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Safia Nolin y va d’une nouvelle décision dans sa guerre avec Québecor.

Lasse d’être le sujet de prédilection selon elle de certains chroniqueurs de l’empire Québecor, la chanteuse Safia Nolin décide de retirer les chansons de son catalogue de l’application QUB Musique.

«J’ai pris la décision de retirer mes chansons de QUB musique, la plateforme de streaming appartenant à Québecor. Pour ceux et celles qui ne le savent pas, QUB fait partie de la grande famille Québecor. QUB musique à été créé 2020, elle se veut une alternative québécoise aux géants du streaming comme Spotify et Apple et s’est donnée pour mission de promouvoir la musique d’ici. Mais l’écosystème QUB héberge aussi les opinions de chroniqueurs et chroniqueuses qui ont tenu, de manière gratuite et répétée, des propos négatifs sur ma personne. Ces mêmes billets d’opinions sont publiés dans le Journal de Québec et le Journal de Montréal ainsi que sur leurs réseaux sociaux respectifs depuis 2016. Chaque fois qu’une chronique négative est publiée à mon sujet, je reçois un déferlement de haine. Un post sur les réseaux sociaux du Journal de Montréal peut faire naître jusqu’à 500 commentaires haineux à propos de moi. Ces commentaires vont jusque dans ma boîte de réception et jusque sur les murs du plateau Mont-Royal. Ils atteignent les personnes de mon entourage et créent chez moi un sentiment de peur constante. J’estime que par leur quantité, leur ton et la haine qu’ils génèrent à mon endroit, ces chroniques constituent une forme de harcèlement. J’ai demandé à plusieurs reprises à Québecor et à ses chroniqueurs et chroniqueuses de faire preuve d’humanité envers moi. Certaines personnes disent que je n’ai qu’à me taire et à cesser de dénoncer les choses que je dénonce sur MES plateformes et qui provoqueraient la colère de ces chroniqueurs et chroniqueuses, mais est-ce que c’est vraiment dans ce genre d’environnement qu’on veut vivre, où MA liberté d’expression est brimée et la leur, protégée? Québecor finance le climat de haine qui me suit depuis 2016. Ses chroniqueurs et chroniqueuses sont les premiers à crier à la censure du «wokisme», mais la vérité c’est que la machine Québecor et ses nombreux médias a le pouvoir de réduire au silence plusieurs personnes du milieu artistique, qui craignent de subir des répercussions s’ils prennent position. Personne ne veut être dans mes shoes en ce moment, et je les comprends. Je me sens absolument impuissante face à cette haine, mais une chose que je peux faire, c’est de me dissocier complètement de Québecor et de l’écosystème QUB. C’est le dernier recours qu’il me reste, comme artiste, pour reprendre un peu de pouvoir sur la situation. Pour ceux qui se posent la fameuse question: mais pourquoi rester sur les plateformes comme Amazon, Apple, Spotify, etc. Si ces plateformes sont imparfaites, l’argent qu’elles génèrent n’est pas ensuite utilisé pour payer des personnes qui propagent un climat de haine autour de moi. Me retirer de leur plateforme me permet de protéger mon intégrité et d’être cohérente envers mes valeurs», lance-t-elle sur Facebook et Instagram.

Guy A. Lepage l’a rapidement félicitée, soulignant que «les bottines suivent les babines».

Cette décision survient peu de temps après quelques échanges houleux entre Safia Nolin et Sophie Durocher, notamment, au cours des dernières semaines.

Safia Nolin y va d’une nouvelle décision dans sa guerre avec Québecor.

Lasse d’être le sujet de prédilection selon elle de certains chroniqueurs de l’empire Québecor, la chanteuse Safia Nolin décide de retirer les chansons de son catalogue de l’application QUB Musique.

«J’ai pris la décision de retirer mes chansons de QUB musique, la plateforme de streaming appartenant à Québecor. Pour ceux et celles qui ne le savent pas, QUB fait partie de la grande famille Québecor. QUB musique à été créé 2020, elle se veut une alternative québécoise aux géants du streaming comme Spotify et Apple et s’est donnée pour mission de promouvoir la musique d’ici. Mais l’écosystème QUB héberge aussi les opinions de chroniqueurs et chroniqueuses qui ont tenu, de manière gratuite et répétée, des propos négatifs sur ma personne. Ces mêmes billets d’opinions sont publiés dans le Journal de Québec et le Journal de Montréal ainsi que sur leurs réseaux sociaux respectifs depuis 2016. Chaque fois qu’une chronique négative est publiée à mon sujet, je reçois un déferlement de haine. Un post sur les réseaux sociaux du Journal de Montréal peut faire naître jusqu’à 500 commentaires haineux à propos de moi. Ces commentaires vont jusque dans ma boîte de réception et jusque sur les murs du plateau Mont-Royal. Ils atteignent les personnes de mon entourage et créent chez moi un sentiment de peur constante. J’estime que par leur quantité, leur ton et la haine qu’ils génèrent à mon endroit, ces chroniques constituent une forme de harcèlement. J’ai demandé à plusieurs reprises à Québecor et à ses chroniqueurs et chroniqueuses de faire preuve d’humanité envers moi. Certaines personnes disent que je n’ai qu’à me taire et à cesser de dénoncer les choses que je dénonce sur MES plateformes et qui provoqueraient la colère de ces chroniqueurs et chroniqueuses, mais est-ce que c’est vraiment dans ce genre d’environnement qu’on veut vivre, où MA liberté d’expression est brimée et la leur, protégée? Québecor finance le climat de haine qui me suit depuis 2016. Ses chroniqueurs et chroniqueuses sont les premiers à crier à la censure du «wokisme», mais la vérité c’est que la machine Québecor et ses nombreux médias a le pouvoir de réduire au silence plusieurs personnes du milieu artistique, qui craignent de subir des répercussions s’ils prennent position. Personne ne veut être dans mes shoes en ce moment, et je les comprends. Je me sens absolument impuissante face à cette haine, mais une chose que je peux faire, c’est de me dissocier complètement de Québecor et de l’écosystème QUB. C’est le dernier recours qu’il me reste, comme artiste, pour reprendre un peu de pouvoir sur la situation. Pour ceux qui se posent la fameuse question: mais pourquoi rester sur les plateformes comme Amazon, Apple, Spotify, etc. Si ces plateformes sont imparfaites, l’argent qu’elles génèrent n’est pas ensuite utilisé pour payer des personnes qui propagent un climat de haine autour de moi. Me retirer de leur plateforme me permet de protéger mon intégrité et d’être cohérente envers mes valeurs», lance-t-elle sur Facebook et Instagram.

Guy A. Lepage l’a rapidement félicitée, soulignant que «les bottines suivent les babines».

Cette décision survient peu de temps après quelques échanges houleux entre Safia Nolin et Sophie Durocher, notamment, au cours des dernières semaines.

Safia Nolin n’entend pas rester silencieuse, on dirait bien.

Affirmant être victime d’intimidation systématique de la part de Québecor, en particulier aux mains de la chroniqueuse Sophie Durocher, Safia Nolin répond de manière virulente à cette dernière et au Journal de Montréal après une autre chronique peu flatteuse fabriquée après que la chanteuse ait exprimé son mécontentement de voir Patrick Bruel être invité à Star Académie.

«À quel point vous vous c*issez de la sécurité du monde? Combien de fois j’ai demandé que ça arrête? Si jamais il m’arrivait de quoi (…) j’espère que vous arriverez à dormir sur vos deux oreilles. Vous arriverez JAMAIS à me rendre silencieuse avec votre intimidation. Pourquoi vous pensez que je suis toute seule à dire ces choses là? Parce que vous êtes des o*tis de bullies pis que le monde ont PEUR! Vous êtes les premiers à pleurer à cause de la censure (…)», écrit notamment Nolin en marge de la republication intégrale de l’article de Sophie Durocher sur son compte Instagram.

Plusieurs personnes ont signifié publiquement leur appui à Safia Nolin, dont Arnaud Soly, Mélanie Maynard et Alanis Désilets.