Après Michelle Blanc, Véronique Cloutier, Guy A. Lepage, Rachid Badouri, Pénélope McQuade et même Céline Dion, la chroniqueuse préférée du Québec s’est trouvé une nouvelle victime.
Dans un texte décriant la décadence vers laquelle se fourrent les humains modernes, Sophie Durocher a repris son marteau du jugement pour fesser sur sa prochaine victime : P!nk. La chanteuse s’est mérité cet honneur pour avoir parlé ouvertement de ses techniques de parentalité non genré :
« La chanteuse Pink a affirmé en entrevue qu’elle élevait ses enfants dans un environnement non genré, non binaire. Autrement dit, elle les élève sans tenir compte du fait qu’il/elle soit une/un fille/garçon ou… une licorne », commente Mme Durocher.
Nous aimerions profiter de cette occasion pour rappeler à Sophie qu’une éducation non-genrée ne veut pas dire qu’un parent signifie à son enfant qu’il peut se transformer en balançoire, en gobelet ou en sandwich si tel est son désir.
Cela veut simplement dire qu’ils ne forceront pas des cuisinettes aux jeunes filles, ou des habits de pompiers aux jeunes garçons, leur laissant la liberté d’affirmer leurs préférences comme ils le souhaitent. Cela implique aussi d’éviter de les élever avec des stéréotypes qui campent les jeunes filles dans des positions ménagères et maternelles, et qui poussent les garçons à exprimer leurs émotions de manière violente avec des passe-temps et des jouets axés sur la domination.
Puisque, qu’elle le veuille ou non, Sophie vit dans un monde où il n’y a absolument rien de mal à explorer ses ambitions, ses goûts vestimentaires, ses préférences et, oui, même son identité de genre.
Nous le recommandons à Sophie, c’est libérateur!