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Le manque de sommeil affecte notre système immunitaire

Un autre effet néfaste du manque de sommeil sur la santé est qu’il affecte grandement le système immunitaire.
 
Cela explique en partie pourquoi certaines personnes développent des maladies liées au manque de sommeil, comme l’obésité, le diabète ou l’hypertension.
 
En examinant le taux de globules blancs de 15 jeunes hommes en santé ayant en moyenne 24 ans, on constate qu’après un mode de veille de 29 heures, les globules blancs nommés granulocytes sont plus importants en nombre.
 
« Les granulocytes ont immédiatement réagi à la perte de sommeil et ont directement reflété la réponse au stress de l’organisme », mentionne la professeure Katrin Ackermann dans la revue Sleep.
 
En fait, les mécanismes moléculaires demeurent encore flous, mais les chercheurs savent bien que cela joue un rôle dans le développement de certaines maladies métaboliques liées au manque de sommeil, ce dernier engendrant un système immunitaire moins performant.

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Le sommeil et les siestes bénéfiques contre le Parkinson?

Voilà un mystère qui demeure encore flou pour les scientifiques. Près d’une personne sur deux qui souffre de la maladie de Parkinson mentionne que ses fonctions motrices sont meilleures le matin, après une nuit de sommeil. Pourtant, à ce moment, l’organisme n’a pas eu de médicaments durant plusieurs heures.
 
Même après les siestes, certaines personnes ressentiraient ces bienfaits. C’est ce que l’on appelle le « bénéfice sommeil ».
 
Une étude parue dans le Journal of Parkinson’s Disease confirme cet état chez certains patients. Cependant, on ne parvient pas encore à expliquer pourquoi.
 
« Si le sommeil peut apporter une amélioration objective, prouvée et comprise de la fonction motrice, cela pourrait avoir des avantages cliniques considérables », explique l’auteur principal, le Pr Sebastiaan Overeem.
 
En fait, c’est 46,9 % des patients ayant le Parkinson qui disent ressentir le bénéfice sommeil.
 
« Une étude plus approfondie, permettant d’identifier les déterminants et les mécanismes sous-jacents du bénéfice sommeil et les patients les plus susceptibles d’en bénéficier, semble nécessaire », ajoute le professeur.
 
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Un manque de sommeil accroît les risques d’AVC

Une nouvelle étude de l’Université d’Alabama à Birmingham mentionne que même en l’absence d’autres facteurs de risques des accidents vasculaires cérébraux (AVC) comme l’obésité, les risques sont accrus avec des nuits trop courtes, même que cela pourrait être précurseur de certains symptômes d’AVC.
 
Au début de l’étude qui a duré trois ans, les 6000 personnes recrutées n’avaient aucun antécédent d’AVC ou même de symptômes. Elles avaient un âge moyen, un poids normal et dormaient moins de six heures par nuit.
 
Après avoir enregistré les premiers symptômes d’AVC, les données démographiques, les facteurs de risques et autres symptômes ainsi que divers comportements de santé, les chercheurs constatent un lien étroit entre le manque de sommeil et le risque élevé d’AVC.
 
Ce sont les résultats qui ont été présentés lors du congrès Sleep tout récemment. D’autres études seront maintenant faites pour approfondir le sujet.
 
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L’hypertension serait liée à l’insomnie

Les insomniaques auraient tendance à avoir une pression artérielle plus élevée que ceux qui profitent de bonnes nuits de sommeil.
 
L’étude présentée lors de la Sleep Conference à Boston a suivi 5314 insomniaques, dont les résultats ont été comparés à ceux d’un groupe témoin ayant un sommeil normal.
 
Les gens devaient répondre à un questionnaire sur leurs habitudes de sommeil, leur mode de vie, leurs symptômes d’insomnie ainsi que la présence et la sévérité de l’hypertension.
 
Ensuite, on a étudié la prévalence de l’hypertension chez les insomniaques.
 
Plus une personne se réveille durant la nuit ou met du temps à s’endormir, plus son hypertension est élevée.
 
Maintenant, les chercheurs doivent savoir si c’est l’insomnie qui cause l’hypertension ou encore l’hypertension qui cause l’insomnie. Les données ne sont pas encore assez claires pour tirer des conclusions à ce sujet.
 
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Les troubles respiratoires du sommeil liés au cancer

Les personnes qui souffrent de troubles respiratoires du sommeil, comme les ronflements ou l’apnée, sont plus à risque de mourir d’un cancer.
 
Selon les données présentées lors de la conférence de l’American Thoracic Society, les troubles respiratoires du sommeil étaient déjà liés à des risques cardiovasculaires et des troubles psychopathologiques, mais c’est la première fois qu’on fait un lien avec les risques accrus de décès par cancer.
 
« De récentes études in vitro et sur l’animal ont montré que des épisodes répétés d’hypoxie ou approvisionnement insuffisant en oxygène sont associés à un développement accéléré du cancer. Nos résultats suggèrent que ces troubles respiratoires du sommeil sont également associés à un risque accru de décès par cancer chez l’homme », explique le Pr F. Javier Nieto, président du Département des Sciences de la santé à l’Université du Wisconsin.
 
L’étude a été faite sur 22 ans. Même en tenant compte de différents facteurs de risques, de l’âge, du sexe, de l’indice de masse corporelle et du tabagisme, le risque de décès par cancer demeure bel et bien présent.

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Quels enfants auront des problèmes affectifs à l’adolescence?

Des chercheurs de l’Université médicale de Groningue aux Pays-Bas suggèrent aux pédiatres, lors d’examens cliniques, de porter une attention particulière à ces signes que peuvent avoir certains enfants (problèmes de langage et du sommeil).

Ces derniers permettraient de cibler de futurs problèmes comportementaux ou affectifs, et ainsi traiter la source du problème avant que cela n’affecte la vie du jeune, avancent les spécialistes.

« Les garçons qui ont un sommeil troublé sont peut-être la preuve qu’il y a des craintes cachées ou d’autres problèmes émotionnels. Tandis que les problèmes de langage des fillettes peuvent entraver aux relations sociales précoces et avoir un impact sur leur vie émotionnelle plus tard. »

Les filles seraient davantage portées à développer des problèmes émotionnels que les garçons (8,6 % contre 2,3 %), alors que les enfants de sexe masculin auraient plus de problèmes comportementaux que les fillettes (8,6 % contre 4,2 %).

Il a été démontré que dans le cas des deux sexes, avoir une mère ayant fumé pendant la grossesse, des parents peu instruits et des parents divorcés ou monoparentaux a augmenté les chances de problèmes de comportement durant l’adolescence.

L’étude, figurant dans le Journal of Adolescent Health, a recueilli des données auprès de 1816 jeunes et leurs parents. Elle a révélé que les problèmes émotionnels ont surtout été notés chez les adolescents qui ont déclaré s’être sentis inutiles ou avoir pleuré fréquemment durant l’enfance.

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De plus en plus de bébés ont des crânes aplatis

Aux États-Unis, des spécialistes ont remarqué que depuis le début de la campagne de sensibilisation Back To Sleep en 1994, moins d’enfants sont victimes de la mort subite du nourrisson, mais plus d’enfants se retrouvent avec un problème de plagiocéphalie positionnelle.

Souvent causée par la position sur le dos qui se doit d’être adoptée durant le sommeil, la plagiocéphalie positionnelle fait que les petits se retrouvent avec « une tête asymétrique avec une section aplatie derrière le crâne », indique la Dre Sherilyn Driscoll, directrice de la réadaptation pédiatrique à la clinique Mayo dans le Rochester, au Minnesota.

Selon l’experte, les asymétries crâniennes sont généralement faciles à traiter. Cependant, elles doivent être soignées dès qu’elles sont remarquées. La période est cruciale, car le crâne doit être encore en croissance, et le traitement doit se réaliser avant que les os du crâne soient soudés.

Une méthode appelée repositionnement permet aux parents d’encourager leurs enfants à se tenir sur le ventre quand ils sont éveillés et à atteindre des jouets qui se retrouvent dans le sens contraire de l’asymétrie.

Si cette technique ne semble pas porter fruit, un casque thérapeutique peut aider à remodeler le tout afin que les os se développent dans la bonne direction. De 4 à 6 mois, le casque peut déjà être porté et être plus bénéfique qu’à l’âge d’un an et plus.

Les parents qui détectent une asymétrie crânienne chez leur nourrisson sont invités à faire appel rapidement à un professionnel de la santé qui pourra diagnostiquer s’il s’agit d’un problème plus grave comme les craniosynostoses ou si des méthodes de positionnement peuvent remédier à la situation.

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Les mères en dépression nuiraient au sommeil de leurs poupons

« Nous avons déterminé que les mères avec des symptômes élevés de dépression sont plus susceptibles de s’inquiéter excessivement de leurs bébés la nuit que les autres mères », dit le directeur associé du Social Science Research Institute et professeur de développement humain, psychologie et pédiatrie, Douglas M. Teti.

L’étude a montré que lorsque les mères dépressives allaient voir leur enfant la nuit, ce dernier n’avait besoin de rien. Or, les femmes ayant moins de symptômes de la dépression n’étaient pas portées à réveiller leurs enfants en pleine nuit ou à aller les voir, à moins que leur enfant soit en détresse.

Le professeur Teti souligne également que si la dépression où l’inquiétude de la mère nuit au sommeil de l’un des deux sujets, la relation entre la mère et l’enfant pourrait être affectée à long terme.

Toutefois, l’étude a aussi montré que les infants se réveillant souvent durant la nuit pouvaient aggraver les symptômes de dépression de leur mère.

De nombreuses solutions existent pour réduire ce phénomène. Les médecins peuvent tenter d’alléger les symptômes de dépression chez la mère, réduire les soucis inutiles au sujet du sommeil du poupon, encourager le soutien du conjoint ou encore fournir de l’information sur les bienfaits d’une bonne nuit de sommeil pour le bébé.

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Bousculer le rythme circadien augmente réellement les risques de diabète

Une étude de l’hôpital Brigham and Women apporte de nouvelles preuves quant au risque accru de développer le diabète lorsque le sommeil est perturbé.
 
21 personnes ont participé à la recherche qui a mesuré les effets des modifications d’horaire sur le sommeil.
 
D’abord, on constate que le sommeil n’est jamais aussi réparateur que lorsqu’il est de nuit.
 
Aussi, les restrictions prolongées de sommeil avec la perturbation du rythme circadien (horloge biologique) diminuent le taux métabolique au repos, mais augmentent le glucose dans le sang, car la production d’insuline par le pancréas diminue.
 
Ainsi, ce phénomène augmente les risques de développer le diabète, en plus du fait que cela peut entraîner un gain de poids allant jusqu’à 5 kg, et ce, sans modifier le régime alimentaire ni le niveau d’activité physique.
 
« Ces résultats confirment de précédentes études suggérant que le travail de nuit est associé à un risque métabolique accru. Les travailleurs de nuit ont souvent du mal à dormir pendant la journée et sont confrontés à la fois à une perturbation du rythme circadien et à l’insuffisance de sommeil. Conclusion : dormir suffisamment est important pour la santé, et le sommeil de nuit apporte la plus grande réparation », précise le Pr Buxton Orfeu, neuroscientifique et auteur de l’étude parue dans la revue Science Translational Medicine.
 
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Surplus de poids relié au manque de sommeil

C’est du moins ce que révèle une étude effectuée au Minnesota, selon Protégez-vous. Non seulement le manque de sommeil peut-il avoir des effets directs sur notre santé mentale, mais le dérèglement hormonal qui s’ensuit peut également apporter un surpoids. 

Le Dr Farouk Radwan, spécialiste en biochimie médicale et maladies métaboliques, également professeur du Département de médecine de l’Université de Montréal, donne l’explication suivante : « Les gens qui dorment moins subissent certaines modifications hormonales qui finissent par augmenter l’appétit et diminuer le sentiment de satiété ».
 
La recherche, effectuée par des cardiologues de la clinique Mayo, a été menée auprès de 17 personnes. Neuf d’entre elles dormaient jusqu’à être complètement reposées, alors qu’on privait le second groupe de 80 minutes de sommeil chaque nuit. L’expérience s’est déroulée sur une période de 11 jours.
 
Les résultats démontraient clairement que les personnes ayant manqué de sommeil consommaient jusqu’à l’équivalent de 549 calories supplémentaires par jour, ce qui représente un repas additionnel.
 
Les hormones responsables de ce déséquilibre sont la leptine et la ghréline. Lorsque l’on ne dort pas jusqu’à être totalement reposé, la première augmente dans notre système, alors que la seconde diminue.
 
Le Dr Farouk affirme que « Les personnes qui dorment six heures ont 23 % plus de risque d’être obèses. Celles qui en dorment cinq on 50 % plus de risque de l’être, et celles qui dorment moins de quatre heures voient leur risque passer à 73 % ».
 
Ce sont de lourdes conséquences qui devraient nous inciter à prendre au sérieux le nombre nécessaire d’heures de sommeil requises pour que l’on soit complètement reposé.
 
En moyenne, un adulte a besoin d’au moins 7 heures de sommeil, alors que les enfants devraient dormir un minimum de 9 heures.