Une étude controversée menée en Espagne fait un lien entre la sédentarité des enfants et la situation socioéconomique de leur famille. Publiée dans l’European Journal of Public Health, elle confirme que les jeunes défavorisés étaient moins enclins à être actifs.
Elle soutient aussi que la sorte d’emploi que le parent occupe a une plus forte influence que l’éducation sur le temps passé par l’enfant à faire des activités sédentaires. Cela confirme, de plus, l’hypothèse selon laquelle les enfants dont la mère est à la maison sont plus sédentaires.
Des modèles comportementaux s’installeraient donc dès l’enfance et l’habitude de regarder la télévision ou jouer à des jeux vidéo demeurerait. Cela a des impacts sur le développement et sur la santé en général d’une personne.
L’étude en question a consisté en l’analyse des activités sédentaires que faisaient des jeunes, puis celles-ci ont été mises en corrélation avec le statut économique de leurs parents.