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Sophie Lorain réalisera une nouvelle série sur la lutte au droit à l’avortement

Désobéir : Le choix de Chantale Daigle est un tout nouveau drame portant sur la lutte au droit à l’avortement, qui paraîtra sur Crave au printemps 2023.  La série est produite par Sophie Lorain et Alexis Durand-Brault et écrite par Daniel Thibault et Isabelle Pelletier.

« La série porte sur l’affaire Chantale Daigle qui a eu lieu en 1989 et la bataille judiciaire entourant le droit à l’avortement au Canada. Elle est produite par Sophie Lorain et Alexis Durand-Brault, et ce dernier en assurera également la réalisation », pouvait-on lire par voie de communiqué.

« Nous avons décidé de traiter du sujet sous l’angle de ce fait vécu marquant, qui a défrayé les manchettes de l’époque et permis à de nombreuses femmes de pouvoir disposer de leur corps comme elles l’entendaient »

« Désobéir : Le choix de Chantal Daigle relate à l’échelle humaine le droit à l’avortement, un jalon important de l’histoire des droits des femmes au Canada qui, 30 ans plus tard, demeure fragile. C’est pourquoi nous avons décidé de traiter du sujet sous l’angle de ce fait vécu marquant, qui a défrayé les manchettes de l’époque et permis à de nombreuses femmes de pouvoir disposer de leur corps comme elles l’entendaient […] Nous sommes fiers de cette deuxième collaboration entre Bell Média et Les productions ALSO après le succès de Sortez-moi de moi », a souligné Sophie Parizeau, directrice générale, fiction de Bell Média.

La série tourne autour de l’histoire de Chantale Daigle qui, à l’âge de 21 ans, est tombée amoureuse puis enceinte de Jean-Guy Tremblay, un homme manipulateur et agressif. Après avoir vécu une relation toxique avec celui-ci, Chantale a quitté Jean-Guy et choisit de se faire avorter. Mais Jean-Guy, pas prêt à laisser tomber son orgueil et leur relation, fait appel à la justice pour empêcher Chantale de se faire avorter. À la grande surprise de tous et toutes, un juge a donné raison à Jean-Guy, bien que l’interruption de grossesse ait été décriminalisée un an plus tôt.

« L’affaire relance le débat sur l’avortement à l’échelle nationale et internationale. Devenue le centre d’un cyclone médiatique et politique, Chantale voit sa vie bouleversée à jamais. Trouvera-t-elle la force d’assumer son choix jusqu’au bout? […] Racontée telle une véritable course contre la montre, Désobéir : Le choix de Chantal Daigle met de l’avant un sujet qui, 30 ans plus tard, demeure encore d’actualité : la liberté des femmes de disposer de leur propre corps ».

Mentionnons que Sophie Lorain est très occupée ces temps-ci, non seulement avec cette toute nouvelle série originale de Crave mais aussi avec les tournages d’Un lien familial, dont elle est la réalisatrice.

La distribution compte entre autres Rachel Graton et Maxime Allard qui seront les têtes d’affiche. Ces derniers seront accompagnés de Pierre-Yves CardinalGeneviève RochetteNathalie DoummarVirginie Ranger-BeauregardChantal FontaineNoémie O’FarrellMaxime De CotretTed Pluviose et plusieurs autres.

La série est décrite comme flirtant entre le « désenchantement féminin » et le « fantasme masculin », la pression ressentie face à performance ainsi que la guerre des sexes. C’est en gros un bel hommage réaliste sur la lutte de survie de certaines familles.

Rappelons aussi que l’actrice est également en tournages pour la deuxième saison de l’excellente série télé à saveur de thriller policier, Portrait-Robot.

En bref, pas un, pas deux, mais bien trois petits bijoux de Sophie Lorain à regarder très bientôt! Nous sommes choyés.

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Portrait-robot 2: Véronique Bannon, Jean-Michel Anctil, Geneviève Néron, Juliette Gosselin et plusieurs autres s’ajoutent

Bonne nouvelle pour tous les admirateurs et admiratrices de la série Portrait-robot! L’émission sera de retour pour une deuxième saison! En effet, les tournages du thriller policier commenceront dès mardi et la distribution est toujours aussi impressionnante.

Produite par ALSO (Sophie Lorain, Alexis Durand-Brault) en collaboration avec Québecor Contenu, le deuxième volet de la série sera offert dès l’automne. Dix nouveaux épisodes encore plus intenses seront signés André Gulluni et réalisés par Alexis Durand-Brault.

« L’Unité continuera sa chasse aux coupables dans le Grand Montréal à travers cinq enquêtes se déployant chacune sur deux épisodes »

Jean-Michel Anctil, Véronique Bannon, Juliette Gosselin, Alexandre Goyette, David La Haye, Jean L’Italien, Pascale Montpetit, Geneviève Néron, Ludivine Reding et Marc St-Martin s’ajouteront à la remarquable distribution aux côtés de Rachel Graton, Sophie Lorain, Rémy Girard, Adrien Belugou, Kathleen Fortin, James Healy, Ted Pluviose, Alex Bisping et Carla Turcotte.

Alliant suspense et drames humains, cette histoire est celle d’Ève Garance (Rachel Graton), une jeune portraitiste judiciaire capable de reconnaitre tous les visages. Non seulement elle en connaît chaque ligne, mais elle est en mesure d’y déceler les secrets qui s’y cachent.

« Dans cette deuxième saison, Ève se remet des événements qui lui ont permis de découvrir la vérité sur la disparition de son fils William. De son côté, Maryse (Sophie Lorain) compte les heures qu’il lui reste au centre de réadaptation où elle réside depuis son attaque. Comme elle se remet d’une commotion cérébrale, certains moments entourant les événements de son attaque lui échappent. Elle a besoin d’Ève pour trouver le visage de son assaillant et comprendre le mobile de son agression. Depuis le congé de Maryse, Bernard (Rémy Girard) doit assurer l’intérim de l’Unité et le seul point positif à cette situation c’est qu’il peut poursuivre sa thérapie. Depuis les tristes événements de la tuerie à Montréal, Anto (Adrien Belugou) a quant à lui pris du galon et même, parfois, les mauvais plis du molosse. Maintenant en couple, Anto fait tout pour oublier les horribles événements qui l’ont poussé à tuer. Heureusement pour lui, Elektra (Kathleen Fortin), qui s’est récemment jointe à l’Unité et avec qui il a développé une amitié, veille sur lui…

Est-ce qu’un seul geste – aussi horrible soit-il – nous définit pour le reste de notre existence? Voilà la question principale à laquelle Ève et les autres membres de l’Unité auront à répondre pendant la saison. Parallèlement à la quête de chacun des personnages principaux, l’Unité continuera sa chasse aux coupables dans le Grand Montréal à travers cinq enquêtes se déployant chacune sur deux épisodes ».

En avril dernier, Rachel Graton a voulu soulever en rencontre de presse, l’évolution fascinante des personnages : « Ève, c’est un personnage très complexe. Ce qui est beau dans l’écriture d’André [Gulluni, l’auteur], c’est que les personnages ne sont pas donnés. On a l’impression de les découvrir au compte-gouttes tout au long de la série. Les personnages qu’on apprend à connaître à l’épisode 10 ne sont pas nécessairement ceux qu’on pensait connaître à l’épisode un ».

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Édith Cochrane quitte Les enfants de la télé

Édith Cochrane a avisé les producteurs des Enfants de la télé de son intention de quitter l’émission à la fin de la saison actuelle.

Après huit saisons aux côtés d’André Robitaille, l’animatrice a mentionné : « C’est avec un pincement au cœur que je tire ma révérence de cette émission unique qui demeurera pour toujours un projet précieux et marquant dans ma carrière. Je félicite la grande équipe de production pour son talent, sa sensibilité et sa façon remarquable de se réinventer saison après saison. Ces huit années m’ont permis de rencontrer une multitude de gens exceptionnels avec qui j’ai pu partager des moments riches, fous et inspirants. Je remercie Fair-Play et Radio-Canada pour leur confiance et le fidèle public pour ses témoignages d’affection au fil des ans. Je souhaite maintenant ouvrir la porte à de nouveaux défis d’animatrice et de comédienne. Longue vie aux Enfants de la télé ».

La directrice générale de la Télévision de Radio-Canada, Dany Meloul, a ajouté : « Édith Cochrane a grandement contribué au succès continu des Enfants de la télé par son humour, sa vivacité et sa capacité de nous surprendre à tout moment. Je la remercie chaleureusement et lui souhaite le meilleur pour la suite. J’en profite également pour rassurer le public : ce merveilleux concept continuera de nous enchanter la saison prochaine »

« C’est avec un pincement au cœur que je tire ma révérence »

« Ce fut un réel bonheur de collaborer avec Édith durant toutes ces années. Elle sera toujours liée au succès des Enfants de la télé. Nous lui souhaitons que du beau et bon pour la suite », a déclaré à son tour Guy Villeneuve, cofondateur du Groupe Fair-Play et producteur exécutif de l’émission.

Rappelons qu’afin de souligner le 300e épisode de l’émission, Les Enfants de la télé ont célébré, en novembre dernier, la carrière d’une grande dame du petit écran. En effet, la productrice et autrice Fabienne Larouche était bel et bien présente sur le plateau.

Fabienne Larouche a écrit et produit des centaines d’heures de fiction pour la télévision. Les animateurs André Robitaille et Édith Cochrane ont passé en revue ses incroyables créations.

Pour l’occasion, les principales héroïnes de ses téléséries ont d’ailleurs été présentes sur le plateau : de Chantal Fontaine à Sophie Lorain, Élise Guilbault, Karine Vanasse en passant par Julie Perreault,  Hélène Bourgeois-Leclerc et Magalie Lépine-Blondeau.

L’émission a vécu des moments touchants pour tous, tels que, en mars 2020,  les animateurs avaient prévu une édition spéciale remplie d’extraits inédits jamais diffusés. Toutefois, la vraie surprise était réservée à André Robitaille à la toute fin de l’émission, alors que l’équipe des Enfants de la télé et sa coanimatrice avait planifié de célébrer ses 30 ans de carrière.

Il était évident qu’André Robitaille ne s’y attendait pas et son étonnement n’a fait que grandir, alors que les ballons tombaient du plafond du studio pour venir couvrir le plateau des couleurs de l’émission. Plus encore, on lui avait préparé un montage de ses plus beaux moments en carrière, et si vous avez écouté l’émission d’hier, vous avez sûrement été aussi ému que l’animateur aux multiples chapeaux.

Édith Cochrane lui a par la suite demandé de dire les mots de la fin, et c’est à ce moment qu’André Robitaille est devenu plus sensible encore. Avant de commencer ses remerciements, il s’est essuyé quelques fois les yeux tout en spécifiant que ça serait long puisqu’il devait surmonter le flot d’émotions que la surprise lui avait amené.

« Je veux remercier les collaborateurs avant tout. Les gens qui travaillent en télé. En 30 ans de carrière, on rencontre beaucoup de monde, c’est un métier avec des humains avant tout, et ils sont extraordinaires derrière moi et devant moi. Les techniciens et techniciennes, les équipes de production, permettez-moi de les remercier chaleureusement et sincèrement. Puis, je veux remercier ma famille aussi, qui me soutient. Je veux remercier le public. Si j’ai travaillé pendant 30 ans, c’est parce que vous m’avez accueilli dans votre salon, chez vous. Je ne vais pas vous lâcher parce que j’ai envie de faire ça très, très longtemps. Merci aux Enfants de la télé et cette surprise-là! Je ne m’attendais pas du tout à ça. Merci à toi, Édith », a-t-il déclaré sous les applaudissements du public en studio.

En bref, nous allons nous ennuyer d’Édith Cochrane à l’émission!

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La série Portrait-robot vendue à l’international

La série télé qui aura facilement été notre coup de coeur de l’année 2021, Portrait-robot, mettant en vedette Sophie Lorain, Rachel GratonAdrien Belugou et Rémy Girard, a été vendue à l’international, apprenait-on mardi matin par voie de communiqué. C’est une excellente nouvelle comme la série du Club illico sera vue sur pas moins de quatre nouveaux continents.

Rappelons que l’histoire de Portrait-robot Portrait-robot suit l’équipe de l’Unité des enquêtes composée de la directrice Maryse Ferron (Lorain), de la portraitiste d’exception avec des espèces de visions Ève Garance (Graton), du jeune technicien de scène de crime Antony Kamal (Belugou) et de l’enquêteur d’expérience Bernard « Molosse » Dupin (Girard). Ensemble, ils doivent résoudre divers crimes sordides survenus dans le Grand Montréal. En parallèle, Ève poursuit une quête toute personnelle : résoudre la disparition de son fils survenue cinq ans plus tôt.

La série policière est très explicite et parfois même terrorisante, ce qui garde ses téléspectateurs et ses téléspectatrices bien en place, le nez collé sur leur écran, attendant la suite avec impatience.

« Nous sommes ravis de la qualité des partenaires avec lesquels nous nous sommes entendus pour diffuser cette production. La série sera vue sur au moins quatre continents, ce qui reflète son attrait universel », lance Xiaojuan Zhou, présidente d’Attraction Distribution.

Effectivement, la série a été achetée en France, en Australie, au Brésil et en Scandinavie. Rien de moins.

« […] Nous prenons note de l’accueil chaleureux de notre production par ces prestigieuses entreprises du monde entier. Nous avons conçu la série en pensant à un public international et espérons qu’ils l’apprécieront autant que nous l’avons fait lors de sa création », ajoute Alexis Durand-Brault, le producteur et co-réalisateur de la série.

Félicitations à toute l’équipe! 

Autre bonne nouvelle, Portrait-robot a été renouvelée pour une deuxième saison qui verra le jour à l’automne prochain, sur le Club illico!

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Les Enfants de la télé : le 300e épisode dédié à Fabienne Larouche

Afin de souligner le 300e épisode de l’émission, Les Enfants de la télé célébreront mercredi la carrière d’une grande dame du petit écran. Fans de District 31, Blue Moon et Virginie, ne loupez pas ce rendez-vous! La productrice et autrice Fabienne Larouche sera bel et bien présente sur le plateau.

Fabienne Larouche a écrit et produit des centaines d’heures de fiction pour la télévision. Les animateurs André Robitaille et Édith Cochrane passeront en revue ses incroyables créations.

Pour l’occasion, les principales héroïnes de ses téléséries seront sur le plateau : de Chantal Fontaine à Sophie Lorain, Élise Guilbault, Karine Vanasse en passant par Julie Perreault,  Hélène Bourgeois-Leclerc et Magalie Lépine-Blondeau.

La série Sans rendez-vous, qui aborde des sujets liés à la sexualité, est d’ailleurs son tout dernier succès, disponible sur ICI Tou.tv Extra.

Voici quelques photos du tournage :

Crédit:Pénélope Roy Dumouchel – Les enfants de la télé
Crédit:Pénélope Roy Dumouchel – Les enfants de la télé
Crédit:Pénélope Roy Dumouchel – Les enfants de la télé
Crédit:Pénélope Roy Dumouchel – Les enfants de la télé

Les enfants de la télé seront diffusés ce mercredi 20 h à ICI Télé.

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Les premières images de la nouvelle série de Rachel Graton sont disponibles

Il avait été annoncé en mars dernier que Sophie Lorain dirigerait l’adaptation du best-seller de Nadine Bismut, Un lien familial, une toute nouvelle « dramédie » mettant en vedette Rachel Graton et Maxime Allard. La série sera mise en ligne le 12 août prochain dans l’extra de Tou.tv et la bande-annonce est arrivée!

Un lien familial raconte l’histoire de Magalie (Graton), une designer de cuisine dont la relation est brisée depuis des lunes, qui rencontrera le nouveau chum de sa mère lors d’une soirée. Elle sera loin de se douter du coup de foudre qu’elle vivra avec le fils de son nouveau beau-père, Guillaume (Allard), un policier célibataire. Ce dernier fera tout pour revoir Magalie, il ira même jusqu’à l’engager pour qu’elle rénove sa cuisine dans un budget illimité. L’histoire suivra donc les périples de Magalie ainsi que de son demi-frère Guillaume. Se laisseront-ils tenter par l’amour même s’ils sont théoriquement demi-frère et demi-soeur?

La distribution qui complète la série est assez impressionnante : elle est constituée de, Pierre-Yves Cardinal, Geneviève Rochette, Nathalie Doummar, Virginie Ranger-Beauregard, Noémie O’Farrell, Maxime De Cotret, ainsi que Ted Pluviose.

La bande-annonce nous laisse croire que ça risque de devenir une série coup de coeur!

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Un lien familial sera disponible dans son intégralité dans l’extra de Tou.tv dès le 12 août prochain.

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Sortez-moi de moi aborde de plein fouet les problèmes de santé mentale

On a à peine eu le temps de finir d’écouter Portrait-robot que, déjà, Sophie Lorain et Alexis Durand-Breault nous arrivent avec un nouveau projet, Sortez-moi de moi. Comme dans la série sortie sur le Club illico le mois dernier, la nouveauté qui atterrira sur Crave cette semaine jouit de la présence de la comédienne dans sa distribution, du talent du réalisateur derrière la caméra et des efforts du couple à la production, mais en plus, le duo a ici signé les textes, bien que ce n’était pas le plan du départ. En effet, les délais de livraison demandés par le diffuseur les auront fait prendre leur plume, mais on ne s’en plaint pas.

Sortez-moi de moi — qui reprend le titre du succès de Daniel Bélanger, interprété cette fois par Sally Folk au générique — nous plonge dans l’univers des problèmes de santé mentale, un monde de plus en plus exploré dans notre télévision, comme en témoignent entre autres Cerebrum ou encore Mon fils. Dans le cas qui nous intéresse, on suit une équipe d’intervenants de première ligne en urgence de soins, soit Clara St-Amand (Sophie Lorain), Gabriel Beauregard (Bruno Marcil) et Myriam Melançon (Sandra Dumaresq). Appelés sur le terrain pour aider des gens en crise, ils amènent à l’hôpital des patients qui sont ensuite vus par la Dre Justine Mathieu (Pascale Bussières). L’un d’eux, David Ducharme (Vincent Leclerc), nouvellement diagnostiqué avec la bipolarité, tombera dans l’oeil de la psychiatre, qui développera avec lui une relation aussi secrète que compromettante.

La scène d’introduction, avec David en pleine manie, est un peu déstabilisante, à l’image de la situation. Des lumières orangées et surexposées (qu’on retrouve tout au long des épisodes), un discours déconstruit… on ne sait pas trop où se situer dans les premières minutes, comme si on souffrait nous-mêmes d’une certaine confusion. Sortez-moi de moi réussit d’ailleurs à nous faire ressentir, de la même manière, « cette pression-là, qu’on sait présente dans le milieu médical », pour reprendre les mots de Bruno Marcil durant une table ronde médiatique, la semaine dernière.

C’est là qu’on fait la connaissance de Clara et de Myriam, qu’on découvre en pleine intervention difficile, tandis que Gabriel va à la rescousse de David. Ça crie, ça brasse, c’est intense. Au point où l’une des deux intervenantes se retrouvera elle-même dans une ambulance, en plein breakdown. Parce que c’est beaucoup ce que la série explore : la santé mentale, oui, mais pas seulement celle des patients; celle des professionnels de la santé aussi. « C’est difficile pour le corps médical de rester tout le temps imperméable à ce qu’ils vivent, à ce que les autres vivent », soulignait Pascale Bussières en rencontre avec les médias. Tous les personnages, patients ou pas, bénéficieraient d’une bonne grosse thérapie.

Au centre de ce thriller, il y a les sentiments que développe la psychiatre, Justine, pour son nouveau patient David, une performance d’ailleurs assez impressionnante de Vincent Leclerc, qui, au début, nous rappelle vaguement, par sa théâtralité plutôt champ gauche, le King Dave d’Alexandre Goyette. On peut se demander à première vue ce qu’elle lui trouve avec ses cheveux en bataille et ses yeux troublés, mais on comprend en fait assez vite comment elle peut éventuellement éprouver cet attachement : il lui dit des choses comme s’il lisait son âme, et ça lui parle tellement qu’elle lui fait une confidence importante. En plus, avec un diagnostic et la médication appropriée, David retrouve rapidement la santé (du moins, un moment) et son très mystérieux boulot, qui compte pour une bonne partie du côté suspense de la série. En même temps, ce volet policier doit encore faire ses preuves, puisqu’à la vue des deux premiers épisodes seulement, il est difficile de le rattacher au reste de l’intrigue.

D’entrée de jeu, Justine a d’autres soucis que sa relation avec David, qu’on verra tranquillement naître. En effet, elle se retrouve au centre d’une enquête en déontologie, parce qu’elle a refusé de traiter quelqu’un qu’elle connaît, suivant son code, mais que cette personne a beaucoup souffert de ne pas avoir reçu de soins durant ce moment critique où elle aurait pu être aidée. Il faut dire que la médecin se retrouve partagée entre la culpabilité et une certaine satisfaction, n’étant pas spécialement entichée de la personne en question… C’est d’ailleurs cet événement qui la fera basculer et la poussera à franchir des lignes qu’elle n’aurait jamais traversées avant, notamment avec David.

À tout ça s’ajoutent les problèmes familiaux des différents personnages. Justine est en couple avec Émile (Émile Proulx-Cloutier), qui travaille aussi à l’hôpital et qui est le frère de Clara, mais aussi du personnage de Valérie Blais, en prison parce qu’il a dénoncé son crime (ce qui doit rendre les partys de famille plutôt tendus). Gabriel, quant à lui, est père d’un fils dont il a la garde partagée avec la mère, avec qui la relation est très acerbe.

La force de la série est probablement sa représentation sensible des problèmes de santé mentale. « Quelques-uns des cas sont des cas véritables, qui ont été retravaillés, restructurés, reformatés pour ne pas qu’ils soient reconnaissables », a souligné Sophie Lorain aux médias, en plus de préciser que des psychiatres ont été consultés pour contribuer au réalisme de la production. Combiné au fait que les comédiens, notamment Vincent Leclerc, étaient conscients de la difficulté de jouer ces enjeux en « dosant » bien leur interprétation, on comprend que la vérité de ces scènes était un enjeu important pour l’équipe.

Sortez-moi de moi, qui compte également Danielle Proulx et Émile Schneider dans sa distribution, sera disponible sur Crave, en français comme en anglais (Way Over Me), dès le 7 mai. Pour la bande-annonce, c’est par ici.

Si vous êtes en détresse, composez dès maintenant le 1 866 APPELLE.

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Portrait-robot, une série policière avec un angle nouveau

Aaaah, le printemps! Le retour du soleil et des oiseaux, le goût de passer son temps dehors et… les nouveautés télé qui nous donnent finalement envie d’être dans notre salon à longueur de journée. Dans le style, la prochaine série du Club illico risque de vous clouer à votre siège pendant un bon 10 heures. Portrait-robot est le genre de thriller qui nous attire dans son gouffre par son univers englobant.

Le thriller se concentre sur les quatre membres d’une unité d’enquête et sur les affaires qui tombent entre leurs mains. Il y a Ève (Rachel Graton), spécialisée dans les portraits-robots (un métier qui lui fait très bien gagner sa vie si on se fie à son impressionnant penthouse) et quasiment dotée d’un sixième sens qui, sur papier, semblait peu convaincant, mais dont le rendu à l’écran est vraiment fort, comme si elle hypnotisait les gens et entrait dans leurs souvenirs. Surtout, elle est hantée par la disparition de son fils, survenue cinq ans plus tôt. Maryse (Sophie Lorain) est experte en analyse et en planification stratégique, en plus d’être la directrice de l’unité à laquelle on s’intéresse ici. Cartésienne, limite froide, elle est atteinte d’un syndrome qui fait qu’elle se déplace principalement en fauteuil roulant (et qu’elle nous rappelle Mr. Glass, le personnage de Samuel L. Jackson dans la trilogie Glass, mais ça, c’est une autre histoire).

Il y a également Bernard (Rémy Girard), alias Molosse, qui est un homme raciste, misogyne et homophobe aussi assumé que peu subtil, mais qui trouve le moyen, aussi choquant que ça puisse paraître, de se montrer attachant, entre autres en se laissant agréablement surprendre par la petite recrue, un nouveau collègue racisé. Ce dernier, Anthony (Adrien Belugou), est du genre bien déterminé à faire ses preuves. Peu expérimenté, il a beaucoup de volonté, mais son nouveau métier de technicien de scènes de crimes risque de le confronter à des réalités qu’il n’était pas prêt à voir.

Cette évolution des personnages, c’est d’ailleurs un des points que Rachel Graton a voulu soulever en rencontre de presse, cette semaine : « Ève, c’est un personnage très complexe. Ce qui est beau dans l’écriture d’André [Gulluni, l’auteur], c’est que les personnages ne sont pas donnés. On a l’impression de les découvrir au compte-gouttes tout au long de la série. Les personnages qu’on apprend à connaître à l’épisode 10 ne sont pas nécessairement ceux qu’on pensait connaître à l’épisode un. »

En ayant vu les deux premiers, on peut dire qu’en effet, les personnages se dévoilent tranquillement. C’est surtout vrai quand on pense au handicap de Maryse ou à l’histoire de la disparition du fils d’Ève, mais c’est moins le cas quand on parle de la bipolarité de cette dernière, qui est établie de manière un peu précoce, comme s’il s’agissait de l’essence de son personnage, alors qu’on a plus l’impression d’observer quelqu’un avec un trouble de stress post-traumatique. Disons qu’on aurait pu l’aborder dans la première heure plutôt que dans les premières 10 minutes, mais l’interprète a tenu à jouer cet aspect de son personnage « dans le plus grand des respects », sans tomber dans la caricature ou les préjugés, et cette sensibilité ressort.

Parenthèse ici. Depuis quelques années, il y a cette mouvance voulant que des comédiens et des comédiennes soient sélectionnés pour incarner des personnages qui ont une réalité semblable à la leur, surtout si cette réalité est marginalisée. C’est particulièrement le cas pour les personnages trans, mais certains aimeraient que ça soit appliqué aussi, notamment, aux personnages en situation de handicap. Ce courant est loin de faire l’unanimité, et Sophie Lorain n’y adhère pas, chose sur laquelle elle a été plutôt claire en rencontre de presse. « Premièrement, le handicap dont il est question n’existe pas, il est inventé de toutes pièces, alors trouver un comédien capable de jouer [ça] aurait été très difficile, a-t-elle expliqué avant d’ajouter que l’auteur se donne ainsi plus de latitude concernant le développement du syndrome en question. Il y a aussi le fait que nous sommes dans des appropriations de toutes sortes quand on joue. […] Rachel n’est pas bipolaire et portraitiste, Rémy Girard n’est pas sexiste et raciste… Les cadavres, faudrait que ce soit des vrais morts. On n’en finit plus… faudrait arrêter ça bientôt. » 10-4, fin de la parenthèse!

Les grandes lignes de l’histoire sont pour ainsi dire tracées dans les personnages, mais s’ajoutent à leurs intrigues personnelles plusieurs affaires criminelles qui font toujours le succès des séries policières. Ces intrigues se déroulent chacune sur deux épisodes, donc cinq au total pour la saison, sans compter celle sur la disparition du fils d’Ève.

On commence avec une jeune femme de 20 ans (Romane Denis) qui a été kidnappée des années plus tôt avant de réussir à s’enfuir et que notre portraitiste tente d’aider en la faisant fouiller dans sa mémoire pour retrouver le visage de son assaillant, qui n’a jamais été retracé. En parallèle, il y a une alerte Amber, et c’était écrit dans le ciel que ces deux trames narratives se rejoindraient assez vite. Pas de gros punch, mais bien des émotions.

L’auteur, André Gulluni, a résumé les autres enquêtes sur le bureau de l’unité : un tueur en série en prison qui se montre repentant et qui veut identifier une de ses victimes, un cadavre au visage défoncé, des corps attachés ensemble d’une façon étrangement mystique et un tireur déchaîné qui fait des victimes dans la ville de façon aléatoire. C’est assez horrifiant, on va se le dire! C’est aussi par ces histoires qu’on découvrira davantage nos quatre enquêteurs, dont le passé remontera parfois à la surface en devant naviguer à travers tous ces dossiers difficiles.

Portrait-robot aurait pu être une énième série policière, un genre surexploité dont on a souvent l’impression qu’on a fait le tour. Mais de temps en temps, il arrive une nouveauté comme celle-ci, une nouveauté qui trouve un angle franchement rafraîchissant pour aborder des enquêtes qui peuvent se permettre de tomber davantage dans le déjà-vu. Ici, c’est clairement grâce au métier méconnu de portraitiste et au talent d’Ève d’entrer dans le subconscient des gens, voire dans la subjectivité de leur mémoire. Parce qu’on joue beaucoup sur l’interprétation de nos souvenirs, sur comment on peut percevoir un même événement de différentes façons à travers le temps et sur comment notre cerveau nous protège de nous-mêmes en nous faisant oublier. L’amnésie est d’ailleurs assez présente chez plusieurs personnages. 

Les histoires sont supportées par un esthétisme qui rappelle David Fincher, comme ça a été évoqué par plusieurs en rencontre de presse et comme ça sera observé par ceux et celles qui sont familiers avec le travail du cinéaste. Cet esthétisme instaure un climat très rapidement, tandis que l’ambiance sonore contribue au sentiment d’angoisse qui nous prend par le ventre ici et là. Aussi, c’est franchement fascinant comment la série nous montre les personnes non identifiées dont les visages se modifient sous nos yeux comme un portrait-robot en construction.

Portrait-robot est une série réalisée par Alexis Durand-Brault ainsi que Yan Lanouette-Turgeon et sera offerte sur le Club illico à compter de ce jeudi. Pour voir des photos des personnages, glissez ci-dessous. Pour la bande-annonce, c’est par ici.

Adrien Belugou est Anthony Kamal

Crédit: Yan Turcotte

Rémy Girard est Bernard « Molosse » Dupin

Crédit: Yan Turcotte

Rachel Graton est Ève Garance

Crédit: Yan Turcotte

Sophie Lorain est Maryse Ferron

Crédit: Yan Turcotte
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Sophie Lorain réalisera l’adaptation de ce best-seller

Le best-seller Un lien familial de Nadine Bismut sera adapté à l’écran et sera disponible sur ICI Tou.tv Extra au cours de la saison 2021-2022. La série, réalisée par Sophie Lorain, débutera son tournage le 30 mars prochain.

Radio-Canada a du même coup annoncé la distribution. Ce sont Rachel Graton et Maxime Allard qui seront les têtes d’affiche de la série décrite comme une « dramédie ». Ces derniers seront accompagnés d’une impressionnante distribution qui comprend Pierre-Yves Cardinal, Geneviève Rochette, Nathalie Doummar, Virginie Ranger-Beauregard, Chantal Fontaine, Noémie O’Farrell, Maxime De Cotret, Ted Pluviose et plusieurs autres.

Pour ce qui est de l’histoire, elle tourne autour de Magalie (Graton), une jeune designer de cuisines dont le couple est sur le point de sombrer. Lors d’un premier souper avec le nouveau chum de sa mère, elle rencontrera le fils de celui-ci, Guillaume (Allard), un policier et père célibataire. Malgré le fait qu’ils soient théoriquement demi-frère et demi-soeur, dès leur première rencontre, Magalie et Guillaume auront un coup de foudre. Guillaume sera tellement frappé qu’il tiendra absolument à revoir Magalie, et pour ce faire, il lui confiera le projet fou de rénover sa cuisine sans se préoccuper d’un budget. Magalie, qui vit dans le dénie de sa relation déjà brisée depuis longtemps, se lancera dans le projet, mais reste à voir si elle sera ouverte à l’amour qu’elle pourrait recevoir.

La série est décrite comme flirtant entre le « désenchantement féminin » et le « fantasme masculin », la pression ressentie face à performance ainsi que la guerre des sexes. C’est en gros un bel hommage réaliste sur la lutte de survie de certaines familles. Bref, ce sera une série feel good, les arcs-en-ciel et les licornes en moins, histoire de rendre cette narrative dramatique la plus vraie possible.

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Crave dévoile l’importante distribution de sa nouvelle série

Près d’un an après avoir annoncé l’arrivée de la série Sortez-moi de moi de Sophie Lorain et Alexis Durand-Brault, Crave dévoile enfin plus de détails sur ce drame captivant qui prendra l’affiche sur sa plateforme au printemps prochain. Entre temps, la production originale vient tout juste de débuter ses tournages avec une distribution plus qu’impressionnante!

Vincent Leclerc, Pascale BussièresSophie Lorain, Émile Proulx-CloutierValérie BlaisBruno MarcilDanielle ProulxÉmile Schneider et Sandra Dumaresq se donnent en effet la réplique durant les six épisodes de 60 minutes de la série qui plongera le public québécois dans l’univers de la santé mentale.

On y suivra l’histoire de la Dre Justine Mathieu (Pascale Bussières) qui s’occupe de patients amenés par l’équipe d’intervenants de première ligne en urgence de soins, composée de Clara St-Amand (Sophie Lorain), Myriam Melançon (Sandra Dumaresq) et Gabriel Beauregard (Bruno Marcil). Alors qu’on apprendra à connaître ses trois derniers sur le terrain, dont leurs problèmes familiaux, on pourra plutôt observer la relation secrète qui s’établira entre la Dre Justine Mathieu et son nouveau patient bipolaire, David Ducharme (Vincent Leclerc).

« Alexis et moi avons déjà exploré les problèmes de santé mentale dans un projet précédent. Nous avions ici le désir de mettre l’accent sur les tenants et aboutissants de cette thématique sous un autre jour, en soulignant d’une part sa pluralité, mais aussi son côté lumineux, voire parfois extraordinaire. Nous croyons sincèrement que les acteurs talentueux qui se sont joints à nous et que nous vous dévoilons aujourd’hui sauront apporter toute la profondeur nécessaire pour raconter ce drame de mœurs », a déclaré Sophie Lorain pour décrire ce projet sensible et humain.

Sortez-moi de moi, un rendez-vous au printemps 2021, sur Crave.

Pour voir les premières images de la série, glissez au bas de l’article.