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Le smog pourrait causer des crises cardiaques

Une nouvelle étude en provenance de Houston, aux États-Unis, affirme qu’il y a un lien à tracer entre le smog retrouvé dans plusieurs grandes villes et plusieurs cas de crises cardiaques.

C’est ce que dévoile The National Library of Medicine, alors que l’étude parle d’un risque de crise cardiaque augmenté de 5 % dans les zones où l’air est le plus pollué.

Les niveaux d’ozone sont aussi une donnée importante avancée par les chercheurs américains. Les risques seraient d’autant plus vérifiables chez les hommes et les gens de plus de 65 ans.

« Le but ici est de sauver des vies. Nous aimerions contribuer à un système d’alerte plus raffiné pour prévenir les gens à risque lorsque l’air devient très pollué. Les alertes actuelles ne sont peut-être pas suffisantes. En même temps, nous voulons améliorer notre compréhension des coûts de la santé reliés à la pollution. », résume avec brio Katherine Ensor, professeur à l’Université Rice.

Pour en arriver à ces conclusions, les chercheurs se sont basés sur les chiffres analysés dans leur propre ville, Houston, et ont pu vérifier plusieurs liens entre les périodes de chaleur intense et de smog, et plusieurs cas de troubles cardiaques.

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Les difficultés respiratoires s’aggravent chez les asthmatiques

Une enquête commandée par l’Association pulmonaire du Canada dévoile que 62 % des Canadiens asthmatiques souffrent de plus en plus des complications de leur maladie respiratoire, particulièrement lors des journées de smog.

Si la majorité d’entre eux évitent d’aller à l’extérieur lorsque la qualité de l’air est mauvaise, bien peu connaissent un moyen pour améliorer leur santé respiratoire.

« Le lien qui existe entre l’air pollué et l’asthme est souvent sous-estimé. Une exposition de courte durée à l’ozone – principal ingrédient du smog – peut aggraver des affections pulmonaires, causer des maux et nécessiter une hospitalisation. L’exposition chronique à l’ozone peut causer le décès prématuré chez les personnes atteintes de maladies respiratoires ou cardiaques », a noté Carmelle Mulaire, présidente du conseil d’administration de l’Association pulmonaire.