Une étude menée par le Dr Jacques Montplaisir, de l’Hôpital Sacré-Coeur à Montréal, démontre que l’incidence de terreurs nocturnes chez un enfant pourrait s’expliquer par le bagage génétique dans 40 % des cas.
Pour ce faire, 390 jumeaux ont participé à cette recherche. 36,9 % d’entre eux avaient des terreurs nocturnes dès l’âge de 18 mois. Vers 30 mois, ce trouble du sommeil est rentré dans l’ordre puisque seulement 19,7 % des bambins en souffraient toujours.
Les chercheurs se veulent toutefois prudents devant leurs résultats, car ils croient que des facteurs externes pourraient aussi jouer dans la balance pour expliquer les terreurs nocturnes.
Ce trouble du sommeil se caractérise par un réveil brusque et des cris survenant lors du sommeil lent et profond. Dans la majorité des cas, les terreurs nocturnes disparaissent au cours de l’enfance.