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Obésité et somnifères : une dangereuse combinaison

Auparavant, une étude mentionnait que les personnes obèses qui prenaient des somnifères 18 fois par année multipliaient par 4 leur risque de décès. Cependant, une étude de l’American Heart Association de San Diego s’avère encore plus alarmante.
 
Selon les données recueillies, même en prenant moins de 18 fois par année des somnifères, les personnes obèses doublent leur risque de décès. Ce risque peut même être multiplié par 8 voire 9 chez les hommes et les jeunes adultes.
 
« L’obésité apparaît comme un marqueur de vulnérabilité accrue. Les associations entre somnifères et mortalité accrue sont déjà relativement fortes, même chez les jeunes adultes âgés de 18 à 54 ans, mais l’obésité aggrave encore le risque », mentionne un des chercheurs, le Dr Robert Langer.
 
« Les patients obèses sont particulièrement vulnérables, peut-être en raison de l’interaction avec l’apnée du sommeil », explique le Dr Daniel Kripke du Scripps Health Institute.
 
En fait, les chercheurs ont remarqué que les somnifères étaient très liés à un arrêt de la respiration chez les personnes qui souffrent de l’apnée du sommeil.
 

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Risque de mortalité avec certains somnifères

Le journal BMJ Open rapporte que plusieurs médicaments de type somnifères, prescrits pour mieux dormir, augmentent les risques de décès de quatre fois pour les utilisateurs, comparativement à ceux qui n’en prennent pas.
 
On avait déjà constaté que les somnifères faisaient croître les risques de cancer de 35 %.
 
Les chercheurs ont suivi 10 529 adultes âgés en moyenne 54 ans qui avaient eu des prescriptions de somnifères entre 2002 et 2007. Ils ont comparé les données à celles de 23 676 adultes qui n’avaient pas pris de somnifères.
 
Ceux qui en prenaient avaient quatre fois plus de risques de mourir. Même les petits consommateurs (18 cachets et moins par année) voyaient leur risque de mourir être triplé comparativement aux groupes non utilisateurs.
 
Les médicaments concernés sont ceux de la famille des benzodiazépines, comme le Temazepan, des non-benzodiazépines, comme de Zalpidem, des barbituriques et des sédatifs antihistaminiques.
 
Ces résultats sonnent donc l’alarme auprès des experts, qui effectueront des études complémentaires pour valider les données.
 
Des études précédentes avaient déjà associé les somnifères à des risques accrus d’accident de voiture, de chute, de problème de régurgitation dans l’œsophage et d’ulcères.
 
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Des somnifères naturels

En ce temps des fêtes, peut-être avez-vous de la difficulté à vous endormir en raison des mille et une choses à penser et à préparer.
 
Les troubles du sommeil touchent bien des gens, et ce, à l’année, mais plusieurs refusent d’avoir recours à des médicaments pour régler leur problème.
 
Sachez que certains aliments peuvent favoriser le sommeil sans vous causer d’effets indésirables comme certaines médications, rappelle MedicMagic.
 
Boire du lait et prendre un yogourt sont de bons exemples. Les deux aident à diminuer le stress et détendent les nerfs tendus.
 
Manger une banane vous apportera non seulement du potassium et du magnésium, mais cela vous sera utile pour avoir une bonne qualité de sommeil et vous aidera à détendre vos muscles.
 
C’est reconnu, une tisane à la camomille favorise la détente, et le thé vert également.
 
Un autre petit truc, à ne pas adopter tous les soirs par contre, est de manger des amandes, gâteaux sucrés ou aliments qui contiennent du sucre. Consommer des glucides favorise la somnolence, mais allez-y avec modération.
 
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La consommation de somnifères augmente le risque d’Alzheimer

Des recherches réalisées par le Département d’épidémiologie de l’Université de Bordeaux, en France, et dévoilées ce mois-ci dans la revue Sciences et Avenir, démontrent qu’il y a bien une association entre la consommation au long cours de tranquillisants et somnifères et la maladie d’Alzheimer.

Le professeur Bernard Bégaud, pharmaco-épidémiologiste à l’Université de Bordeaux, explique : « Pour les anxiolytiques, la durée du traitement excède souvent les douze semaines. Or, c’est la chronicité de la consommation de ces psychotropes qui est mise en cause dans cette étude. »

Avant que la maladie d’Alzheimer ne soit diagnostiquée, les patients présentent souvent des troubles du sommeil, de l’anxiété, voire de la dépression. Les médecins leurs prescrivent donc régulièrement des d’anxiolytiques et des somnifères.

En comparant les consommateurs et non-consommateurs de benzodiazépines, les chercheurs bordelais ont alors mis en évidence le lien entre la prise chronique (pour une période allant de deux ans à plus de dix ans) de ces psychotropes et le risque d’Alzheimer. La majoration du risque fait un bond de 20 à 50 %.

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Soigner l’Alzheimer avec des somnifères?

Selon The Telegraph, une entreprise de recherche du Royaume-Uni, CPS Research, dirigera de prochains essais cliniques quant à un médicament comprenant de la mélatonine. Cette hormone du sommeil pourrait réduire les symptômes de démence.

Toute personne ayant reçu un diagnostic d’Alzheimer et qui reçoit déjà un traitement pourrait faire partie de cette recherche.
 
Le Melatonine in Alzheimer’s Disease Project espère ainsi trouver 50 patients pour mener à bien la recherche. Le projet sera d’une durée de six mois.
 
Rappelons que la principale cause de la démence est la maladie d’Alzheimer, mais d’autres conditions affectant le cerveau pourraient aussi en être la source.
 
La mélatonine est habituellement employée pour traiter les problèmes de sommeil. Elle est reconnue pour ne pas avoir d’effets secondaires. Dans le présent projet de recherche, on administrera un médicament portant le nom de Circadin.

On espère, en diminuant les symptômes de patients atteints de démence, améliorer leur qualité de vie ainsi que celle de leur famille.