Catégories
Uncategorized

L’échec est normal

« En étant obsédés par le succès, les étudiants ont peur d’échouer, de sorte qu’ils sont réticents à prendre des moyens difficiles pour maitriser de nouvelles connaissances. Reconnaitre que la difficulté est un élément crucial de l’apprentissage pourrait stopper un cercle vicieux dans lequel la difficulté crée un sentiment d’incompétence, qui à son tour perturbe l’apprentissage », explique Frédérique Autin, chercheur postdoctoral à l’Université de Poitiers en France, dans une nouvelle étude publiée par l’American Psychological Association.

Des centaines d’élèves au primaire et au début du secondaire ont participé à divers tests portant sur la mémoire, la compréhension de la lecture et les anagrammes.

Même si la plupart des questions étaient compliquées, voire impossibles à résoudre pour leur âge ou leur niveau de compréhension, les enfants qui ont reçu le soutien de parents et d’enseignants ont amélioré leur capacité à mémoriser et avoir de meilleurs résultats aux examens qui testaient notamment leur QI, comparativement à ceux qui ont passé les examens sans soutien, encouragements ou explications d’un adulte.

Selon Jean-Claude Croizet, professeur de psychologie à l’Université de Poitiers, « la réussite repose simplement sur la manière dont le matériel est présenté ».

En conclusion, les experts croient que « les enseignants et les parents devraient mettre l’accent sur le progrès des enfants plutôt que de se concentrer uniquement sur les notes et les résultats des tests. L’apprentissage prend du temps, et chaque étape dans le processus devrait être récompensée, en particulier les premières, alors que les étudiants sont plus susceptibles de vivre un échec ».

Catégories
Uncategorized

Le comportement d’une mère influence le développement du cerveau de son enfant

Une étude prospective de l’Université Washington à St. Louis, publiée dans Proceedings of National Academy of Sciences, laisse entrevoir la possibilité que l’augmentation du volume de l’hippocampe soit due au comportement qu’aura une mère envers son petit durant l’enfance.

Les chercheurs ont remarqué que l’augmentation du volume hippocampique était significative seulement pour les enfants qui n’étaient pas déprimés; une découverte importante qui laisse croire aux chercheurs qu’une dépression précoce durant la jeunesse peut affecter le développement cérébral.

L’augmentation du volume de l’hippocampe peut se traduire par des changements épigénétiques dans la méthylation de l’ADN et par l’accroissement du développement neuronal et la ramification.

Les résultats de cette étude suggèrent que le soutien maternel en bas âge exerce une influence positive sur le développement de l’hippocampe chez les enfants sans dépression. Par contre, chez les enfants déprimés, leurs comportements ont des effets négatifs et entravent les avantages potentiels de l’aide maternelle, pensent les scientifiques.

Catégories
Uncategorized

Les enfants de parents qui se sont enlevé la vie ont plus de chance de se suicider

Voilà ce qui ressort de la plus grande étude américaine jamais réalisée à ce jour sur ce sujet. De plus, il semblerait que les enfants qui vivent le deuil de parents qui se sont suicidés ont également jusqu’à deux fois plus de risque d’être hospitalisés à la suite d’une tentative de suicide, d’une grave dépression, d’une psychose ou de troubles de la personnalité.

Selon les chercheurs de l’étude publiée dans le Journal of the American Academy of Child and Adolescent Psychiatry, les adultes vivent de façon très différente le suicide, si l’on compare aux réactions infantiles.

Un éventail d’émotions négatives et lourdes telles que la peine, la culpabilité, la colère et la honte, après avoir perdu un parent à cause d’un suicide, pousse les jeunes à s’isoler au lieu de demander de l’aide. Selon les spécialistes, cela peut entrainer les enfants à commettre l’impardonnable encore plus que l’aspect héréditaire ou génétique.

En 2002, l’Organisation mondiale de la santé a affirmé que ceux qui restent après un suicide souffrent plus intensément que s’ils devaient affronter toute autre situation de deuil.

De plus en plus de programmes d’aide pour les enfants sont développés, dans divers pays, pour les soutenir après une telle tragédie. Au Québec, selon un article de La Presse, l’intervenante de la Ressource régionale suicide de Laval du CSSS local, Josée Lake, se démarque par la qualité de son programme et vient en aide à plusieurs enfants à travers la province.

Catégories
Uncategorized

Une poupée Barbie chauve pour les enfants malades?

C’est dans le but de donner un peu d’espoir aux fillettes atteintes d’un cancer qu’un groupe sur le réseau social Facebook s’est formé.

Beautiful and Bald Barbie est un groupe qui rassemble aujourd’hui plus de 30 000 personnes.

Ces dernières demandent à la société Mattel de produire une Barbie chauve qui aiderait à soutenir les petites filles dans leur lutte contre la maladie.

Rappelons que l’an dernier, Mattel a créé une Barbie chauve unique pour une petite Américaine de 4 ans qui s’appelait Genesis.

L’enfant se plaignait à ses parents de ne plus se sentir comme une princesse sans ses cheveux, perdus à cause de traitements de chimiothérapie. La compagnie lui avait alors offert Princesse Genesis, une poupée chauve avec un joli diadème rose de princesse, raconte 7sur7.be.

Le groupe espère cette fois que Mattel produira une poupée commercialisée dans le monde entier, qui pourra être offerte à tous les enfants malades.

L’idée semble plaire, alors que les commentaires de soutien se multiplient sur le réseau.

Catégories
Uncategorized

Le couple, un réel appui pour l’enfant

On lit dans Pediatrics des réflexions sur le soutien d’un enfant aux besoins particuliers par sa famille. Parent-Provider-Community Partnerships: Optimizing Outcomes for Children With Disabilities met de l’avant l’importance d’une saine vie de couple dans ce type de situation.

Il est vrai que les familles au sein desquelles vit un enfant ayant des besoins spéciaux en soins de santé font face à plusieurs défis. Ces derniers sont d’ordres médical, financier et social.

On souligne ici l’importance que la famille se fasse un partenaire de choix quant aux décisions à prendre, à l’éducation, aux services sociaux et aux soins médicaux. Les parents doivent s’unir pour transmettre leurs besoins et ceux de leur enfant.

Le premier soutien de l’enfant demeure donc sa famille. Elle sera en mesure, en demeurant alerte, d’offrir les meilleurs soins à ce dernier, et les autres membres de la famille pourront eux aussi prendre soin de leur propre santé physique et mentale.

Catégories
Uncategorized

La bonne entente au travail favorise une longue vie

La bonne entente avec les collègues de travail favoriserait une plus grande longévité, selon une étude dévoilée dans le Health Psychology. 

L’étude a suivi 820 personnes de 25 à 65 ans pendant deux ans. Ceux-ci travaillaient en moyenne 8,8 heures par jour.
 
Un environnement de travail convivial et des relations positives avec ses collègues présentent des avantages pour la santé à long terme.
 
Ceux qui ont le plus de soutien au travail ont tendance à vivre plus longtemps.
 
« Nous passons la plupart de nos heures d’éveil au travail et nous n’avons pas beaucoup de temps pour rencontrer nos amis en semaine. Le travail doit être un endroit où les gens peuvent obtenir un soutien affectif nécessaire » , explique le Dr Sharon Toker du Department of Organizational Behavior au Tel Aviv University’s Leon Recanati Graduate School of Business Administration.
 
Ceux ayant un faible soutien au travail ont 2,4 fois plus de chance de mourir à l’intérieur des 20 prochaines années.

Catégories
Uncategorized

Du soutien pour l’enfant ayant une mère dépressive

Si les jeunes enfants de mères dépressives semblent accuser plus de problèmes de comportement que les autres en grandissant, on pourrait minimiser les dégâts en leur offrant du soutien.

C’est ce que suggère une étude de l’Université d’Adélaïde, en Australie, parue dans Pediatrics. Précisément, les enfants de deux ans dont la mère est dépressive, mais qui passent au moins une demi-journée par semaine avec un autre adulte, vivraient moins de problèmes comportementaux plus tard.
 
Quatre heures hebdomadaires passées avec une gardienne ou un membre de la famille, ou passées dans un service de garde, suffisent à réduire manifestement lesdits problèmes.
 
Ces résultats proviennent d’une étude longitudinale ayant débuté en 1998. 557 femmes et leur enfant ont été suivis, et ce, à partir de la grossesse jusqu’à ce que l’enfant ait atteint l’âge de neuf ans. Au final, les données portant sur 438 femmes et leur enfant étaient accessibles aux fins de la recherche.
 
Les cas de dépression étaient évalués à deux moments, soit lorsque le bébé a eu deux ans, puis trois ans et demi. Parmi les 438 mères retenues, 303 ne souffraient pas de la dépression, tandis que 88 d’entre elles en vivaient des périodes et que 47 en étaient atteintes de manière constante.

Ajoutons, en contrepartie, que des problèmes de comportements étaient plus courants chez les enfants de cinq ans dont la maman souffrait d’une dépression continue.

Catégories
Uncategorized

Tendre la main à papa

Beaucoup de soutien est offert aux mères quant à l’éducation des enfants et l’organisation de la maisonnée, mais on pense peu aux pères. Pourtant, ces derniers pourraient y trouver de grands bénéfices, selon une recherche de l’Université de Chicago.

De plus, pour son bien-être comme pour celui de son enfant, papa ne devrait pas hésiter à assumer pleinement son rôle. Il devrait chercher les occasions de se rapprocher et de s’occuper de son enfant, et ce, même s’il ne reçoit pas les mêmes encouragements que maman.
 
Étant différent de la mère, le père a beaucoup à offrir à l’enfant. Par exemple, il est plus fréquent que ce soit lui qui instaure les activités physiques au sein de la famille.
 
En s’appuyant sur certaines ressources, il peut renforcer ses forces personnelles comme parent. Le père devrait aussi participer au développement de son enfant, en posant des questions de lui-même au pédiatre, par exemple.

Le rôle du papa a bien changé au cours des dernières années, lisons-nous finalement sur EurekAlert. De 2000 à 2010 seulement, la proportion de pères dirigeant une famille monoparentale est passée de 5 % à 15 %. En 1970, ils représentaient seulement 1 % de ces familles.

Catégories
Uncategorized

L’avis de la mère serait primordial

Il vient d’être démontré que l’attitude de la famille joue un rôle majeur lorsqu’un jeune souffre d’une maladie mentale. Le rétablissement serait directement lié.

Il s’agirait en fait d’une relation de cause à effet. Une perception négative des troubles mentaux pourrait causer des dommages quant à la façon dont les personnes atteintes se considèrent.
 
Des chercheurs de la Northern Illinois University ont suivi 129 mères dont l’enfant avait reçu un diagnostic de schizophrénie durant 18 mois. Dès le départ, on a pu constater que l’avis de la maman jouait un rôle décisif.
 
Ceux qui était décrits par leur mère de manière négative avaient ainsi plus tendance à avoir des symptômes plus évidents, de même qu’à avoir une moins bonne qualité de vie et une plus faible estime d’eux-mêmes.

Finalement, cette recherche ouvre la voie à une nouvelle façon de traiter la maladie mentale, c’est-à-dire en ne l’abordant pas que d’un point de vue psychiatrique et dans un unique but de soulagement des symptômes.

Catégories
Uncategorized

L’allaitement encouragé par messages textes

Une surprenante étude de la Queensland University of Technology (QUT) a démontré que le message texte pouvait avoir une utilité insoupçonnée.

Après avoir suivi 130 mères, des chercheurs ont conclu que la réception d’un texto pouvait les encourager à poursuivre leur allaitement.
À l’inverse, une nouvelle maman qui n’en reçoit pas aurait quatre fois plus tendance à arrêter d’allaiter son bébé, lisons-nous sur Medical News Today.
 
Le message en question offrait aussi la liaison à un service de soutien offert par l’Australian Breastfeeding Association qui donnait de l’aide par téléphone aux mères en ayant besoin.
 
L’apport du texto à la poursuite de l’allaitement s’expliquerait par le contact direct qu’il crée avec la femme et l’aide directe qu’il propose. Le message qu’il présentait ne sous-entendait aucun jugement, n’était pas stéréotypé et ne faisait pas sentir les femmes coupables. Bref, il ne suggérait pas que l’allaitement était naturel et facile à faire.

Mentionnons finalement que dans le cadre de cette expérimentation, 86 % des femmes allaitaient leur bébé. Le taux national était de 62 %. Alors que globalement, ce dernier taux chute à 46 % après 8 semaines, celui des femmes de l’étude n’avait baissé que de 4 % lorsque l’étude s’est terminée.