 ans.

« Après consultations avec la Food and Drug Administration (FDA), les principaux fabricants ont décidé de volontairement modifier la notice spécifiant «ne pas utiliser» avec les enfants de moins de quatre ans », a fait savoir, par communiqué, la Consumer Healthcare Products Association (CHPA).

Seules les doses recommandées pour les enfants de plus de 4 ans seront indiquées.

Alors que les pédiatres des États-Unis se sont prononcés contre ce type de médicaments pour les bambins, la FDA hésite encore à les retirer du marché parce qu’elle craint que les parents ne donnent à leurs enfants des médicaments contre le rhume destinés aux adultes.

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Prudence avec les médicaments destinés aux enfants

Selon un rapport récent de la Food and Drug Administration (FDA), les experts déconseillent les médicaments contre la grippe et le rhume aux enfants de moins de deux ans.

Le manque de preuves de leur efficacité et de leur sûreté serait à l’origine de ce rapport.

Selon le Dr Janet Serwint, la FDA devrait prévenir les parents que l’utilisation de médicaments et préparations contre la grippe et le rhume destinés à leurs enfants pourrait avoir des conséquences néfastes sur leur santé.

L’industrie elle-même, bien qu’elle garantisse la sûreté de ses produits, ne les recommande pas aux enfants de moins de deux ans.

Selon Linda Suydam, présidente du Consumers Healthcare Products Association, le mauvais usage (par les parents) de ces produits et la surdose sont très fréquents et seraient à la base de toutes ces recommandations.