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Des métiers qui donnent mal au coeur…

Chez les hommes, il semblerait que ceux qui sont photographes, jardiniers, paysagistes ou employés dans l’industrie du gaz ont plus de chances que les autres d’influencer la condition cardiaque de leur futur bébé.
 
Bien que le risque soit minime, il est clair que les futurs parents qui sont exposés à des solvants et des produits chimiques accentuent les dangers.
 
Les vernis des esthéticiennes, les teintures des coiffeuses et les colles des usines sont des produits qui peuvent avoir leur effet sur la condition du futur bébé. Les femmes qui pratiquent ces métiers seraient deux fois plus à risque que les autres. Les 12 premières semaines de grossesse seraient d’ailleurs critiques pour elles.
 
Toutefois, Amy Thompson, de la British Heart Foundation, insiste sur le fait que bien qu’il y ait un léger lien entre l’exposition aux solvants durant la grossesse et le risque de malformation cardiaque chez le bébé, il n’y a pas de preuves concrètes. Elle ajoute que « personne ne devrait renoncer à un emploi sur la base de ces constatations ».
 
Ce sont plus de 5000 femmes qui ont participé à l’enquête américaine des Centers for Disease Control and Prevention d’Atlanta parue dans la revue Occupational and Environmental Medicine. Des recherches supplémentaires seront nécessaires pour avoir davantage de preuves pour la relation cause à effet.
 
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Le Parkinson lié à une exposition à des solvants

Des chercheurs allemands, américains, argentins et canadiens révèlent dans les Annals of Neurology que les gens qui ont été exposés au trichloréthylène (TCE) dans leur travail ont six fois plus de risques de développer la maladie de Parkinson, et ce, même 40 ans après l’exposition.
 
Le TCE est un solvant industriel que l’on utilise pour le dégraissage à vapeur, le nettoyage à froid des pièces métalliques, le nettoyage à sec, de même que dans la peinture, les décapants de peinture et les produits domestiques.
 
Après avoir mesuré le taux d’exposition de 99 paires de jumeaux dont un avait le Parkinson, on mentionne que les risques ont donc augmenté.
 
Les risques sont également décuplés si l’on a été exposé au perchloréthylène (PER) et au tétrachlorométhane.
 
« Notre étude confirme que des contaminants environnementaux peuvent augmenter le risque de Parkinson, ce qui a des implications importantes du point de vue de la santé publique », explique le Dr Samuel Goldman.
 
Jusqu’à présent, on ne connaît pas la cause exacte de la maladie de Parkinson, et il n’existe aucun traitement pour en guérir. On peut seulement soulager les symptômes comme les tremblements.
 
À noter qu’une exposition au TCE cause aussi des irritations des yeux, du nez et de la gorge.