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Supprimer les souvenirs des neurones pour soulager la douleur

Les douleurs chroniques sont difficiles à supporter pour les personnes atteintes. Causées notamment par des articulations arthritiques, des blessures à un nerf ou encore par des maladies comme le cancer ou la fibromyalgie, elles peuvent rendre la vie quotidienne des personnes particulièrement éprouvante.
 
Une équipe de l’Université McGill, dirigée par le professeur Terence Coderre, a découvert comment les souvenirs de douleurs sont conservés dans le cerveau des rats.
 
Maintenant, on croit qu’en effaçant ces souvenirs des neurones, cela aiderait à maîtriser les douleurs.
 
Une preuve de ces « inscriptions » neuronales est observée chez les personnes amputées d’un membre qui disent souvent avoir mal à ce membre « fantôme ».
 
« Mentionnons par exemple le cas d’un patient atteint de gangrène et dont le membre nécrosé est amputé. Si ce dernier était douloureux avant l’amputation, il arrive que la douleur persiste une fois l’intervention terminée », déclare le Pr Coderre.
 
Les chercheurs croient également qu’en bloquant la protéine Kinase M Zeta impliquée dans le phénomène, cela permettrait d’inverser l’hypersensibilité à la douleur, rapporte la revue Science.
 
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Les femmes et les hommes ne conservent pas les mêmes détails de leurs souvenirs

Une étude québécoise dévoilée par Radio-Canada démontre que les femmes conservent moins de détails que les hommes concernant les souvenirs désagréables et émotionnellement intenses.

Les chercheurs ont d’abord présenté une série d’images à un groupe de personnes. Ces images composaient quatre catégories :

·         Désagréable et intensité peu élevée. Exemple : un bébé qui pleure;
·         Désagréable et intensité élevée. Exemple : une scène explicite de guerre;
·         Agréable et intensité peu élevée. Exemple : un chaton;
·         Agréable et intensité élevée. Exemple : un corps nu.

Ensuite, on a présenté une nouvelle série d’images avec certaines déjà vues et d’autres nouvelles. Les participants devaient identifier celles qui avaient été vues avant et celles qui étaient nouvelles.

La vitesse, le temps de réaction et l’activité cérébrale ont permis aux chercheurs de déterminer les facteurs qui affectent le plus les souvenirs.

Les photographies avec émotions intenses influençaient la capacité des femmes à se souvenir si l’image avait déjà été vue avant. Elles conservaient plus de détails des souvenirs agréables, comparativement aux hommes.

Toutefois, ces derniers se souvenaient mieux d’images émotionnellement intenses, qu’elles soient agréables ou non.

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Les champignons magiques pour vaincre la dépression

Une équipe de l’Imperial College of Science, Technology and Medicine à Londres a découvert que la psilocybine, l’ingrédient actif des champignons hallucinogènes, pouvait aider les personnes à surmonter la dépression.

On a observé l’activité du cortex préfrontal, avec l’imagerie par résonnance magnétique, de 30 personnes en bonne santé auxquelles on a injecté, par intraveineuse, de la psilocybine.
 
Chez les personnes dépressives, l’activité du cortex préfrontal est hyperactive. Avec la substance des champignons hallucinogènes, cette activité est réduite.
 
De plus, une seconde étude parue dans le British Journal of Psychiatry affirme que la psilocybine favorise une remémoration de souvenirs heureux.
 
« Nos résultats soutiennent l’idée que la psilocybine facilite l’accès aux souvenirs personnels et aux émotions. Ces effets doivent faire l’objet d’investigations plus poussées, mais cela suggère que combinée à une psychothérapie, la psilocybine peut aider les dépressifs à se focaliser sur les événements positifs de leur vie et inverser leur tendance au pessimisme », indique Robin Carhart-Harris, un des auteurs des travaux.
 
On ne recommande pas aux gens de se droguer, mais on recommande aux médecins de prendre en considération certaines solutions de rechange.
 
En plus, une seule dose de psilocybine aurait des effets plus durables que la prise quotidienne d’antidépresseurs, et ce, sans les effets secondaires.
 
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Écoutez la nouvelle chanson de Paul McCartney : My Valentine

Puisque l’album ne sera pas en magasins avant le 7 février, la légende des Beatles a cru bon offrir à son public un cadeau de Noël à l’avance en proposant sur Internet la chanson My Valentine.

N’étant pas une reprise, ce titre est l’une des deux chansons originales de Sir McCartney qui se retrouvent sur ce nouvel opus. Le célèbre guitariste Eric Clapton peut également être entendu sur cette ballade.

Dans un communiqué de presse, McCartney raconte la manière dont a été enregistré le disque. Cette expérience lui a rappelé son travail avec les Beatles à l’époque.

« Ça a été très simple et spontané. On présentait une chanson, on essayait des trucs, quand on avait trouvé la façon de la faire, on se disait “OK, faisons une prise maintenant”, et alors que chacun avait à peu près l’idée de ce qu’il faisait, nous avions appris la chanson. Alors, c’est ce que nous avons fait, nous avons fait la prise en direct dans le studio. »

Les chanteurs Stevie Wonder et Diana Krall ont également collaboré à cet album qui met en valeur uniquement, et pour la toute première fois, la voix de Paul McCartney sans ses talents de musicien. Habituellement, le chanteur s’accompagne toujours à la basse, au piano ou à la guitare.

Cliquez ici pour entendre My Valentine.

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L’amnésie infantile : de nouvelles découvertes

Tous vivent ce que l’on appelle l’amnésie infantile : il s’agit de ne plus se rappeler ses premières années de vie. Il est en effet très difficile pour un adulte d’avoir encore en mémoire des événements survenus durant la petite enfance, soit avant l’âge de trois ou quatre ans.

On apprend maintenant que les enfants d’âge scolaire vivent aussi ce type d’amnésie. C’est ce que révèle une étude parue dans Child Development et menée par l’Université Memorial de Terre-Neuve.
 
On a demandé à 140 enfants âgés de 4 à 13 ans de décrire certains souvenirs qu’ils conservaient de leurs premières années. Deux ans plus tard, on a questionné de nouveau les enfants sur ces souvenirs. Ces derniers devaient aussi évaluer quel âge ils avaient lors de chacun des événements.
 
Une plus grande différence dans les souvenirs a été remarquée chez les enfants de 4 à 7 ans que chez ceux de 10 à 13 ans. Il semble donc que les souvenirs de la petite enfance sont fragiles et peuvent être facilement oubliés.

Finalement, les plus jeunes enfants ont tendance à avoir des souvenirs en mouvance, c’est-à-dire que ceux de la tendre enfance semblent être remplacés par d’autres provenant d’un âge plus avancé.

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Des aliments pour vaincre la solitude

Les pommes de terre en purée, une bonne soupe poulet et nouilles et le pouding au chocolat sont tous des aliments réconfortants qui peuvent lutter contre la solitude. Comment? Simplement parce qu’ils vous rappelleront de bons souvenirs.
 
Selon le journal Psychological Science, ces aliments dits réconfortants peuvent vous aider à traverser des moments plus difficiles, car ils contribuent à vous rappeler des souvenirs comme les repas de votre enfance ou les vacances en famille. Ceci peut donc améliorer votre humeur et vous faire oublier votre solitude.
 
Avec un groupe de volontaires qui se sentaient seuls, des chercheurs américains ont fait le test. En plus de répondre à un questionnaire sur leur niveau de solitude, ils devaient écrire quelques lignes en pensant à un proche, soit sur des aliments de réconfort ou des aliments nouveaux. Ceux qui étaient plus en sécurité dans leurs relations ont davantage échappé à la solitude en pensant à des souvenirs reliés à la bonne bouffe réconfortante.
 
À preuve que ce genre d’aliments est bon pour l’âme, combien d’entre nous préférons les bons petits plats préparés maison par notre mère d’après une recette de famille transmise de génération en génération?
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La sieste permet de mieux assimiler les souvenirs

Par le passé, il avait été démontré qu’une sieste était bénéfique pour le cerveau. Une nouvelle étude allemande confirme les recherches antérieures en affirmant que le meilleur moyen de se souvenir d’informations que l’on vient d’apprendre serait en effet de faire une sieste.
 
Selon le Nature Neuroscience, le cerveau enregistre mieux en état de sommeil.
 
Pour l’étude, 24 personnes devaient mémoriser 15 paires de cartes illustrant des animaux et des objets.
 
40 minutes plus tard, la moitié du groupe avait été tenue éveillée et l’autre moitié avait fait une courte sieste.
 
Les personnes qui avaient dormi ont été plus aptes à se souvenir d’un plus grand nombre de cartes que les autres. Ainsi, elles ont retenu 85 % des cartes, contre 60 % chez le groupe qui n’avait pas fait de sieste.
 
Cela pourrait être bénéfique pour l’apprentissage de langues étrangères ou même dans les cas de stress post-traumatiques, alors que les victimes pourraient reconfigurer leurs souvenirs.
 
« La réactivation des souvenirs a eu des effets complètement différents selon l’état de veille ou de sommeil. Nous pensons que la raison de ce résultat inattendu est que le transfert des souvenirs entre l’hippocampe et le néocortex avait déjà commencé dès les premières minutes de sommeil. Après un somme de seulement 40 minutes, une quantité importante de souvenirs était déjà “téléchargée” dans une zone du cerveau où ils ne pouvaient plus être brouillés par les nouvelles informations traitées dans l’hippocampe », mentionne l’auteure principale des travaux, Susanne Diekelmann.
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Une méthode pour effacer les mauvais souvenirs

Selon le magazine Nature, des chercheurs américains de l’Université de New York ont mis au point un moyen pour effacer les souvenirs douloureux qui peuvent hanter des millions de personnes dans le monde.

Cette méthode serait non invasive et sans médicament. Elle changerait donc notre façon de voir le processus de mémorisation et pourrait éventuellement aider à traiter l’anxiété et le stress post-traumatique. Apparemment, les humains disposeraient d’environ six heures pour effacer un mauvais souvenir.

Pour l’expérience, on a présenté à des personnes des formes géométriques de différentes couleurs en même temps qu’on leur donnait des décharges électriques. Le lendemain, ces mêmes formes étaient présentées de nouveau à plusieurs reprises.

Les chercheurs ont constaté que la réaction de peur avait disparu chez les personnes pour qui le traumatisme avait été rappelé dans les six heures précédant le traitement.

L’étude montre également que le blocage était très spécifique dans le cerveau et ne s’appliquait qu’aux formes géométriques qui avaient été associées à la décharge électrique.