Étiquette : sommeil
Une récente étude de l’Université du Michigan a démontré que les femmes se lèvent deux fois et demie plus souvent la nuit que les hommes pour s’occuper des enfants.
Parue dans Social Forces, la recherche en question a porté sur les données concernant près de 20 000 parents sur le marché du travail de 2003 à 2007.
Ainsi, parmi les familles de deux travailleurs ayant un enfant de moins d’un an, la mère a plus souvent tendance à se lever la nuit pour prendre soin du bébé. La proportion est de 32 % chez les femmes contre 11 % chez les hommes.
Une fois que l’enfant a d’un à deux ans, les chiffres changent. Ainsi, la mère a un sommeil interrompu dans 10 % des cas. Pour le père, le taux demeure bas, soit deux pour cent.
Les taux baissent une fois de plus lorsque l’enfant a de trois à cinq ans. Il semble alors que les femmes se lèvent la nuit dans une proportion de trois pour cent, contre un pour cent chez les hommes.
De plus, la différence demeure malgré le statut de chaque parent. Ainsi, dans le cas où la femme est la principale source de revenus du couple, elle se lève tout de même la nuit dans 28 % des cas. Si le père a un tel rôle, il se réveille la nuit pour s’occuper de l’enfant dans quatre pour cent des cas seulement.
Les femmes semblent donc faire face à un autre facteur influant sur l’avancée de leur carrière par rapport aux hommes.
La caféine fait partie du quotidien de bien des enfants, malgré les dangers potentiels qu’elle représente.
Bien sûr, les parents connaissent ses effets sur le sommeil et son effet diurétique, mais ils devraient mieux s’informer et revoir la consommation quotidienne de leur enfant.
On peut lire dans le Journal of Pediatrics que 75 % des enfants dont les parents avaient participé à un sondage consommaient de la caféine chaque jour.
Bien sûr, plus ils en prenaient, moins ils dormaient. Cette étude de l’Université du Nebraska nous apprend aussi des données alarmantes.
Certains enfants d’à peine 5 ans boivent l’équivalent d’une canette de boisson gazeuse par jour et ceux de 8 à 12 ans en boivent en moyenne l’équivalent de 3.
Selon les chercheurs, les parents auraient tout intérêt à se questionner quant aux effets néfastes de la caféine sur le sommeil et le fonctionnement de leurs enfants.
Mentionnons que le sondage en question a été réalisé auprès de 200 parents d’enfants âgés de 5 à 12 ans.
Une étude qui portait au départ sur le sommeil nous en a finalement dit plus long sur les liens entre une alimentation riche en gras de la femme enceinte et la future condition physique de son enfant.
En effet, d’après le FASEB Journal, les habitudes alimentaires de la future mère pourraient causer des changements génétiques faisant en sorte que le bébé à venir devienne obèse ou fasse de l’embonpoint plus tard.
Le gène Npas2 serait visiblement en cause. Ce dernier est responsable de la régularité du rythme circadien.
Pour arriver à ces conclusions, des chercheurs du Collège de médecine Baylor, à Houston, ont analysé les cas de trois groupes de singes japonais.
Durant la grossesse des mères ayant une alimentation riche en gras, il semble que les gènes du foie du foetus aient été modifiés, en particulier le Npas2.
Toutefois, il appert qu’une amélioration du régime alimentaire durant la grossesse ou l’allaitement, ou encore de celui du bébé après la naissance, pourrait restaurer en partie le système circadien.
Dormir régulièrement huit heures par nuit permet de conserver une bonne mémoire, selon une étude parue dans le journal Current Directions in Psyhcological Science.
Apparemment, les gens qui ont un sommeil réparateur organisent mieux leurs souvenirs. Ce faisant, ils ont également plus d’idées nouvelles et créatives.
« Avec le rythme effréné de notre société, l’une des premières choses que l’on réduit est le sommeil. Je pense que cela vient d’un malentendu profond qui veut que le cerveau endormi ne fasse rien du tout. Les personnes qui disent qu’elles dormiront lorsqu’elles mourront mettent à mal leur capacité d’avoir de bonnes idées », explique Jessica D. Payne, coauteure de l’étude, dans un communiqué.
Pour vous aider à mieux dormir, il serait préférable d’éviter la caféine et l’alcool, d’installer une routine pour vous relaxer avant de vous coucher, de faire de l’exercice régulièrement et de faire en sorte que votre chambre soit sobre, confortable et éloignée des bruits.
On croyait pourtant le contraire, car les enfants allaités sont reconnus pour se réveiller plus souvent et dormir moins.
Cela ne veut pas nécessairement dire que les mères qui allaitent ont un moins bon sommeil que celles qui donnent le biberon, nous apprend Pediatrics.
On peut en effet y lire les conclusions d’une récente étude sur le sujet intitulée Infant Feeding Methods and Maternal Sleep and Daytime Functioning.
Pour permettre ce constat, on a demandé à 80 mères de tenir un journal quotidien sur leur sommeil. Elles étaient également toutes munies d’un dispositif pouvant quantifier leur temps de sommeil la nuit.
Il n’y avait aucune différence objective ou subjective du temps de sommeil et de la qualité de ce dernier entre les mères qui allaitent, qui donnent le biberon ou qui combinent les deux.
De plus, il n’y avait pas plus de différences en ce qui concerne le temps de repos durant la journée et la fatigue.