C’est une nouvelle étude de l’École de médecine de l’Université Stanford menée auprès de 14 456 adultes de 65 ans et plus qui a démontré les effets néfastes du manque de sommeil. On rapporte que les personnes âgées qui sont bien reposées ont moins de risque de mettre fin à leurs jours que les gens qui ne dorment pas bien.
Les personnes âgées dont le sommeil est fragile ont 1,4 fois plus de risques de commettre l’irréparable, écrit Science World Report.
Ce constat est d’autant plus important que le taux de suicide est justement plus élevé chez les personnes âgées que dans les autres groupes d’âge, selon Rebecca Bernert, principale auteure de l’étude.
Pour en arriver à leurs conclusions, les chercheurs ont comparé pendant 10 ans la qualité du sommeil de 20 adultes d’âge mûr qui ont mis fin à leurs jours avec les habitudes de sommeil de 400 autres personnes âgées.
Il est également ressorti que la dépression et les troubles de sommeil qui peuvent conduire au suicide étaient des facteurs indépendants, mais que la combinaison des deux était le meilleur prédicateur de risque de suicide.
L’étude parue dans le JAMA Psychiatry conclut donc que des cas de suicide peuvent être évités chez les personnes âgées qui ont un mauvais sommeil, car les problèmes d’insomnie peuvent être traités.