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Au lit plus tôt!

Selon le psychiatre James Gangwisch, de l’Université Columbia à New York, l’heure du coucher pourrait jouer un rôle dans le risque de dépression et de pensées suicidaires chez les adolescents.

Le taux de troubles dépressifs est moins élevé chez les jeunes lorsque leurs parents les ont mis au lit avant 22 h, comparativement à ceux que l’on pourrait surnommer les oiseaux de nuit.

« Cette étude apporte des arguments à la théorie qui veut que la privation de sommeil soit associée à la dépression. Les adolescents que les parents ont couchés plus tôt sont moins à risque de souffrir de dépression ou d’avoir des pensées suicidaires », a fait savoir M. Gangwisch, qui a présenté les résultats de sa recherche lors du congrès annuel de l’Associated Professional Sleep Societies.

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Lien entre le sommeil et l’hypertension artérielle

Selon la chercheuse Kristen Knutson de l’Université de Chicago, la privation de sommeil entraîne une hausse du risque d’hypertension artérielle chez les adultes.

Une moyenne d’une heure de sommeil en moins chaque nuit, pendant cinq ans, fait grimper l’incidence de haute pression de 37 %.

Selon les U.S. Centers for Disease Control and Prevention, un adulte doit dormir en moyenne de sept à neuf heures par nuit. Bien des études antérieures ont démontré que des nuits de sommeil plus courtes entraînaient un lot de conséquences sur la santé, comme le risque accru de maladies coronariennes et d’accidents vasculaires cérébraux.

578 adultes, âgés d’environ 40 ans, ont participé à cette étude qui comparait leur pression sanguine en fonction des heures de sommeil.

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Troubles du sommeil chez les enfants obèses

Une étude publiée dans l’édition de juin du magazine SLEEP nous apprend que les enfants obèses sont plus sujets à souffrir de troubles du sommeil.

Le Dr Edward O. Bixler et son équipe de la Faculté de médecine de l’Université de la Pennsylvanie ont travaillé avec 700 enfants âgés de 5 à 12 ans. Ils ont mesuré leurs activités cérébrale et cardiaque ainsi que leur respiration pendant une nuit de sommeil de neuf heures.

Environ 25 % des sujets présentaient de légères difficultés respiratoires pendant leur sommeil, particulièrement ceux qui avaient un indice de masse corporelle et un tour de taille plus élevés.

« Les facteurs de risque des difficultés respiratoires durant le sommeil chez l’enfant sont complexes et liés au métabolisme et à l’inflammation », a expliqué M. Bixler.

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Association entre le diabète et l’apnée du sommeil

Une étude, dont les résultats sont publiés dans la revue médicale Diabetes Care, démontre qu’il existe une corrélation entre le diabète de type 2, le surplus de poids et l’apnée du sommeil.

Chez les 306 sujets ayant participé à la recherche, environ 87 % d’entre eux souffraient du trouble du sommeil et l’ignoraient complètement.

Plus de 30 % des candidats avaient de 16 à 20 épisodes par heure où ils manquaient d’oxygène pendant leur sommeil et 22 % en avaient plus de 30 à l’heure, selon le Dr Gary D. Foster, de l’Université Temple aux États-Unis.

« La très forte prévalence de non-diagnostic d’apnée du sommeil chez les patients diabétiques est un très sérieux problème de santé publique. Les médecins ayant des patients obèses et diabétiques devraient porter une attention particulière à ce trouble du sommeil », ont fait savoir les auteurs de l’étude.

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Le dodo contre la dépression post-partum

Une recherche menée par l’équipe du Dr Meir Steiner, de la clinique Women’s Health Concerns d’Hamilton, en Ontario, démontre que l’on pourrait éviter davantage la dépression post-partum chez les nouvelles mamans avec plus de sommeil.

En 2005, le chercheur a instauré un programme pour les patientes qui avaient souffert de ce trouble et qui appréhendaient une autre grossesse. Ce programme consistait à augmenter les jours d’hospitalisation à cinq pour les nouvelles mamans et leur poupon, placé en pouponnière quelques heures durant la nuit.

« L’idée est de prévenir le manque de sommeil qui semble être le pire ennemi des femmes qui présentent un risque », a expliqué le Dr Meir Steiner.

Devant le succès qu’a connu l’initiative de M. Steiner, sept centres hospitaliers de l’Ontario ont choisi de l’adopter.

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Un traitement innovateur pour vaincre l’insomnie

Le Dr Charles Morin et son équipe, du département de psychologie de l’Université Laval, ont mis au point un traitement prometteur contre l’insomnie. En effet, la thérapie cognitive comportementale aurait permis aux 2/3 des sujets de son étude de venir à bout de ce trouble du sommeil.

Pendant six semaines, le patient a consommé quotidiennement un somnifère avant d’aller au lit et a assisté, une fois par semaine, à une séance de groupe de psychothérapie comportementale. Ensuite, durant cinq mois, il cesse de prendre un somnifère et rencontre le thérapeute individuellement chaque mois.

« Les résultats sont très intéressants. Après un suivi d’un an, plus de 80 % des patients ont des améliorations et 68 % n’ont plus d’insomnie chronique. Ce sont des taux de succès qui commencent à avoir de l’allure. Peut-être que ça va convaincre les gouvernements d’allouer davantage de ressources aux traitements non pharmacologiques », a mentionné le Dr Morin.

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Les conséquences de la dépression chez les nouveau-nés

Selon des chercheurs du Laboratoire du sommeil et de chronophysiologie associé à l’Université du Michigan, les femmes souffrant de dépression lors de l’accouchement sont plus à risque d’avoir un poupon qui aura des troubles du sommeil.

Lors de leurs six premiers mois d’existence, ces bébés auront plus de difficulté à s’endormir et auront un sommeil interrompu, comparativement aux nouveau-nés dont la mère n’est pas dépressive. Ce phénomène a été observé la nuit, mais également le jour, où la durée des siestes est plus courte.

Selon l’auteure de la recherche, la Dre Roseanne Armitage, les troubles du sommeil chez les bébés pourraient être causés par le cortisol, une hormone liée au stress que la mère sécrète davantage lorsqu’elle est touchée par la dépression.

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Un gène associé à la narcolepsie

Une équipe de chercheurs oeuvrant pour les National Institutes of Health a réussi à trouver un gène qui pourrait expliquer la narcolepsie, un trouble du sommeil qui se caractérise par des épisodes de somnolence diurne subits.

Ce gène, nommé HLA-DQB1*0602, est aussi associé au système immunitaire, ce qui laisse croire aux chercheurs que certaines personnes ont des anticorps qui luttent contre la narcolepsie.

« Le lien entre la narcolepsie et l’auto-immunité a été proposé il y a plusieurs décennies, mais rien n’avait été concluant jusqu’ici », a souligné le Dr Merrill Mitler, dont l’étude est publiée dans la revue médicale Nature Genetics.

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Le juste équilibre du sommeil

Une recherche effectuée par des chercheurs de la Faculté de médecine de l’Université Laval démontre que des nuits de sommeil trop courtes ou trop longues augmentent le risque de souffrir de diabète de type 2 ou d’intolérance au glucose.

Cette incidence est 2,5 fois plus élevée si l’on dort moins de 7 heures ou plus de 8 heures par nuit.

276 participants ont été suivis par les chercheurs pendant 6 ans pour en arriver à ces conclusions. Pendant l’étude, 20 % des sujets jugés comme de petits et de grands dormeurs ont reçu un diagnostic de diabète de type 2, contre 7 % chez les sujets qui avaient des nuits de durée moyenne.

La recherche est publiée dans la version en ligne de Sleep Medicine.

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L’insomnie persistante

Des chercheurs, associés à l’Université Laval à Québec, affirment que les insomniaques le sont pour une longue période de temps. Près de 75 % d’entre eux souffrent de ce trouble du sommeil pendant un an et près de la moitié d’entre eux ne retrouve pas un sommeil réparateur pendant presque trois ans.

388 sujets ont participé à cette étude où l’on évaluait le degré de persistance de l’insomnie. Ceux qui en souffraient au moins trois fois par semaine ne se débarrassaient de cette condition que dans 74  % des cas au cours d’une année, comparativement aux participants avouant souffrir de temps en temps d’insomnie.

Les auteurs mentionnent toutefois que leurs résultats permettent de mieux comprendre l’insomnie, mais que des recherches supplémentaires pourraient être menées afin de mieux définir les facteurs de persistance du trouble du sommeil.