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Les stimulations tactiles à la naissance influencent le comportement

Il semble que les nouveau-nés ne réagiraient pas de la même façon envers les autres, selon qu’ils ont reçu des stimulations tactiles ou non au moment de leur naissance.

C’est la conclusion des chercheurs du Centre national de recherche scientifique (CNRS) en France, à la suite d’une récente étude.

Parue dans Biology Letters, elle a porté sur 28 poulains. À leur naissance, 10 ont été manipulés du côté droit, 10 du côté gauche et 10 n’ont reçu aucune manipulation.

Ceux qui avaient été manipulés du côté droit ont ensuite eu tendance à éviter les contacts avec l’humain, comparativement aux autres sujets de l’étude.

Selon ces chercheurs, lesdites stimulations pourraient avoir une influence sur le développement comportemental et neurologique, voire sur l’asymétrie du cerveau.

Ces résultats ouvrent donc une nouvelle voie quant aux soins néonataux apportés aux bébés.

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Les bébés en soins néonataux seront moins sensibles à la douleur plus tard

La revue Frontiers in Behavioral Neuroscience rapporte que des chercheurs de la Géorgie ont constaté que les bébés qui passent le début de leur vie aux soins intensifs néonataux ont une fausse perception de la douleur à l’adolescence.

Cela indique donc que malgré les progrès de la science, les protocoles pour soigner les enfants sont insatisfaisants pour prévenir la douleur.

Après une blessure infantile dans la région du cerveau qui gère la douleur, le mécanisme est modifié et les patients sont moins sensibles à cette sensation. Ceci est loin d’être avantageux puisque la douleur est souvent le premier signal d’alerte du corps pour indiquer que quelque chose ne va pas.

D’ailleurs, les personnes qui souffrent d’une totale insensibilité à la douleur, une maladie rare, vivent généralement moins longtemps.

De plus, les chercheurs ont découvert que les soins néonataux ne rendaient pas seulement les enfants moins sensibles à la douleur, mais privaient aussi le cerveau de certains récepteurs nécessaires pour que les analgésiques soient efficaces. Il faut donc plus de médicaments à ces personnes pour les soulager.