Sonia Benezra

Sonia Benezra était la tête d’affiche de l’émission Pour une fois tout récemment, où elle a abordé divers sujets, tant professionnels que personnels. Lors de ses entrevues avec quatre personnalités différentes, elle s’est ouverte non seulement sur les nombreuses critiques qu’elle a reçues, mais aussi sur le deuil de sa mère et sur sa vie amoureuse.

C’est en compagnie de son ancien collègue Paul Sarrasin que Benezra s’est confiée sur la perte de sa mère.

Un sujet abordé après que son ami lui ait demandé si elle avait un côté spirituel.

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«C’est très important de croire en quelque chose. Pendant longtemps (…) j’avais beaucoup de doutes. J’ai pris soin de ma mère pendant sept ans. Ma mère est partie l’année dernière, malheureusement. Ce fut un moment très difficile pour moi. Des fois, quand je deviens un petit peu triste, déprimée, là, j’essaie de me remonter le moral», témoigne Sonia avec émotions.

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C’est ensuite, toujours en compagnie de Paul, qu’elle a évoqué sa vie amoureuse, qu’elle décrivait comme plus simple à l’époque qu’aujourd’hui.

«As-tu connu le grand amour?» lui a demandé son interlocuteur.

«Je n’étais pas chanceuse en amour. J’ai été aimée et j’ai aimé. Je déteste ce que je vais dire, mais j’étais plus intelligente au niveau amour quand j’étais jeune. Oui, quand j’étais jeune, à l’école secondaire, à l’université, etc. On dirait que je faisais plus confiance à mon instinct. Je regarde les hommes que j’avais choisis à cette époque, et c’était beaucoup mieux que les hommes que j’ai choisis après (…). J’ai quand même essayé (…) J’ai eu des relations à longue distance, j’ai eu un chum qui habitait à Londres et un autre qui habitait à New York. Je ne sais pas si j’ai fait ça exprès, peut-être pour ne pas avoir quelqu’un à temps plein», se livre-t-elle, en ajoutant aussi qu’elle ne se sent pas misérable et qu’elle croit encore au grand amour.

Sonia mentionne d’ailleurs qu’elle préfère cinq ans d’amour intense à trente ans passés avec la même personne sans réellement la voir le matin.

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Des confidences touchantes de la part de Sonia!

Sonia Benezra était l’invitée de choix à l’émission Pour une fois, où elle a eu droit à quatre petites entrevues en compagnie de personnalités connues. Ainsi, le siège était inversé pour celle qui a mené de grandes interviews au fil de sa carrière.

Malgré sa belle carrière et son immense talent naturel, Sonia a souvent été la cible de parodies et de moqueries.

C’est lors de son tête-à-tête avec Vanessa Destiné qu’elle a abordé un sketch produit par RBO il y a plusieurs années, qui l’avait grandement atteinte. Un souvenir qu’elle a évoqué après que la jeune femme ait soulevé le sujet des nombreuses caricatures dont elle avait été victime, comme si, selon les mots de cette Vanessa, le respect avait été plus difficile à atteindre pour Benezra.

«On te trouvait groupie, on te trouvait superficielle, un peu quétaine aussi. Est-ce que tu as ce feeling-là, toi? Est-ce que tu as senti que tu avais été snobée par l’industrie?», demande Vanessa.

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Elle confie qu’au début, oui, mais que toutes les choses qu’on lui reprochait l’avaient finalement propulsée au sommet. Elle explique aussi qu’au départ, les gens l’écoutaient par curiosité, mais qu’ils sont demeurés fidèles en voyant à quel point elle travaillait dur.

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«À l’époque, je me rappelle que Rock et Belles Oreilles avaient fait une imitation de tous les VJ, ouin, c’était quelque chose. J’ai été dévastée parce qu’on m’avait jouée, c’est Bruno Landry (…) La grosse perruque noire, ils m’avaient jouée genre comme une prostituée cheapette», dévoile-t-elle sur ce souvenir que l’on devine douloureux.

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L’humoriste s’était cependant excusé par la suite… 30 ans plus tard!

«Il m’a envoyé une lettre. Je dirais 30 ans plus tard (…) Pour s’excuser, et pourtant je l’avais reçu 20 000 fois à mon émission à TQS (…) J’ai dit: Ben voyons donc. C’est un métier être humoriste, ce n’est pas facile, il faut le faire comme il faut», ajoute l’ancienne reine des entrevues à Musique Plus et MusiMax.

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Un peu plus tard, elle a aussi répondu au fait qu’on lui avait souvent reproché d’être trop gentille.

«Est-ce que tu as déjà été victime de discrimination dans ta carrière, de sexisme, de racisme, d’âgisme ? Et si oui, laquelle t’a fait le plus mal?», lui demandait Vanessa.

Une question à laquelle elle a répondu «oui» à toutes les formes de discrimination mentionnées, mais en précisant qu’elle n’a pas été profondément heurtée par cela. Pour elle, ces critiques font partie de la vie et ont été une manière d’évoluer, d’ouvrir les yeux, pour elle.

Sonia a pris conscience que tout le monde ne voyait pas les choses de la même façon et que les opinions pouvaient varier.

Elle a ainsi toujours réagi avec douceur face aux critiques et à la méchanceté, un autre trait qu’on lui a parfois reproché, celui d’être trop gentille.

«Je pense qu’au lieu que moi je change, il y en a d’autres qui devraient peut-être changer aussi un petit peu et aller un petit peu vers la gentillesse», témoigne-t-elle avec sagesse et résilience.

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Une entrevue très touchante en compagnie de Sonia, qu’on aime beaucoup!