Sophie Deraspe lance un tout nouveau thriller environnemental de six épisodes de 60 minutes, d’après une idée originale de Marie-Dominique Michaud, avec qui l’autrice signe le concept.
La série, intitulée Les affluents, sera diffusée sur Club illico prochainement et sera produite par Pixcom en collaboration avec Québecor Contenu.
« La jeune femme met alors le pied dans l’engrenage d’un monde tentaculaire tissé d’alliances et de trahisons »
« Les affluents, c’est une chance inouïe pour Club illico de présenter une nouvelle série réalisée et scénarisée par Sophie Deraspe, après l’excellente série Motel Paradis qui nous a charmé et que nos abonnés pourront découvrir bientôt. Elle propose ici une toute autre série « signature » de Club illico, mais toujours à regarder sans modération », a mentionné Véronique Bussières, directrice marketing Club illico, Vrai et plateformes de contenus chez Vidéotron.
Sarah Deléan, une jeune avocate, se réveille un matin en panique. Sa voisine d’au-dessus, qui s’est toujours fait très discrète, a été assassinée. Sarah décide donc de mener sa propre enquête et lève le voile sur des activités minières controversées en Colombie- Britannique, sur la Côte-Nord du Québec et dans la vallée d’Oaxaca au Mexique. « La jeune femme met alors le pied dans l’engrenage d’un monde tentaculaire tissé d’alliances et de trahisons, dans lequel la force intimidante des puissants n’a d’égal que l’espoir de la résistance. À Sarah de rencontrer sa vraie nature ».
« Grâce à la grande sensibilité et à l’œil unique de Sophie Deraspe, cette série engageante entremêle habilement des enjeux de taille et très actuels à la quête d’une femme aussi à la recherche de ses racines. Les affluents est une série d’enquêtes environnementales haletantes qui mènera le public à travers le Canada et jusqu’au Mexique », a lancé Denis Dubois, vice-président aux contenus originaux chez Québecor Contenu.
« Le thriller environnemental est un univers très peu exploité en fiction et s’inscrit dans la volonté de Pixcom de développer des séries originales ayant la capacité de se positionner dans les marchés internationaux. Après tout, les enjeux environnementaux n’ont pas de frontières, et les histoires puissamment racontées non plus! », a ajouté par la suite Nicola Merola, président de Pixcom et Charles Lafortune, vice-président contenu et création chez Pixcom.
Et vous, allez-vous visionner cette nouveauté sur Club illico?
La série Bête noire a été acquise par la chaîne POLAR+. Dès lundi prochain, les résidents de la France et de la Pologne pourront visionner la série. L’émission sera d’ailleurs disponible dans 70 pays, avec des sous-titres.
« Nous sommes ravis de proposer la série « Bête noire » aux abonnés de POLAR+, elle sera diffusée dans la case Révélations dédiée aux séries événements de la chaîne. Nos abonnés [sont heureux] de découvrir des polars du monde entier avec de nouvelles écritures et de nouveaux talents. La réalisation de Sophie Deraspe les plongera dans une intrigue bouleversante », a indiqué Louisa Boughias, directrice de la chaîne POLAR+, dans un communiqué.
« Bête noire fera désormais vibrer le public des quatre coins de la planète »
« Grâce à cette nouvelle entente avec CANAL+ et sa présence dans tous les pays de la francophonie ainsi qu’en Pologne, entente à laquelle s’ajoutent celles intervenues avec SBS en Australie, NRK en Norvège et Link.TV aux États-Unis, la version originale de Bête noire fera désormais vibrer le public des quatre coins de la planète », a ajouté Chrystine Girard, cheffe, Distribution internationale, ENCORE.
Pour Bête noire, première série réalisée par la cinéaste Sophie Deraspe (Antigone), Série Plus a injecté les gros dollars. La chaîne est, comme bien d’autres diffuseurs, plutôt frileuse à l’idée de dévoiler le montant exact, alors disons simplement que chacun des épisodes d’une heure a coûté environ trois fois plus que la moyenne québécoise. Et ça paraît.
Bête noire raconte, avec une qualité cinématographique impressionnante, une histoire difficile, celle d’une famille — les Tremblay — au lendemain d’une tuerie en milieu scolaire. Sauf que cette famille, c’est celle du tueur, de l’adolescent qui a pris six innocentes vies avant de s’enlever la sienne. Ce point de départ a de quoi donner des frissons et n’est pas sans rappeler les témoignages de Monique Lépine, des parents du tueur de la fusillade de Dawson ou encore de la mère d’un des tireurs de Columbine, des ouvrages et des entrevues que les auteurs, Patrick Lowe (Mémoires vives) et Annabelle Poisson (Le Chalet), ont consultés dans leur travail de recherche étoffé.
La série s’ouvre sur Mélanie (la toujours excellente Isabelle Blais), qui travaille dans une garderie lorsqu’elle aperçoit aux nouvelles qu’un attentat est en train d’avoir lieu à l’école de ses deux adolescents, Jérémy (Zakary Auclair) et Léa (Marine Johnson). La panique la prend rapidement, évidemment, et elle se rend sur les lieux où elle retrouve son conjoint, Luc (Stéphane Gagnon), jusqu’au moment où elle se fait dire des mots qu’aucun parent ne veut entendre dans sa vie : votre fils est une des victimes, mais c’est aussi le coupable.
Le tour de force, ici, c’est de ne jamais montrer la fusillade, ne jamais glorifier cet acte atroce comme s’il s’agissait d’un événement spectaculaire. Les auteurs ont d’ailleurs tenu à répéter en rencontre de presse qu’ils ont à coeur la mouvance voulant qu’on évite de prononcer les noms des assaillants. Ce ne sont ni des héros ni des célébrités et personne ne souhaite leur donner la gloire qu’ils recherchent d’une manière aussi tordue et macabre. « On a abordé ça avec le plus de pudeur, le plus de circonspection [possible], en essayant de ne pas en faire un spectacle », a affirmé Patrick Lowe aux médias.
Plein de vies brisées, de gens traumatisés à jamais, de nouveaux éléments de preuve qui viennent tout changer. Bête noire est très intense, tout le temps. Il n’y a aucune pause, aucun moment où on peut reprendre notre souffle. Et ça, on ne peut qu’imaginer à quel point ça reflète le sentiment de manque d’air que ressentent les personnages — et les vraies victimes collatérales de ces tueries — à travers toute cette panique.
C’est rare qu’une série québécoise puisse rivaliser avec les grosses productions américaines. Ce n’est pas que nos scénarios ne sont pas de qualité ou que nos artisans manquent de talent, loin de là. C’est souvent, bêtement, une question de moyens. Mais pour Bête noire, première série réalisée par la cinéaste Sophie Deraspe(Antigone), Série Plus a injecté les gros dollars. La chaîne est, comme bien d’autres diffuseurs, plutôt frileuse à l’idée de dévoiler le montant exact, alors disons simplement que chacun des épisodes d’une heure a coûté environ trois fois plus que la moyenne québécoise. Et ça paraît.
Bête noire raconte, avec une qualité cinématographique impressionnante, une histoire difficile, celle d’une famille — les Tremblay — au lendemain d’une tuerie en milieu scolaire. Sauf que cette famille, c’est celle du tueur, de l’adolescent qui a pris six innocentes vies avant de s’enlever la sienne. Ce point de départ a de quoi donner des frissons et n’est pas sans rappeler les témoignages de Monique Lépine, des parents du tueur de la fusillade de Dawson ou encore de la mère d’un des tireurs de Columbine, des ouvrages et des entrevues que les auteurs, Patrick Lowe (Mémoires vives) et Annabelle Poisson (Le Chalet), ont consultés dans leur travail de recherche étoffé.
La série s’ouvre sur Mélanie (la toujours excellente Isabelle Blais), qui travaille dans une garderie lorsqu’elle aperçoit aux nouvelles qu’un attentat est en train d’avoir lieu à l’école de ses deux adolescents, Jérémy (Zakary Auclair) et Léa (Marine Johnson). La panique la prend rapidement, évidemment, et elle se rend sur les lieux où elle retrouve son conjoint, Luc (Stéphane Gagnon), jusqu’au moment où elle se fait dire des mots qu’aucun parent ne veut entendre dans sa vie : votre fils est une des victimes, mais c’est aussi le coupable.
Le tour de force, ici, c’est de ne jamais montrer la fusillade, ne jamais glorifier cet acte atroce comme s’il s’agissait d’un événement spectaculaire. Les auteurs ont d’ailleurs tenu à répéter en rencontre de presse qu’ils ont à coeur la mouvance voulant qu’on évite de prononcer les noms des assaillants. Ce ne sont ni des héros ni des célébrités et personne ne souhaite leur donner la gloire qu’ils recherchent d’une manière aussi tordue et macabre. « On a abordé ça avec le plus de pudeur, le plus de circonspection [possible], en essayant de ne pas en faire un spectacle », a affirmé Patrick Lowe aux médias.
Non, ce qui est exploré ici, c’est vraiment l’après-coup que vit la famille. Comme pour n’importe quel deuil, encore plus quand il est aussi particulier que celui-ci, les proches ne réagissent pas tous de la même manière. Certains ont honte, certains se sentent coupables, d’autres tombent dans la consommation, quelques-uns ont des choses à cacher…
Parce qu’en plus de devoir enterrer leur fils, de subir la perquisition dans leur maison, le harcèlement des médias, les confrontations parfois violentes avec les familles des victimes et les autres membres affectés dans la communauté, les questions incessantes, la cyberintimidation, les jugements constants, le sentiment d’avoir failli à son enfant et toutes les autres émotions complexes qu’on peut imaginer, les parents doivent aussi traverser l’enquête, et certaines personnes dans leur entourage ont moins envie de parler de ce qu’elles savent que d’autres.
Cette enquête est menée par la psychiatre-coroner Éliane Sirois (Sophie Cadieux), dont le calme cartésien n’atténue pas la profonde empathie qu’elle ressent pour la famille Tremblay, empathie accentuée par sa vie personnelle qui est dans un grand tournant. Elle cherchera à comprendre ce qui est arrivé, ce qui a poussé Jérémy à commettre un tel acte irréparable, impardonnable, et développera une connexion avec la mère endeuillée, qui a besoin de ces réponses. Comment ce jeune qui avait du talent en dessin, un grand ami depuis longtemps (même si celui-ci avait changé d’école) et des parents aimants malgré son adolescence un peu difficile en est-il arrivé là?
Éliane Sirois doit également composer avec le sergent Boisvert (Martin Dubreuil), un enquêteur de la vieille école qui ne connaît clairement pas la définition du mot « compassion » et qui est pressé de clore l’affaire pour satisfaire l’opinion publique.
En plus de la famille immédiate de Jérémy (qu’on découvre lui-même peu à peu à l’aide de quelques flashbacks) et des gens en charge du dossier, on rencontre au fil des épisodes d’autres personnages qui ont eu une influence sur l’adolescent. On pense à Zac (Lévi Doré), le chum de Léa; à Steve (Pierre-Luc Brillant), le frère de Mélanie; à Cassandre (Audrey Roger), la meilleure amie de Léa; à Charlie (merveilleuse Nahéma Ricci), une élève de l’école. Cette dernière se dévoile au compte-gouttes, mais seigneur que ce personnage est frappant.
Plein de vies brisées, de gens traumatisés à jamais, de nouveaux éléments de preuve qui viennent tout changer. Bête noire est très intense, tout le temps. Il n’y a aucune pause, aucun moment où on peut reprendre notre souffle. Et ça, on ne peut qu’imaginer à quel point ça reflète le sentiment de manque d’air que ressentent les personnages — et les vraies victimes collatérales de ces tueries — à travers toute cette panique.
Bête noire sera diffusée les mercredis à 20h sur Série Plus dès le 31 mars. Pour voir la bande-annonce, c’est par ici.
Ce jeudi, Série Plus a dévoilé la bande-annonce de sa nouvelle production originale, Bête noire. Poignante, déchirante et bouleversante, cette série réalisée par Sophie Deraspe, à qui l’on doit l’excellent film Antigone, traitera d’un drame humain sans nom.
Au cours de ses six épisodes d’une heure signée par Patrick Lowe et Annabelle Poisson, Bête noire présentera l’histoire de Jérémy (Zachary Auclair), un adolescent de 16 ans, qui commettra un geste irréparable aux effets collatéraux majeurs. Sa mère, campée par Isabelle Blais, se lancera alors dans un questionnement pour comprendre comment son fils a pu en arriver là. Elle le fera avec l’aide d’Éliane Sirois, la psychiatre-coroner chargée de l’enquête, interprétée par Sophie Cadieux.
Le reste de la distribution annoncée à l’automne dernier est tout aussi impressionnante : Nahéma Ricci, Stéphane Gagnon, Martin Dubreuil, Lévi Doré, Marine Johnson, Audrey Roger, Pierre-Luc Brillant, Maxime Genois, Hugo Giroux, Guillaume Laurin, Martin-David Peters, Lise Roy et Sonia Vigneault.
Une autre série s’ajoutera prochainement sur la chaîne spécialisée Séries Plus. Après Le Phoenix, mettant en vedette Guylaine Tremblay et Josée Deschênes, les abonnés de la chaîne aura droit à Bête noire, un drame poignant et captivant signé par réalisatrice Sophie Deraspe.
Eh oui, celle qui a représenté le Canada dans la course pour l’Oscar du meilleur film étranger avec Antigone l’an dernier réalisera sa toute première série télévisée. D’une idée originale de Patrick Lowe et Annabelle Poisson, Bête noire suivra au cours de ses six épisodes de 60 minutes l’histoire de Jérémy, un adolescent de 16 ans qui, à la suite d’un geste impardonnable, subira des effets collatéraux qui changeront sa vie à jamais. Parallèlement, on y suivra la quête de sa mère, alors que celle-ci tentera de comprendre comment son fils a pu en arriver là avec l’aide de la psychiatre-coroner chargée de l’enquête.
Produit par Encore Télévision, Bête noire promet de livrer au public un drame humain grâce à la touche sensible de la réalisatrice.
La distribution des acteurs de la série est en cours et le tournage débutera dès que possible.
La diffusion deBête noire est prévue à Séries Plus l’année prochaine.
La cinéaste québécoise Sophie Deraspe est aux anges : son film Les loups a été couronné meilleur long-métrage du 33e Festival du film de Turin, en Italie.
Le prix Fipresci lui a donc été remis par la Fédération internationale de la presse cinématographique.
«Je suis très reconnaissante envers le Festival de Turin lors duquel j’ai déjà remporté un prix pour mon film Les signes vitaux. Je suis très fière de ce prix Fipresci que je partage avec toute l’équipe du film», a déclaré la Québécoise à la suite de son triomphe, rapporte le Journal de Québec.
Le film, qui est déjà disponible en DVD après être sorti en salles l’hiver dernier au Québec, a conquis le jury qui n’avait que des bons mots.
«Les loups est un véritable voyage authentique qui se déploie sur des territoires qui semblent inconnus. Sophie Deraspe dépeint les relations qui lient les humains et leur environnement avec une force dramatique remarquable. Elle transforme la froide métaphore écologique en un drame familial chaleureux, sans insister sur son point de vue et avec une sensibilité d’auteure et de femme pour arriver à créer un film à la fois émotif et essentiel», pouvait-on lire comme justification au prix remis à la réalisatrice native de Rivière-du-Loup.
Les loups est aussi en vente sur iTunes et disponible sur télé à la carte.
Le long-métrage met notamment en vedette Evelyne Brochu, Louise Portal, Gilbert Sicotte et Benoît Gouin.
La réalisatrice Sophie Deraspe (Rechercher Victor Pellerin) amorcera le tournage de son deuxième long métrage demain (30 octobre). L’aventure s’échelonnera jusqu’en janvier prochain.
Deraspe assure aussi la direction photo en plus de signer le scénario.
Le film mettra notamment en vedette Marie-Hélène Bellavance, Francis Ducharme, Marie Brassard, Danielle Ouimet et Danielle Fichaud.
On y racontera l’histoire de Simone (Bellavance), étudiante en biologie à Harvard, qui revient pour s’occuper de la succession de sa grand-mère décédée.
Sa première visite au centre de soins palliatifs lui donne le désir d’établir des relations brèves et profondes avec ces gens qui se retrouvent en fin de vie. Ces nouvelles amitiés cacheraient-elles la propre détresse de Simone?
Signes vitaux devrait sortir sur nos écrans à la fin de 2009.