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Les terreurs nocturnes dans la famille

Une étude menée par le Dr Jacques Montplaisir, de l’Hôpital Sacré-Coeur à Montréal, démontre que l’incidence de terreurs nocturnes chez un enfant pourrait s’expliquer par le bagage génétique dans 40 % des cas.

Pour ce faire, 390 jumeaux ont participé à cette recherche. 36,9 % d’entre eux avaient des terreurs nocturnes dès l’âge de 18 mois. Vers 30 mois, ce trouble du sommeil est rentré dans l’ordre puisque seulement 19,7 % des bambins en souffraient toujours.

Les chercheurs se veulent toutefois prudents devant leurs résultats, car ils croient que des facteurs externes pourraient aussi jouer dans la balance pour expliquer les terreurs nocturnes.

Ce trouble du sommeil se caractérise par un réveil brusque et des cris survenant lors du sommeil lent et profond. Dans la majorité des cas, les terreurs nocturnes disparaissent au cours de l’enfance.

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Les troubles du sommeil, signe d’embonpoint

Le Dr Jacques Montplaisir et son équipe, du Centre d’excellence en médecine du sommeil de l’Hôpital du Sacré-Coeur de Montréal, affirment que les troubles du sommeil, comme les terreurs nocturnes, le bruxisme, l’énurésie et l’éveil nocturne, ne sont pas sans conséquence chez les enfants.

Selon eux, les enfants qui dorment moins de 10 heures par nuit voient le risque de souffrir d’embonpoint multiplié par 4.

« 26 % des enfants qui dorment moins de 10 heures par nuit entre deux ans et demi et six ans font de l’embonpoint; le taux est de 15 % chez les enfants qui dorment 10 heures et il tombe à 10 % chez ceux qui dorment 11 heures », affirme le Dr Montplaisir.

Le chercheur croit que les changements de sécrétion hormonale causés par le manque de sommeil pourraient expliquer les kilos en trop chez les participants à cette étude. « Lorsque nous dormons moins, nous produisons plus de ghréline, une hormone sécrétée par l’estomac et qui stimule l’appétit », a-t-il expliqué.

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Quand le sommeil gruge les bienfaits du sport

Une recherche, menée auprès de 6 000 Américaines, a permis de découvrir qu’un sommeil peu réparateur annule tous les bienfaits de l’exercice physique, même si la pratique d’un sport est reconnue pour diminuer le risque de cancer du sein.

Ainsi, les femmes qui dorment moins de sept heures par nuit voient le risque de recevoir un diagnostic du cancer du sein 47% plus élevé que celles qui dorment plus de huit heures par nuit.

« L’activité sportive a toujours été associée à un moindre risque de cancer de tous types, dont le cancer du sein et celui du côlon. Mais un trop court sommeil semble produire un effet inverse sur plusieurs paramètres hormonaux et métaboliques, c’est pourquoi nous avons regardé comment il (le sommeil) pouvait affecter le lien activité physique/risque du cancer », a expliqué l’auteur de cette recherche, le Dr James McClain.

D’autres études avaient prouvé que le manque de sommeil était associé aux maladies cardiovasculaires, à l’obésité et au diabète.

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Les professeurs américains manquent de sommeil

Une équipe de chercheurs de l’Université Ball State affirme que près du quart des enseignants américains manquent tellement de sommeil réparateur que leur travail auprès des élèves finit par en souffrir.

« Les professeurs qui s’endorment sont plus à risque de moins bien superviser leur classe et de donner des consignes moins pertinentes aux élèves », soutient l’auteure principale de cette étude, Denise Amschler.

Mme Amschler affirme aussi que ces enseignants sont plus à risque d’avoir des sautes d’humeur et de présenter un moins bon état de santé général.

Ainsi, parmi les participants, 43 % dormaient moins de 6 heures par nuit et 64 % avouaient avoir envie de dormir en classe. Le tiers des sujets mentionnaient que leur sommeil était réparateur.

Les chercheurs ont aussi observé que ce sont les femmes qui sont plus à risque de souffrir d’insomnie que les hommes.

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Le sommeil des femmes plus propice aux cauchemars

Cauchemars, sommeil agité, rêves parsemés d’émotions intenses, tel semble être le lot des femmes pendant leur sommeil, selon des chercheurs de l’University of the West of England.

Ces derniers croient que ce phénomène est dû au changement de température provoqué par le cycle menstruel chez la femme.

« Dans leur cycle prémenstruel, les femmes feront des rêves plus agressifs et auront tendance à s’en souvenir davantage », a expliqué la Dre Jennifer Parker, l’auteure principale de cette recherche.

Lors de son étude, Mme Parker a d’ailleurs identifié trois types de cauchemars que font fréquemment les femmes. Le premier tourne autour de la poursuite; le deuxième, la perte d’un être cher et le troisième concerne des environnements nouveaux ou étranges.

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Les femmes aiment la grasse matinée

Réalisée par OpinionWay pour le compte de la chaîne B&B Hôtels, l’étude a interrogé 1 002 personnes pour connaître leurs habitudes au lit.

Ainsi, 73 % des femmes disent profiter chaque week-end d’une grasse matinée, contre 67 % des hommes.

Selon ces mêmes résultats, il n’y aurait que 11 % des femmes qui se lèvent avant 9 heures le week-end.

De plus, 67 % des répondantes ont indiqué qu’elles accordent de l’importance à leurs grasses matinées du week-end, contre seulement 54 % chez les hommes.

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Le juste équilibre du sommeil

Le Dr Jiu-Chiuan Chen et ses collègues de l’Université de la Caroline du Nord ont démontré que les femmes dormant plus de neuf heures par nuit voient le risque de souffrir d’un accident vasculaire cérébral (AVC) augmenter de 60 à 70 %, comparativement aux participantes qui roupillent sept heures par nuit.

Chez celles qui dorment moins de six heures quotidiennement, l’incidence d’AVC est de 14 %.

Les scientifiques croient que d’autres recherches devront être menées afin de déterminer les causes de ce phénomène. Pour le moment, ils avancent comme hypothèse que trop de sommeil n’est pas nécessairement réparateur, puisqu’il est entrecoupé de réveils fréquents.

Plusieurs recherches prouvaient que de longues heures de sommeil pouvaient augmenter le risque de maladies cardiovasculaires et l’hypertension artérielle, mais c’est la première fois que la privation de sommeil est associée au risque d’AVC.

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L’apnée du sommeil liée à la mémoire

Selon le Dr Ronald Harper de l’Université de Californie à Los Angeles, l’apnée du sommeil a pour conséquence d’endommager les tissus cérébraux.

« Notre recherche démontre que les problèmes respiratoires liés à l’apnée peuvent causer des lésions aux zones cérébrales qui emmagasinent de l’information », a précisé le Dr Harper, qui a observé que les corps mamillaires des patients souffrant d’apnée du sommeil étaient 20 % plus petits que ceux des sujets du groupe-test.

Cette découverte allonge donc la liste des maux associés à cette condition, comme la fatigue chronique, des pertes de mémoire, une hausse du risque d’accident vasculaire cérébral et de l’incidence de diabète et de maladies cardiovasculaires.

Le scientifique recommande de prendre des suppléments de vitamine B1 afin de stimuler la mémoire.

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L’insomnie rend-elle suicidaire ?

Lors du congrès annuel organisé par l’Associated Professional Sleep Societies, des chercheurs sont venus présenter les résultats de leur recherche, à savoir que la qualité du sommeil est associée aux tendances suicidaires.

La Dre Rebecca A. Bernert et ses collègues de l’Université de l’État de la Floride en sont arrivés à ces conclusions en observant 322 étudiantes âgées de 19 à 24 ans.

Même en traitant la dépression, qui est souvent associée aux pensées suicidaires, il semble que les troubles du sommeil et l’insomnie augmentent de façon considérable de telles pensées.

Selon la Dre Bernert, d’autres études devront être menées afin de corroborer cette thèse et ainsi améliorer la prévention auprès de ceux qui souffrent d’insomnie.

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Le statut économique joue un rôle dans la tension artérielle

Alors que le corps fonctionne normalement au ralenti pendant le temps de sommeil, des chercheurs de l’Université de Calgary ont découvert que les personnes qui avaient souffert de pauvreté au cours de leur enfance ne vivaient pas ce phénomène de mise en veilleuse, durant lequel le corps fait le plein d’énergie.

Selon la communauté scientifique, il est normal que la pression artérielle chute de 10 à 15 % au cours du sommeil profond.

Le Dr Tavis S. Campbell et son équipe ont mis en observation 174 participants. Leur tension artérielle fut notée plusieurs fois par jour. Il s’est avéré que ceux qui avaient connu une enfance sous le signe de la pauvreté et dont le niveau d’éducation des parents n’était pas élevé avaient une pression sanguine qui ne diminuait pas au cours de la nuit.

Les scientifiques croient qu’en plus des problèmes cardiaques, le statut économique peut jouer un rôle sur le poids à la naissance, le stress et une nutrition moins équilibrée.