Il semble que les différents spécialistes en santé au Québec ne soient pas très enthousiastes face à cette nouvelle campagne électorale qui bat son plein au Québec, selon les informations que propose Le Devoir.
Des promesses vaines, opportunistes ou irréalistes, et ça, c’est quand il y en a. Les plateformes en santé dévoilées par Québec Solidaire et le Parti Libéral du Québec laissent des questions en suspens, et bien des doutes chez plusieurs organisations de la santé au Québec. Pire encore, le PQ ne semble pas pressé d’y aller d’un plan de match clair pour redresser le système de santé québécois.
« La campagne donne peu à se mettre sous la dent », lance d’ailleurs Pierre Blain, directeur général du Regroupement provincial des comités des usagers.
Alors que M. Blain parle notamment du succès mitigé des groupes de médecine familiale, la doyenne de la Faculté des sciences infirmières de l’Université Laval, Clémence Dallaire, croit que la promesse d’embauche de 2000 infirmières par le PLQ est loin d’être réaliste.
Mme Dallaire aimerait plutôt qu’on s’attarde aux pouvoirs des infirmières, qui pourraient obtenir une plus grande autonomie d’action.
Il semble évident que le dossier de la santé au Québec stagne, et que cette campagne aux allures référendaires et économiques ne parviendra pas à ouvrir et régler le débat une bonne fois pour toutes.