Le soja contre le cancer colorectal
Une étude réalisée à l’University of Miami démontre que les suppléments de soja ne sont d’aucune utilité pour réduire les symptômes de la ménopause comme les bouffées de chaleur. Au contraire, ils peuvent même les aggraver.
L’Agronomy Journal publie une étude des chercheurs de l’Université McGill, à Montréal, qui révèle de nouveaux bénéfices au soja.
Cette fois, on lui attribue des propriétés anticancer et on dit qu’il est aussi capable de réduire les risques de maladies cardiovasculaires.
Nous savions déjà que le soja contenait des acides aminés essentiels et qu’il était une bonne source de protéines. De plus, il aide à abaisser le taux de cholestérol grâce à son niveau de lécithine et il améliore les fonctions cognitives.
Cette fois, on lui donne donc deux autres bienfaits grâce au tocophérol qu’il contient. Celui-ci se retrouve sous quatre formes et le soja possède la forme a-tocophérol, qui contient beaucoup d’antioxydants qui se transforment en vitamine E dans le corps. Plus il en contient, plus le soja devient bénéfique.
Du soya pour les poumons
Une étude publiée en ligne dans Respiratory Research démontre que consommer des aliments à base de soya, comme du tofu ou du lait de soya, est bénéfique pour la santé pulmonaire.
En effet, cela diminue le risque de souffrir de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), une malade respiratoire qui se caractérise par une obstruction lente et progressive des poumons.
Selon la communauté scientifique, la principale cause de BPCO est le tabagisme.
300 sujets atteints de BPCO et 340 adultes en bonne santé ont participé à cette étude menée par le Dr Fumi Hirayama qui s’est penché sur les effets d’une alimentation riche en soya et l’incidence de développer la maladie.
Selon le Dr Hirayama, ce sont les flavonoïdes du soya qui agissent comme des anti-inflammatoires sur les poumons et protègent les fumeurs contre les carcinogènes du tabac.
Selon des chercheurs ontariens, la vitamine E, le sélénium et le soya ne préviennent nullement l’apparition du cancer de la prostate.
« Plusieurs données scientifiques suggéraient que ces nutriments pouvaient avoir un impact notoire dans la prévention du cancer de la prostate. Nous avions vraiment espoir que ce soit l’élément magique qui agirait contre le cancer, mais malheureusement, ce n’est pas le cas », a souligné l’auteur principal de cette recherche, le Dr Neil E. Fleshner de l’Université de Toronto.
Le Dr Fleshner a travaillé avec 303 hommes ayant des lésions précancéreuses, à qui il a donné de la vitamine E, du sélénium et du soya. Au fil des ans, les candidats ont passé des biopsies qui n’ont révélé aucune amélioration notoire dans la rémission du cancer de la prostate.
Cette enquête réalisée sur une centaine d’hommes, qui se sont rendus dans une clinique pour faire évaluer leur taux de fertilité, montre que le sperme des hommes ayant mangé le plus de soja contient moitié moins de spermatozoïdes que celui des hommes qui n’en ont pas consommé.
Les patients interrogés par les chercheurs avaient régulièrement consommé des plats préparés à base de soja dans les trois mois précédents leur évaluation.
Ces résultats seraient encore plus prononcés chez les personnes obèses ou en surpoids.
Pour les chercheurs, il se pourrait que ce soit les isoflavones contenues dans le soja qui soient la cause de cette conclusion. En effet, de précédentes études réalisées sur des animaux avaient montré les effets négatifs des isoflavones sur la fertilité et la reproduction.