C’est ce qu’a démontré une étude, publiée dans le Journal of Public Health, se penchant sur la relation entre le bien-être subjectif, l’usage de substances et le contexte socioéconomique auprès des écoliers de 10 à 15 ans en Angleterre.
Cependant, les jeunes qui disent être capables de communiquer avec leur famille plutôt qu’avec leurs amis seraient moins susceptibles de consommer des substances illicites.
Les auteurs de la recherche prétendent que le contexte socioéconomique de l’enfant, le désir de se sentir bien ainsi que le sexe de l’enfant influençaient ses habitudes de consommation.
D’autre part, ils disent que le fait de recevoir des repas gratuits augmenterait le risque d’utiliser de telles substances, puisque les enfants éligibles à ce programme sont globalement moins heureux que ceux qui ne le sont pas.
Les chercheurs ont également relié le fait de fumer du tabac à des risques plus élevés de consommer d’autres drogues.
Rappelons qu’en 2009, 180 000 enfants de 11 à 15 ans fumaient régulièrement du tabac, 540 000 avaient consommé de l’alcool dans la semaine avant, et 250 000 avaient pris de la drogue dans le mois précédent.