Étiquette : sommeil
Des scientifiques ont finalement prouvé ce que nos grands-mères nous ont toujours répété : les enfants sont plus grands après avoir dormi. C’est la première fois qu’un lien entre la croissance quotidienne et le sommeil est établi.
Une plus longue période de sommeil est liée à de plus grandes quantités de gras et un poids plus élevé, ce qui revient à une augmentation de la taille. Autrement dit, cette hausse du poids et du gras reliés au sommeil dénote une progression métabolique, qui est la croissance.
En effet, une étude de longue date, dont les résultats paraissent sur Daily Mail, affirme que 1 bébé sur 5 a un tempérament difficile, incluant des pleurs excessifs et des problèmes de sommeil. Celui-ci sera plus enclin, dans une proportion de 40 %, à développer des désordres comportementaux.
Les recherches, déployées entre les chercheurs de l’Université de Warwick, l’Université de Basel en Suisse et l’Université de Bochum en Allemagne, cumulent les résultats d’analyses de 22 études menées entre 1987 et 2006.
Le lien entre la problématique comportementale du bébé et son développement psychosocial de 7 à 9 ans a impliqué 16 848 enfants, dont près de 2 000 ont développé des problèmes de comportement tels que le trouble de déficit de l’attention (TDA) et l’hyperactivité.
Selon Dieter Wolke, chercheur de l’Université de Warwick, les résultats sont anormalement élevés et ils sont inquiétants. L’étude portait entre autres sur les nourrissons qui pleurent plus de 3 heures par jour après 3 mois, ainsi que ceux dont les problèmes de sommeil persistent au-delà de 8 mois.
Le professeur Wolke affirme que la solution consiste à intégrer une routine plus structurée pour ces enfants. « Nous avons la preuve que cela fonctionne », ajoute-t-il à l’intention des parents.
On croit en général que l’allaitement enlève plus d’heures de sommeil aux femmes. Les gens pensent souvent qu’allaiter prend plus de temps à faire et demande beaucoup plus de temps que de préparer un biberon.
Il s’agit là d’un autre argument pour l’allaitement, en fait. Plusieurs autres études appuient cette manière de nourrir son bébé. Certaines ont même avancé que l’allaitement pouvait mener à de meilleurs résultats scolaires chez l’enfant quelques années plus tard.
Les parents se demandent parfois si le fait que leur enfant ne dort pas bien est de leur faute. Ils seront heureux d’apprendre qu’ils pourraient toutefois influencer les habitudes de sommeil de leur tout-petit en modifiant leur environnement, lisons-nous dans le Los Angeles Times.
Les choix que faisaient les parents quant à l’environnement entourant le sommeil de leurs enfants étaient en très grande partie responsables de ce que les tout-petits dorment dans leur chambre ou non. Dans ce dernier cas, les gènes n’avaient absolument rien à y voir.
Selon le journal SLEEP, on pourrait bientôt se fier à Internet pour endormir notre bébé en pleurs. Un nouveau programme web a fait ses preuves : il a réduit de 50 % les éveils nocturnes ainsi que leur durée.
Finalement, les mères du groupe d’essai vivaient moins de tension, de dépression, de confusion et, bien sûr, de fatigue. Tous ces changements se sont faits si rapidement et efficacement qu’ils ont même surpris les chercheurs.
Les enfants qui souffrent d’obésité connaissent souvent d’autres problèmes à l’adolescence ou à l’âge adulte, tels le diabète et la dépression. On a aussi pu faire un lien dans les dernières années entre l’obésité et le manque de sommeil.
Or, une récente étude a porté sur ce sujet. Menée par l’Université du Maryland, elle est parue dernièrement dans Journal of Sleep Research.
Ayant porté sur 13 568 adolescents âgés de 12 à 18 ans, elle a tout d’abord démontré que ceux qui dormaient 6 heures ou moins par nuit n’étaient pas plus souvent obèses que ceux qui avaient des nuits normales.
Pourtant, selon Christine Calamaro qui a dirigé cette étude, le lien semblait évident, car le manque de sommeil cause un débalancement endocrinien. Cela fait grimper nos taux hormonaux, dont celui de cortisone en raison de la fatigue et du stress, ce qui cause la faim.
Ainsi, en mangeant plus et en choisissant plus d’aliments riches en hydrates de carbone, notre taux de glucose augmente et ainsi de suite. C’est un cercle vicieux.
Toutefois, cette recherche a fait un lien entre la durée du sommeil et l’apparition de la dépression, car les adolescents dépressifs ont deux fois plus de risques de devenir obèses, de même que ceux regardant la télévision de façon excessive avaient plus tendance (37 %) à développer l’obésité.
Sommeil et obésité chez l’enfant
Des chercheurs de l’Université de Chicago ont effectué une recherche ayant porté sur 308 enfants âgés de 4 à 10 ans.
Parmi ces derniers, il s’est avéré que ceux qui cumulaient le moins d’heures de sommeil et qui avaient des horaires irréguliers de sommeil avaient 4,4 fois plus tendance à souffrir d’obésité.
Les enfants obèses tendaient à dormir moins, et ce, de plus en plus jusqu’à la fin de la semaine. Toutefois, si leur temps de sommeil était compensé durant le week-end, leur risque d’obésité chutait à 2,2.
De plus, selon cette étude parue dans Pediatrics, il semble que dormir un peu plus chaque nuit serait bénéfique pour la santé des enfants en général.
En effet, une demi-heure quotidienne de sommeil influence l’indice de masse corporelle et réduit les effets métaboliques pouvant entraîner le diabète et les maladies vasculaires.
Finalement, la moyenne d’heures de sommeil était de 8,5 par jour chez les participants de cette étude. La norme recommandée correspond pourtant à une moyenne quotidienne de 10 heures.
On suggère donc fortement de proposer des horaires les plus stables possible aux enfants afin qu’ils profitent des bienfaits d’une bonne nuit de sommeil.
Dormir suffisamment, rappelons-le, est associé à de meilleures habiletés d’apprentissage, une meilleure mémoire et une plus grande attention.